jeudi 31 octobre 2013
MAL DE DOS, SCIATIQUE, LUMBAGO, HERNIE DISCALE, STRESS, UN COCKTAIL EXPLOSIF !
MAL DE DOS
BIEN!
(Le doux balancement d'avant en arrière qui arrondit le dos et le décambre à chaque foulée assouplit le fameux muscle dorsal long, qui, crispé nous maintient en lordose, d'où glissement des coussinets vers les nerfs. Ajoutez que le cheval de toutes manières est un animal calmant.) Ajoutez aussi que le fameux "TIENS TOI DROIT" qu'on nous assène dans l'enfance est une connerie pharaonique. A force de se tenir droit, on se cambre trop et hop..
MAUVAIS !
TRÈS MAUVAIS !
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MON BANQUIER, MON EX ET MES COUSSINETS INTRA VERTÉBRAUX
[Il s'agit des sites sur le mal au dos avec exercices et souvent proposition d'achat soit de livres soit d'appareils.. qui parfois indiquent des mouvements dont perso je suis sure que si je les effectuais, j'aurais aussitôt le plus beau lumbago de ma vie -ils négligent, comme les médecins, le fait pourtant évident qu'il n'y a pas qu'UN mal de dos, ni UN homme d'école et que chaque lombalgie a des causes différentes, même si on retrouve souvent quelques constantes, des causes entre mêlées que l'on met du temps à identifier soi même.]
.. Tous [ces sites] ne sont pas débiles et marchands, loin s'en faut, mais il faut sélectionner. Ainsi l'un explique-t-il (ce qui pour moi est éclairant) qu'une sciatique, cruralgie (la même chose mais côté interne et haut interne de la cuisse) ou même lumbago proviennent d'efforts intenses précédents durant lesquels le nucléus du coussinet inter vertébral s'est déchiré (c'est indolore) ce qui a rendu ensuite la "fuite", c'est à dire le glissement du disque plus facile, (en "hernie") au cours d'un geste anodin (ce n'est donc pas pas ce geste qui est responsable mais l'aplatissement et la déchirure du nucléus).. et indique-t-il des mouvements d'étirement (mais corrects, eux) intéressants, que, notons le, je faisais d'instinct, (moins sophistiqués cependant). Couché sur le dos, jambes pliées, saisir un genou et le tirer vers soi en pliant à l'équerre l'autre jambe. C'est ainsi que je me suis aperçue que ma jambe droite ("saine") avait conservé toute sa souplesse (danse classique autrefois) MAIS AVEC LA JAMBE SCIATALGIQUE, il me manquait presque 20 cm de flexion !! (énorme! douleur de traction justement vers la fesse.) Les deux n'étant pas équivalentes, la droite a tendance à bosser beaucoup plus, d'où déséquilibre du bassin... favorisant les sciatiques. (Notons que ce déséquilibre pré existait sans doute à cause d'une scoliose, -d'où sciatique- mais il a été renforcé même après "guérison", effet boule de neige et cercle vicieux.) A rééduquer donc. Mais doucement.
.
D'autre part, ce site explique aussi que c'est AUSSI TOUT BÊTEMENT LE MUSCLE DORSAL, long, puissant, accroché à chaque crête vertébrale ! qui, trop tendu, (crispé au cours d'efforts particuliers par exemple) tire le dos en arrière, le cambre (lordose) exagérément, entraînant, le sagouin ! les disques avec lui... d'où l'ouverture du "soufflet" d'accordéon vers l'avant... et hop! glissement d'un coussinet vers l'avant aussi et douleur (horrible). C'est en général la vertèbre située au "centre" de la cambrure, à son point le plus interne, vers la taille, qui va subir le plus de pression et céder, surtout lors d'un retournement brusque (effet "vissage"), générant la douleur fulgurante type coup de poignard si caractéristique (cédant lorsqu'on reprend une position droite).
.
Or ce putain de muscle est sensible à ce qu'on appelle le stress et que moi j'appelle mon ex mari et mon banquier. Cela explique aussi un fait rigolo (enfin, rigolo, moyen) : cela m'arrive quasi systématiquement dès que je l'ai vu, au cours d'une discussion (même anodine) et parfois TOUT DE SUITE ! (D'autre fois peu après.) Une heure de Nathan, ça va ; deux c'est risqué, et si ça s'étale sur trois jours, je suis "bonne" (à moins de rester ensuite sans bouger des heures et de faire très attention en me levant, toujours sur le côté, appuyée sur les bras et les jambes, c'est ce que j'appelle ma rééducation-Nathan.) Euréka, c'est donc le muscle dorsal qui s'est crispé et ne parvient pas à se détendre qui fait glisser mon coussinet. Tout se tient. Du coup, il faut renforcer le muscle parallèle en avant, le ventral qui seul peut rétablir l'équilibre... et détendre l'autre. Dos crawlé par exemple. Notons que ces mouvements jouent parfois sur un millimètre à peine et sont donc très difficiles à contrôler (et parfois passent inaperçus, ce qui perso me rend hésitante chez moi, à l'intérieur, où on doit contourner une table, saisir un objet tombé, remplir un fait-tout, et foncer parce qu'il déborde ou que le chien a fait une connerie etc.. CELA NE M'ARRIVE JAMAIS A L'EXERIEUR OU L'ESPACE N'EST PAS LIMITE. Le mal de dos serait donc aussi un mal d'appartement exigu et mal conçu.)
.
Notons aussi que ce qui vaut pour l'un ne vaut pas forcément pour l'autre (exemple du cheval, dont on dit le plus grand mal, et qui perso me soulage IMMÉDIATEMENT et durablement, à condition de me tenir souple, (pas droite à l'anglaise comme on vous l'ordonne pour faire chic et choc), les pieds biens appuyés sur les étriers, de ne pas aller trop vite, les petits chocs souples encaissés par les cuisses et les bras, la position repliée (quasiment fœtale) corrigeant la lordose et "décrochant" les coussinets vers l'arrière. Le pied !
.. Tous [ces sites] ne sont pas débiles et marchands, loin s'en faut, mais il faut sélectionner. Ainsi l'un explique-t-il (ce qui pour moi est éclairant) qu'une sciatique, cruralgie (la même chose mais côté interne et haut interne de la cuisse) ou même lumbago proviennent d'efforts intenses précédents durant lesquels le nucléus du coussinet inter vertébral s'est déchiré (c'est indolore) ce qui a rendu ensuite la "fuite", c'est à dire le glissement du disque plus facile, (en "hernie") au cours d'un geste anodin (ce n'est donc pas pas ce geste qui est responsable mais l'aplatissement et la déchirure du nucléus).. et indique-t-il des mouvements d'étirement (mais corrects, eux) intéressants, que, notons le, je faisais d'instinct, (moins sophistiqués cependant). Couché sur le dos, jambes pliées, saisir un genou et le tirer vers soi en pliant à l'équerre l'autre jambe. C'est ainsi que je me suis aperçue que ma jambe droite ("saine") avait conservé toute sa souplesse (danse classique autrefois) MAIS AVEC LA JAMBE SCIATALGIQUE, il me manquait presque 20 cm de flexion !! (énorme! douleur de traction justement vers la fesse.) Les deux n'étant pas équivalentes, la droite a tendance à bosser beaucoup plus, d'où déséquilibre du bassin... favorisant les sciatiques. (Notons que ce déséquilibre pré existait sans doute à cause d'une scoliose, -d'où sciatique- mais il a été renforcé même après "guérison", effet boule de neige et cercle vicieux.) A rééduquer donc. Mais doucement.
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D'autre part, ce site explique aussi que c'est AUSSI TOUT BÊTEMENT LE MUSCLE DORSAL, long, puissant, accroché à chaque crête vertébrale ! qui, trop tendu, (crispé au cours d'efforts particuliers par exemple) tire le dos en arrière, le cambre (lordose) exagérément, entraînant, le sagouin ! les disques avec lui... d'où l'ouverture du "soufflet" d'accordéon vers l'avant... et hop! glissement d'un coussinet vers l'avant aussi et douleur (horrible). C'est en général la vertèbre située au "centre" de la cambrure, à son point le plus interne, vers la taille, qui va subir le plus de pression et céder, surtout lors d'un retournement brusque (effet "vissage"), générant la douleur fulgurante type coup de poignard si caractéristique (cédant lorsqu'on reprend une position droite).
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Or ce putain de muscle est sensible à ce qu'on appelle le stress et que moi j'appelle mon ex mari et mon banquier. Cela explique aussi un fait rigolo (enfin, rigolo, moyen) : cela m'arrive quasi systématiquement dès que je l'ai vu, au cours d'une discussion (même anodine) et parfois TOUT DE SUITE ! (D'autre fois peu après.) Une heure de Nathan, ça va ; deux c'est risqué, et si ça s'étale sur trois jours, je suis "bonne" (à moins de rester ensuite sans bouger des heures et de faire très attention en me levant, toujours sur le côté, appuyée sur les bras et les jambes, c'est ce que j'appelle ma rééducation-Nathan.) Euréka, c'est donc le muscle dorsal qui s'est crispé et ne parvient pas à se détendre qui fait glisser mon coussinet. Tout se tient. Du coup, il faut renforcer le muscle parallèle en avant, le ventral qui seul peut rétablir l'équilibre... et détendre l'autre. Dos crawlé par exemple. Notons que ces mouvements jouent parfois sur un millimètre à peine et sont donc très difficiles à contrôler (et parfois passent inaperçus, ce qui perso me rend hésitante chez moi, à l'intérieur, où on doit contourner une table, saisir un objet tombé, remplir un fait-tout, et foncer parce qu'il déborde ou que le chien a fait une connerie etc.. CELA NE M'ARRIVE JAMAIS A L'EXERIEUR OU L'ESPACE N'EST PAS LIMITE. Le mal de dos serait donc aussi un mal d'appartement exigu et mal conçu.)
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Notons aussi que ce qui vaut pour l'un ne vaut pas forcément pour l'autre (exemple du cheval, dont on dit le plus grand mal, et qui perso me soulage IMMÉDIATEMENT et durablement, à condition de me tenir souple, (pas droite à l'anglaise comme on vous l'ordonne pour faire chic et choc), les pieds biens appuyés sur les étriers, de ne pas aller trop vite, les petits chocs souples encaissés par les cuisses et les bras, la position repliée (quasiment fœtale) corrigeant la lordose et "décrochant" les coussinets vers l'arrière. Le pied !
mercredi 30 octobre 2013
La médecine, l'homme et l'argent en quelques images. L'homme poireau (et poire)
De Molières au stages de "formation" aux Seychelles des médecins payés par les labos
L'hommed'école vu par les planches anatomiques. L'archétype de Vinci. Blanc, mâle, normal quoi !!
C'est à dire l'homme poireau.
Et poire également ! Les causes aggravantes (qui n'existaient pas du temps de Molières).. L'argent.
Je viens de surfer par hasard sur "mal au
dos" (ce qui est mon cas, sciatique et lombalgies).. pour tenter de savoir
si la marche à outrance (15 km/jour) qui me semble bonne (en tout cas pour le
mal être) n'est pas, en cas d'exagération, susceptible de déclencher un
autre type de lombalgies. Car mes amis, j'en ai plusieurs! comme beaucoup,
et c'est là la question. Une lordose légère (trop cambrée) qui génère un mal
très particulier, juste à la taille, des douleurs parfois fulgurantes lorsque
je me baisse, mais en principe qui cèdent aussitôt (une hernie discale que je
traîne depuis des lustres mais qui en général ne me dérange pas trop, j'évite
simplement certains mouvements).. Mais aussi une sciatalgie reliée peut-être,
il y a peu, à un travail excessif -?- (reconstruction de murettes) de surcroît,
dans une position déséquilibrée, UNE HEURE SEULEMENT, (j'étais pressée par mon ex venu dans mon bled qui avait
rendez vous) ; la sciatalgie ne vient pas d'efforts
intenses mais parfois simplement d'une position anodine, et de la fatigue même
"ancienne", on est assis, crevé, on veut attraper un objet un peu
loin, on se retourne brusquement et tend le bras et hop!.. et une scoliose (du
Gaffiot!) issue de ce qu'autrefois les gosses de 10 ans portaient des cartables
de 6 kg sur des étages tous les jours. Celle-là me fout la paix mais parait-il
déséquilibre mon corps et peut être responsable de ma sciatique récente. En
plus je conduis sur 700 km assez régulièrement, jambe gauche en semi extension,
comme tout le monde, prête à appuyer au cas où. Bref tout cela.. Compliqué?
Non, pas plus que d'autres cas. Nous ne sommes des poireaux de cultures
industrielles.
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Et je tombe aussitôt sur un site
"médical" qui m'indique les mouvements "d'assouplissement"
du dos (!!) DONT JE SUIS CERTAINE D’EXPÉRIENCE QUE SI JE LES FAISAIS, J'AURAIS
ILLICO UN SUPERBE LUMBAGO*. (Le lumbago est très douloureux mais l'avantage si
l'on peut dire, du moins chez moi, est que si ON NE BOUGE PAS D'UN MM, ON NE LE
SENT PAS.) Voilà! Ce qui vaut pour des conseils de kiné vaut pour tout : nous
ne sommes pas des poireaux comme le sous entend la médecine traditionnelle. Nos
visages sont différents, NOS CORPS AUSSI, l'intérieur également. (Exemple
de celui qu'on a opéré pour une "fracture" d'un os de la main.. pour
s'apercevoir à l'ouverture qu'il n'avait qu'un os surnuméraire comme c'est
fréquent..) D'où des erreurs plus graves. On a mal, médocs, qui génèrent des
"effets indésirables" parfois pires, ou même l'aggravation de la
maladie, d'où médocs, qui etc.. Car au dogme moqué par Molières ("je
préfère un malade qui meurt selon les règles qu'un qui guérit contre les
règles") s'ajoute à présent le marchandising des laboratoires qui poussent
les médecins à prescrire à outrance.
La corruption, puisqu'il faut appeler les
choses par leur nom.
http://ecologine.blogspot.fr
.
A cela s'ajoute que la médecine envisage le corps MASCULIN comme seul référent. S'il s'agit d'une femme, on y rajoute utérus, ovaires et seins, plouf plouf et c'est fait.. Ce n'est pas le cas XX n'égale pas XY bordel, ils le savent bien pourtant. Par exemple, ainsi que le montre une femme médecin qui a fait des recherches sur le sujet, les signes d'infarctus chez la femme ne sont pas les mêmes que chez l'homme. Ils passent donc inaperçus.. et les femmes meurent. Un autre exemple, comique celui-là : en cas de sciatalgie aiguë (douleur insupportable) un site intéressant (de médecins) recommande de "pousser" sur le muscle piriforme responsable de la tension du nerf, parfois inséré carrément dedans, parfois, et c'est mieux, juste au dessus. C'est ce muscle tendu qui donne les "sciatiques". Sauf que ce muscle et surtout ses tendons ne sont accessibles.. que par le rectum. Mmm pas génial de se faire en somme médicament enculer pour moins souffrir. Ça ne me tente pas trop. J'essaie simplement de me toucher le ventre côté hanche (par chance je suis mince, ça rentre bien).. et je sens en effet une tension, très profonde.. quasi inaccessible.. ET SOUDAIN J'AI L’IDÉE. Élémentaire, mon chez Watson. Par où selon vous une femme peut-elle atteindre son putain de piriforme sans avoir à passer par ces "extrémités" pénibles et humiliantes? Quel est notre gros avantage? Et bien aucun des médecins (pourtant pointus) n'y avait pensé !! L'anatomie féminine apparemment, ce n'est pas encore acquis. (Note, ce n'est pas douloureux et ça marche, mais pas très longtemps, deux heures ou plus, ce qui est tout de même appréciable! Note 2 : les douleurs d'une sciatique aiguë ressemblant à celles de l'accouchement -!- sans doute sont-elles reliées aux mêmes causes : la compression par le bébé qui descend de ce putain de piriforme et du sciatique qui va avec. 20 à 30 % -selon les études- des gens ont le nerf coincé carrément à l'intérieur du muscle, ce qui peut expliquer que les douleurs de l'accouchement soient différentes selon les femmes. Une chose est sure : c'est mon cas ! Une idée de thèse : établir statistiquement si les femmes qui ont eu des douleurs extrêmes lors de l'accouchement ont aussi eu tendance ensuite ou avant à faire des sciatiques. Qui y a pensé? Ce n'est peut-être pas un hasard si je ne suis pas médecin, et femme !
MAL DE DOS, SCIATIQUE, LUMBAGO, HERNIE DISCALE,
MON BANQUIER ET MON EX; UN COCKTAIL EXPLOSIF !
* Cela n'est pas le cas de tout, loin s'en faut, mais il faut sélectionner. Ainsi l'un explique-t-il (ce qui pour moi est éclairant) qu'une sciatique, cruralgie (la même chose mais côté interne et haut interne de la cuisse) ou même lumbago proviennent d'efforts intenses précédents durant lesquels le nucléus du coussinet inter vertébral s'est déchiré (c'est indolore) ce qui a rendu ensuite la "fuite", c'est à dire le glissement du disque plus facile, (en "hernie") au cours d'un geste anodin (ce n'est donc pas pas ce geste qui a généré le truc mais l'aplatissement et la déchirure du nucléus).. et indique-t-il des mouvements d'étirement (mais corrects, eux) intéressants, que, notons le, je faisais d'instinct, (moins sophistiqués cependant). Couché sur le dos, jambes pliées, saisir un genou et le tirer vers soi en pliant à l'équerre l'autre. C'est ainsi que je me suis aperçue que ma jambe droite ("saine") avait conservé toute ma souplesse (danse classique autrefois) MAIS AVEC LA JAMBE SCIATALGIQUE, il me manquait presque 20 cm de flexion (douleur de traction justement vers la fesse.) Les deux ne sont pas équivalentes, la droite a tendance à bosser beaucoup plus, d'où déséquilibre du bassin... favorisant les sciatiques. (Notons que ce déséquilibre pré existait sans doute à cause d'une scoliose, d'où sciatique! mais il a été renforcé même après "guérison", effet boule de neige et cercle vicieux.) A rééduquer donc. Mais doucement. D'autre part, ce site explique aussi que c'est AUSSI TOUT BÊTEMENT LE MUSCLE DORSAL, long, puissant, accroché à chaque crête vertébrale ! qui, trop tendu, (crispé au cours d'efforts particuliers par exemple) tire le dos en arrière, le cambre (lordose) exagérément, entraînant, le sagouin ! les disques avec lui... d'où l'ouverture du "soufflet" d'accordéon vers l'avant... et hop! glissement d'un coussinet vers l'avant aussi et douleur. C'est celui situé au "centre" de la cambrure, à son point le plus interne, vers la taille, c'est à dire celui qui va subir le plus de pression, qui va céder en général, surtout lors d'un retournement brusquement (effet "vissage"), générant la douleur fulgurante type coup de poignard si caractéristique (cédant lorsqu'on reprend une position droite). Or ce putain de muscle est sensible à ce qu'on appelle le stress et que moi j'appelle mon ex mari et mon banquier. Cela explique aussi un fait rigolo (enfin, rigolo!) : cela m'arrive quasi systématiquement dès que je l'ai vu, au cours d'une discussion (parfois même anodine, parfois hard) et parfois TOUT DE SUITE ! D'autre fois juste après. Une heure, ça va ; deux c'est risqué, et si ça s'étale sur trois jours, je suis "bonne" (à moins de rester ensuite sans bouger des heures et de faire très attention en me levant, toujours sur le côté, appuyée sur les bras et les jambes.) C'est le muscle dorsal qui s'est crispé et ne parvient pas à se détendre. Tout se tient. Du coup, il faut renforcer son muscle parallèle en avant, le ventral qui seul peut rétablir l'équilibre. Dos crawlé par exemple. Notons que ces mouvements jouent parfois sur un millimètre à peine et sont donc très difficiles à contrôler (et parfois passent inaperçus.) Et que ce qui vaut pour l'un ne vaut pas forcément pour l'autre (exemple du cheval, dont on dit le plus grand mal, et qui perso me soulage IMMEDIATEMENT et durablement, à condition de me tenir souple, (pas droite à l'anglaise comme on vous l'ordonne pour faire chic), les pieds biens appuyés sur les étriers, et de ne pas aller trop vite, les petits chocs souples encaissés par les cuisses et les bras, la position repliée (quasiment foetale) corrigeant la lordose et "décrochent" les coussinets vers l'arrière. Le pied !
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/05/dossier-mal-de-dos.html
samedi 26 octobre 2013
Teuta, reine illyrienne et pirate, 3ième siècle, qui combattit Rome
vendredi 25 octobre 2013
Au fond de la piscine, la marche, un coup de pied qui vous fait remonter en piqué
NON AUX MÉDOCS !
La marche, contre le mal être... et les orties ! Supposons que (c'est du moins l'impression que vous avez) tout s'écroule autour de vous, (''tout'' c'est à dire votre univers microcosmique mesquin mais qui vous bouche l'horizon...) votre maison saccagée, votre mec (ex écolo intégriste) avec une autre, vivant une petite existence bourgeoise de mondain friqué (double forfaiture), votre fils devenu autre lui aussi, un peu apolitique voire beauf (c'est le plus grave)... supposons de surcroit qu'un projet de construction de ceux-ci prévoit comme si c'était tout naturel l'abattage d'un vieil arbre (et de quelques autres) de votre jardin.. Vous touchez le fond? Oui, au départ. Puis c'est la bagarre... et ne serait ce que pour sortir d'un huis clos mortifère (un peu ''lancé'', votre ex vous a même crié qu'il vous souhaitait morte.. mmm !! et au cours d'un moment de déprime certes violent, votre fils vous a répondu ''à chacun merde'') bref rien ne va plus..
Et donc vous marchez, marchez : 5 km, puis 10, puis 13, 15... Une sorte de drogue. Et c'est presque le miracle, vous retrouvez les odeurs, les couleurs de l'automne, la splendeur du bois, la gentillesse des gens ''à chiens'', la vie toute simple de la nature rendue plus belle, plus consistante, par la conscience de sa valeur issue de la solitude même qui est vôtre.. et qui n'est plus désormais. Les arbres vous "parlent", du moins vous en avez l'impression.
Ajoutez à cela les orties (pas plus d'une semaine de suite, risque de surdose de vitamine A)... en soupe... et..
.. finalement, tout cela n'est que broutille. Après tout, qu'avez-vous perdu ? Un versatile sans consistance eidétique, un gamin pas très au point qu'il importe de ré éduquer, mais l'arbre, les arbres seront sauvés.. Les endorphines secrétées par la marche ont eu raison de ces conneries.
jeudi 24 octobre 2013
Selon que vous serez riche ou pauvre ... les "faitnéants" et les "malades".. Le complexe de Mikkiche.
Lorsqu'un homme (ou une femme) n'a pas le courage de travailler [ou n'est pas efficace] de faire le ménage ou de remplir ses papiers... s'il est pauvre et obscur, on dit qu'il (ou elle) est fainéant.. et on l'admoneste durement avec mépris ou condescendance. S'il est riche ou connu, on dit qu'il est dépressif, on le bichonne et on compatit. (S'il est fonctionnaire, on dit que c'est un salaud qui vit aux crochets de la société.) S'il est rrom, arabe ou noir, n'en parlons pas..
Vous avez remarqué ? Tel ou telle bourge qui n'a jamais bossé de sa vie et n'envisage même pas que pour elle une telle déchéance fût possible n'aura parfois pas de mots assez durs pour agonir son employée de maison ou son valet qui n'ont pas trimé suffisamment.. ou le mendiant réclamant son obole.
Ce sont souvent ceux qui en font le moins qui accablent le plus cruellement les "paresseux" ; les sales, le défaut d'hygiène (chez d'autres) ; les voleurs qui sont les plus âpres à défendre leur butin; à agonir le vol (lorsqu'ils en sont victimes!); les hors-loi, les délinquants ; et parfois les ex immigrés, les sans papiers etc.. Étrange, non? Ça s'appelle le complexe de Mikkiche, une variante plus intelligente du complexe de Stockholm (lien)
Exemple : tel qui a vécu (ou vit encore) dans des conditions d'hygiène déficientes sera le premier à pointer la (soi disant) "saleté" d'un autre ou d'un groupe ethnique. (Principe : il/s puent, moi pas.)
... Tel qui a tenté d'accaparer un chemin communal en toute illégalité, se battra ensuite pied à pied, 50 cm à 50 cm contre qui l'a réouvert, défriché puis métré, hurlant à l'inacceptable "accaparement de son bien". .. et menaçant d'assigner. (Lien)
... Tel délinquant convoqué pour vol au Palais de Justice fera un scandale parce que toutes les audiences ont été reportées (travaux urgents -amiante-). "Les fonctionnaires, tous des fainéants, des voleurs de l'argent public.. on lui fait perdre son temps, rater des affaires (!)" etc.. (Lien)
Tel ex immigré devenu (petit) propriétaire immobilier expulsera de son propre chef (en toute illégalité) un sans papier d'un local commun à une copropriété etc..
Tel autre n'aura pas son pareil pour insulter les "caraques" c'est à dire les pauvres récemment arrivés dans un village contraints de vivre dans des conditions précaires (dont il fut récemment). (Lien)
Tel qui vit d'aides sociale, pour dézinguer les "profiteurs" etc..
mercredi 23 octobre 2013
Noir désir et le bon Cantat
On parle tant et plus de Noir désir et de la célébrité de Cantat... Que je me dois de faire cet aveu un peu humiliant : avant qu'il ne massacre Marie Trintignant, je croyais qu'il s'agissait d'une marque de chocolat ou de café.
lundi 21 octobre 2013
Sur le viol. Le physique de l'emploi? non
De la brute ignare avinée au jeune homme chic de bonne famille voire carrément play boy.. Du père de famille nombreuse chantant à la paroisse en passant par le vieil instit besogneux.. et du militaire décoré pour actes de bravoure à la petite frappe de banlieue, les violeurs n'ont pas de profil type, d'où le danger. Détournement de la pulsion sexuelle ? (On dit ''pervers''.) Parfois (les pédophiles). Mais la plupart du temps la jouissance est secondaire (exemple des viols homosexuels en prison, en temps de guerre, au cours de bizutages etc... par des hétérosexuels ''purs'')... ou des viols à la ''chaine'' (représailles de caïds, vengeances claniques etc..) au cours desquels il n'y a ni pénétration directe ni éjaculation.
De même leurs proies. Le viol est un acte de guerre, de prédation et non un acte sexuel.
dimanche 20 octobre 2013
Dé fense des violeurs, manuel
A partir du texte d'Inna Schevchenko (femen)
__________________________________________________________
En raison de leur sexe et de leur psychologie, les violeurs sont victimes de pulsions particulières, pour eux très préjudiciables car parfois la prison s'ensuit, et on sait hélas ce qu'il risque de leur advenir alors. C'est inacceptable. Voici donc un petit manuel à leur attention pour leur éviter ces drames.
Défense des violeurs |
Pas simple d'être flic.. Il faut faire attention à ne pas la toucher où il ne faut pas et en plus on se fait ridiculiser.. |
En raison de leur sexe et de leur psychologie, les violeurs sont victimes de pulsions particulières, pour eux très préjudiciables car parfois la prison s'ensuit, et on sait hélas ce qu'il risque de leur advenir alors. C'est inacceptable. Voici donc un petit manuel à leur attention pour leur éviter ces drames.
Lorsque vous êtes chez vous, assurez-vous que toutes les issues sont soigneusement fermées.
Équipez vos fenêtres de volets et rideaux afin d'éviter
toute tentation provoquée par des passantes aguicheuses dans
la rue ou des voisines d'en face à la conduite indécente. Affichez sur votre boîte aux lettres et votre porte votre condition de violeur, cela permettra aux
femmes d'éviter de venir vous provoquer cruellement. Restez cloisonné un maximum dans un appartement sans
fenêtres afin d'éviter tout contact avec nichons, cul, chatte et tout ce qui peut vous blesser durement. Optez pour les courses en ligne et un travail à
domicile. En cas d'envie pressante n'hésitez pas à faire usage de votre main
(voire des deux). Pour plus d'information sur la
masturbation cliquer ici.
Lorsque vous sortez, évitez les lieux peuplés, le métro, le bus, les cafés, les rues
marchandes, bref tout endroit où vous seriez susceptible de croiser une
femme ou même un homme. En cas d'obligation de présence dans un lieu de forte affluence nous vous conseillons le port d'œillères
voir d'un bandana sur les yeux pour les violeurs les plus avancés. Vous
pouvez aussi vous munir d'une canne pour
non-voyants. En cas de pulsion accompagnée d'érection, pensez très fort à
quelque chose qui vous dégoûte : Manuel Valls, Alain Delon, Le Pen, Miley Cyrus ou la dernière fois que vous avez eu la diarrhée... Faites preuve d'imagination. Si rien n'y fait, afin de prévenir du danger, criez
"BAISER, BAISER, BAISER" et rendez vous au poste de police le plus
proche. (Effet garanti.) Nous espérons que ces conseils aideront les nombreux violeurs
victimes de la débauche et de l'intolérable et constante provocation des femmes qui
n'hésitent pas à vivre seules, à découvrir leurs jambes et à circuler librement dans la rue voire à se baigner en maillot ou pire, et ceci en totale impunité. Y a pas de justice.
Violeur, nous te soutenons.
Léonarda, une valls à trois temps. Défense de Manuel Valls
La xénophobie, l’exclusion ont créé une névrose collective chez
leurs victimes qui les fonde à haïr l’étranger, le pauvre, le noir, le juif, le
racisé en général, (c'est-à-dire eux-mêmes ou leurs ascendants) par un phénomène
de rétractation du moi (la honte).. S’ensuit une incapacité à sortir de
son insularité (solitude) symbolique intolérable. La seule valeur étant le "de
souche", le blanc, le non juif, le riche etc.. le racisé se prend à haïr
le nègre, le juif, le pauvre c'est-à-dire à transférer sur d’autres sa propre
souffrance, se montrant alors souvent plus virulent encore que ceux qui l’ont
anéanti.. dans l’espoir toujours vain qu’il sera fait une exception pour lui
étant donné sa servilité et sa diligence à adhérer aux valeurs de ceux qui
dominent…D'après Franz Fanon, "Peau noire masque blanc"..
samedi 19 octobre 2013
La république démocratique du Congo, génocide
Lien avec l'article de base*
D'après FREMONSA
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les Kongolaises ne sont pas violées, ce qui se passe est beaucoup plus macabre, beaucoup plus barbare et plus tragique. C'est un génocide. Ceux qui commettent ces actes ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Cela devrait avoir une autre qualification. Selon le docteur Mukwege Denis la quasi totalité des ses patientes sont victimes des RWANDOPHONES en armes. Il s’agit :
Des Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en public et toujours en présence des proches, les femmes sont violées par plusieurs hommes. Des qu’ils ont fini (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils les mutilent en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre etc.. Voire un coup de feu dans le vagin. Ou ils les suspendent en l’air en les attachant aux poignets pendant des heures de sorte qu'elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains. Ou ils obligent un ou des membre ou des membres de la famille à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà violées à plusieurs sous peine d'être abattus froidement sans sommation. Puis le corps est découpé à la machette dans le but terroriser les autres.
De même pour les paysannes qu'ils attendent dans la brousse. Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérait une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de femmes dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
* Cet article -non modifié quand à son sens- méconnait le fait que de toutes manières, la plupart du temps, le viol n'est pas un acte sexuel mais un acte de guerre, de génocide, ou seulement de pouvoir, un acte symbolique, dont le but est de terroriser tout un peuple pour le faire fuir ou l'anéantir.
Ce
qui suit est insoutenable ; âmes sensibles ne pas s'abstenir... ce que vous
ressentirez n’est rien à côté de ceux qui subissent. L’humanité en nous ne peut pas détourner
le regard. Nous sommes tous responsables.
Voilà
la réalité. Un même dessein qui
conduit au même destin de morts et de souffrances de millions de personnes dans le silence des médias. UN GENOCIDE.
LA RDC N'EST PAS LA CAPITALE MONDIALE DU VIOL, C'EST PIRE.
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les Kongolaises ne sont pas violées, ce qui se passe est beaucoup plus macabre, beaucoup plus barbare et plus tragique. C'est un génocide. Ceux qui commettent ces actes ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Cela devrait avoir une autre qualification. Selon le docteur Mukwege Denis la quasi totalité des ses patientes sont victimes des RWANDOPHONES en armes. Il s’agit :
- Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de « banyamulenge » et « banyabwisha »,
- Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,
- De l’opposition armée au régime en place à Kigali composé principalement de Hutus installé dans les forets et les montagnes de l’est de la RDC,
- De l’opposition armée au régime en place a Bujumbura composée principalement de Hutus installés dans les forets et les montagnes de la RDC,
- De l’armée régulière de la république du Rwanda et quelque fois du Burundi. Les Ugandais n’y participeraient plus depuis des années,
- Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus manipulés par le régime en place à Kigali,
- Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi. Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Des Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en public et toujours en présence des proches, les femmes sont violées par plusieurs hommes. Des qu’ils ont fini (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils les mutilent en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre etc.. Voire un coup de feu dans le vagin. Ou ils les suspendent en l’air en les attachant aux poignets pendant des heures de sorte qu'elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains. Ou ils obligent un ou des membre ou des membres de la famille à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà violées à plusieurs sous peine d'être abattus froidement sans sommation. Puis le corps est découpé à la machette dans le but terroriser les autres.
De même pour les paysannes qu'ils attendent dans la brousse. Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérait une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de femmes dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
Les
hommes qui tentent de les défendre sont criblés de balles aux jambes et achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en
petits morceau à la machette. Les gisements
miniers ne sont jamais loin.
Depuis
2009, Refugee Law Project, une ONG
Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide
aux hommes violés dans l’Est de la RDC (ils ont
besoin d’une assistance médicale particulière.) Selon eux, un peu plus de 25% des hommes installés dans les camps de refugiés en Uganda ont été victimes
de viols par des Rwandophones en
armes.
Des centaines de milliers de Kongolaises ont eu leurs entrailles déchirées, profanées et vivent un
traumatisme qui n’a pas de nom parce que leurs bourreaux
rôdent toujours. A n’importe quel moment, à n’importe
quel carrefour, elles peuvent les croiser.
Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir
passe un séjour en RDC à l’hôpital de Panzi :
(...) Il ne serait jamais venu à
l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de
l’épidémie de viols en 1996.
«
Je voyais des femmes qui
avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se
rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs
enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient
commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non
seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec
des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe
était utilisé comme une arme bon marché. «
Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela
détruit tout le
monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme
se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation
des enfants est encore pire. La plupart du temps,
lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus
capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour
satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour
détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont
détruites. »
(…) Lorsque débute la conversation,
Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. «
J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de
Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous
passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats
nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses
enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et
mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a
refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant.
» Le
corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent
d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me
dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger
ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite
massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa
fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol
comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils
m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés.
» Nadine
se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de
souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair
qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que
j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose
que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert
une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à
terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le
manger. »
(…) Le
Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu
autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de
colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu
l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai
reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous
allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai
fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son
problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
(…) J’interroge
le docteur à propos du dirigeant
congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans,
est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu
démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix
». Les choses se sont-elles améliorées ?
«
Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats
n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais
des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon
travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la
situation est toujours très dangereuse. «
Des membres de la communauté
internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils
mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour
aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici.
Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...)
« Je les remets sur pied et les renvoie chez
elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne
subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont
revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la
première. »
Plus
haut, nous avons eu a citer les faux Mai
Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Kongolais (les
vrais) ne peuvent pas violer ou abuser sexuellement, ni voler les biens
d’autrui. Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en
asperger. Selon leur croyances spirituelle, le résultat est
l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent
le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en
Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une
condition sine qua non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire
encore une femme d’autrui. Comme dans toutes les
pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la
réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact physique
avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences
du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui
ne les observe pas.
En
conclusion, nous pouvons affirmer qu’au vu de
ces atrocités et le fait que les gisements miniers soient
toujours à proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une
arme de guerre. Nous sommes en présence
d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques
rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans
le but d’avoir la main mise sur les richesses du
sous-sol et du sol des terres de cette nation.
Honte à la Communauté Internationale car
elle assiste en silence à ce Génocide.
Nous
voulons juste vous rappeler une dernière chose: à chaque fois que vous utilisez votre cellphone-GSM, a chaque
fois que vous allumez votre ordinateur, chaque fois que vos enfants
s'amusent avec leur jeux vidéo, chaque fois que
vous portez vos bijoux en or ou en diamant, chaque fois que
vous prenez l'avion, chaque fois que vous allumez votre écran
plat géant,..., et que vous ne posez jamais un acte pour
mettre fin a cette tragédie, et bien vous êtes COMPLICE.
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