vendredi 5 décembre 2014

Faena 7, amère victoire, pour 1000 E

Les "faenas" précédentes mais d'abord le "J'accuse" (1)
(1) http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/harcelement-et-maltraitance-economique.html
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-4.html
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-5.html
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-6-ca-se-gate.html 
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/12/faena-lestocade-par-le-toro.html
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/12/faena-7-amere-victoire-pour-1000-e.html  (celle-ci) 

Le 5 décembre exactement c'est à dire aujourd'hui .. appel. [Note : l'affaire a commencé le 21 Novembre, voir "dialogue illustratif, épisode 1". Cela fait donc 14 jours!!] Elle a appelé régulièrement même après la dernière scène [L'estocade par le toro non surlignée] certains matins pour lui demander s'il avait des nouvelles de l'avocat pour le divorce, en vain, et aucun rappel évidemment et sans doute l'a-t-il black listée car parfois elle ne parvient même pas à entendre de sonnerie et à laisser un message, comme à chaque fois qu'il est question d'argent avec lui -une passion comparable à celle du héros de Molières- (voir épisodes précédents).
-Allo. Ça va? (Voix normale, quasi amicale, malgré la teneur de la dernière conversation! (lien)
- Laisse tomber [qu'il lui demande amicalement comment elle va après qu'elle lui ait demandé de l'argent -son argent aussi- et qu'il eût refusé, y compris lorsqu'elle s'était abaissée à le supplier -elle avait faim-.] Tu as vu l'avocat? [Cela fait dons 10 jours qu'il promet... et rien.] Il t'a rappelé? [Sec. Elle a hâte que la discussion s'arrête, redoutant qu'il ressasse toujours les mêmes propos -parfois abominables-.]
-Non. Il ne me plaît pas (!!!) [Elle sourit intérieurement : l'avocat ne lui plait pas! lui aurait-il avoué carrément qu'il ne pourra pas couper au partage de leurs biens et surtout à une indemnité compensatoire qui lui fait horreur?!]... euh...  je vais en chercher un autre mieux, j'ai demandé à des amis, on cherche.. [Grosse affaire!! Il cherche la perle rare, celui qui lui fera couper à ce qu'il redoute à en perdre la vie : devoir lâcher une partie de "sa" cassette -en fait la leur- ; cela fait 15 jours que les faenas ont commencé. Par ailleurs il était au service -plus ou moins juridique- des contrats appelé glorieusement "stratégie" pour les opérateurs -donc cadre sup- aux télécoms !!]
-Ça prend du temps dis donc ! Une épopée. La toile de Pénélope. [ Note : Il refuse de divorcer pour ne pas avoir à lui verser d'indemnité... ni si possible partager leurs avoirs qu'il a placé dans des SCI où elle n'apparaît pas.]
-Oui mais je m'en occupe (!) Cependant il faut qu'on soit d'accord avant, évidemment.
- Tu m'as appelée pour me répéter ça? [Note : Inlassable, sans jamais RIEN LÂCHER, il est capable de répéter, répéter à l'infini DES HEURES ENTIÈRES ET SUR PLUSIEURS JOURS les mêmes formules exactement jusqu'à l'épuiser -lui, si fatigable physiquement au point qu'il doit s'allonger dès qu'il a planté un clou... lorsqu'ils 'agit de sa cassette, tient le coup sans faiblir ... jusqu'à ce qu'elle hurle d'énervement, c'est le but, afin qu'elle cède. Ça a marché : elle ne lui avait jamais rien demandé jusqu'à ces jours ci, pendant 13 ans.]
- Euh... c'est important qu'on soit d'accord. Ça va? [Ouf, il ne s'est pas lancé dans la litanie habituelle: il faut qu'on soit d'accord, pas d'indemnité compensatoire -même s'il a 4000 E/mois de revenus et elle 1200- puisque tu as des biens familiaux et quant aux partages de nos biens... enfin soi disant nos! je dirais plutôt les miens, et bien c'est idiot il n'y avait presque rien quand tu es partie.. etc.. Non, là, il la lui joue bon mari inquiet attentif, ce qui est tout aussi odieux étant donné son attitude.. (!!)]
-Tu sais très bien ce qui en est.. Ça suffit. Ne me demande donc pas si ça va. Excuse moi il y a du bruit : les travaux.
- Parce que tu fais des travaux? (!!?) Encore ? (Note : ce sont les mêmes! Il fait l'imbécile, cela fait 15 jours qu'elle lui en parle et c'est la raison de son état financier.)
- Tu le sais aussi. Et j'ai besoin d'argent pour ça.
- Mais tu ne les as pas finis? (!!) (Sans doute escomptait-il que tout serait achevé en quinze jours, plus de problème, elle s'arrangerait pour s'en sortir, elle était si débrouille, quitte à coucher avec le maçon, tiens ça se fait, c'est très tendance ici?)
- Non. Et redite, j'ai besoin d 'argent..
-Écoute, tu t'imagines que j'ai des milles et des cents mais en réalité... je n'ai pas grand chose.. tu sais.
-Juste 2500 E de retraite par mois et en tout 4000 de revenus. Bon, alors laisse moi et  (elle va raccrocher, mais il enchaîne.)
- Mais j'ai les enfants ... des charges [Le ton est totalement différent -voir les précédentes faenas-. Ne dirait-on pas qu'il se justifie presque? Elle attendait l'enchaînement habituel de la tirade c'est à dire : "j'ai bossé pour ça, toi tu n'es qu'une ratée minable jalouse ne compte pas sur moi pour assumer ça.. je ne te dois rien et tu n'auras rien etc.. " Que s'est-il passé? L'avocat, celui "qui ne lui plaît pas" l'a-t-il averti du risque qu'il prenait en refusant de lui donner la partie de leur argent qui lui revient... et même de lui venir simplement en aide alors qu'elle en est réduite à la misère? A-t-il peur à présent qu'elle ne fasse contre lui un référé pour non contribution aux charges du ménage?]
- Arrête. Tu sais très bien que non [en réalité, il exploite leur fils plus qu'il ne l'aide, le traitant plus ou moins comme son souffre douleur en remplacement de sa femme partie, -raté, minable, il n'est pas original dans l'insulte..- mais à présent le jeune homme, épaulé, se défend. Là, il tente comme à chaque fois de diviser, c'est à dire de la braquer contre Dimitri -et réciproquement- : le fric, c'est lui qui l'a - qui l'a accaparé- et le distribue à son bon plaisir, parcimonieusement, faisant valoir à chacun que l'autre devait également être tenu en compte, justification pour ne rien donner (!) aux DEUX !!! n'hésitant pas à mentir ou à laisser croire des mensonges : ainsi crut-elle longtemps que les revenus d'un appartement à B allaient à leur fille et se sentit-elle ulcérée de cette "injustice" en la défaveur de leur fils alors qu'en réalité, c'était lui qui depuis le début empochait les deux loyers !!! double avantage : braquer mère et fils contre la fille et vice versa, les deux enfants l'un contre l'autre -notons que personne n'avait osé parle !! demander!!- et la mère contre ses deux enfants... et surtout ne rien débourser.]
 Si c'est tout ce que tu as à me dire.. (elle s'apprête à raccrocher.)
- Non, mais pour les travaux, je ne te donnerai rien, tu n'as qu'à faire un emprunt.
- On ne me prêtera pas avec mes revenus.
- Sur la maison.. L'hypothéquer.
-Non, je ne le ferai pas. C'est inutile puisque théoriquement j'en ai, de l'argent je préfère crever de faim. (Elle va raccrocher, mais il ajoute assez vite:)
- A ton gré si ça te dit. Mais pour manger, je veux bien t'envoyer quelque chose...  (!!)
-Je ne vois pas comment dissocier les deux puisque je ne me nourris qu'à peine justement parce que j'effectue les travaux.
- Ah non, je ne veux pas que cela serve à ça, aux travaux, ça non ! c'est à toi d'assumer.. Mais pour toi, c'est peut-être différent (!) ?!!! [On sent qu'il est déçu, il lui manque un orgasme, il s'attendait à ce qu'elle le supplie encore en encore et ma foi, ces prestations étaient bien agréables le soir avant ou après le cinéma avec Colette gantée chapeautée qui l'attendait docilement en bas dans le jardin mais là, plus rien, le lièvre trop durement coursé est tombé d'épuisement on ne peut plus jouer avec, dommage, c'était si drôle de l'entendre couiner de douleur... il a juste été un peu trop fort sinon il pouvait encore se régaler... Mais ça va s'arranger. Il a une idée.. -Ou était-ce déjà calculé?-]
- Bon alors arrête : ne compte pas sur moi, je ne te supplierai plus, c'est fini.. Ça a eu l'avantage de me faire voir ce que tu valais, ce que tu étais. C'est fini. (Elle s'apprête à raccrocher, zut, il ne pourra plus s'amuser et vite il enchaîne, en l'appâtant, tant pis ça lui coûtera un peu mais si peu :)
- Mais je peux quand même t'envoyer quelque chose pour toi, pour que tu manges.. s'il est vrai que tu es dans le besoin évidemment.. ça, d'accord.. [Oui, c'est sûr à présent -songe-t-elle, au plus bas de la tristesse et de la honte- l'avocat a bien joué son rôle, il doit avoir une sacrée trouille pour céder ainsi, même une miette -car il en est toujours à la miette près, son avidité n'a pas de limites*- jamais il n'avait parlé aussi clairement. Jamais il n'avait dit "d'accord" de cette manière, nette et surtout audible! Enregistre-t-il? Peut-être. Il insiste trop sur le "si tu es dans le besoin" et surtout articule tout à fait correctement ce qui n'est absolument pas dans ses habitudes.
]
- Combien?
- Mille E..
- Fais le. Mais c'est insuffisant tu le sais.
- Mais comment te les envoyer?
- Tu les apportes à la banque c'est tout, c'est compliqué? Quand?
- Demain. (Demain ! ça a été dit nettement!)
- OK. Elle raccroche.

Nulle joie, elle est au delà de tout sentiment, cet argent salvateur arraché au terme de telles humiliations, elle n'en veut plus, préférant périr de faim. Lorsqu'elle songe presque avec épouvante à quel point il lui a fallu s'abaisser pour l'obtenir -une somme pour lui dérisoire-, s'humilier [ce qui n'a servi à rien qu'à lui faire plaisir, car il adore la voir ramper à terre devant lui -d'autres aussi certes mais surtout elle, l'orgueilleuse dont il redoute le mépris et l'intelligence-]... et pour finir il avait fallu le menacer [là par contre, ça avait servi car s'il est dur et même cruel vis à vis des faibles -ou de ceux et surtout celles qu'il croit tel/les, elle par exemple lorsqu'elle le suppliait parce qu'elle avait faim- il flagorne volontiers les forts ou ceux qu'il croit tels.. Mais -elle sourit malgré sa peine- comme heureusement il n'est pas très malin, il se trompe parfois et ne parvenant pas à s'adapter à l'évolution de l'autre, reliée justement à ses propres cruautés, la dialectique n'est pas son fort et surtout les gens ne l'intéressent pas suffisamment, il commet des erreurs de stratégie lourdes.] En fait il n'a cédé, et encore de manière minime que devant la force de la Loi. Sans cela, elle en est certaine à présent, il l'aurait laissée crever sans un regard et même surement avec joie, elle se souvient de ces coups d’œil cruels par côtés derrière ses lunettes qu'il lui lançait lorsqu'il l'insultait et que, ne la voyant pas réagir, il en remettait une couche... comme pour vérifier jusqu'où elle encaisserait sans piquer la crise attendue [qui lui aurait enfin permis de la faire enfermer, et plus de problème de cassette car chez lui c'est sans doute à l'origine de tout.] L'horreur, le père de ses enfants, celui avec qui elle a vécu toute sa vie.. Son tremblement ne cessera pas. Elle n'en veut plus. Un écœurement comme jamais. Elle eût préféré qu'il n'appelât pas, même pour céder -si l'on peut dire-. Elle se dégoûte ; il la dégoûte par trop. En finir. Le Réboulet, on n'en réchappe en principe pas. Mourir ou le tuer. Non!! Jamais.

* Un jour dans Montparnasse, ayant oublié sa carte et ayant besoin d'argent -une faible somme, 5 euros- elle les lui demanda. Comme il a horreur de ça, ("jamais tu n'as ta carte lorsque tu es avec moi, c'est bizarre, comment aurais-tu fait si etc..) elle lui promit de les lui rendre... et oublia ! Quelque temps après, il lui demanda d'aller payer en liquide un voyage qu'il allait faire au Brésil à une agence tenue par une amie à lui et pour cela lui donna une enveloppe avec l'argent, environ 1300 E... Elle la remit à Samira, qui, femme d'affaires avisée, recompta soigneusement devant elle... ce qui la choqua un peu. Elle avait raison : il manquait 5 Euros! Confuse, elle s'excusa puis n'y pensa plus. Mais au cours d'une scène, toujours au sujet de l'argent, il lui reprochait de toujours commettre des erreurs de calcul dans ses comptes -ce qui est vrai-, elle rétorqua, agacée, que tout le monde pouvait en faire, des erreurs, ainsi lui même etc (elle lui compta l'anecdote) ... et sa réponse la stupéfiait toujours 15 ans après -et l'avait mise très mal à l'aise-: "Mais tu me les devais, ces 5 Euros !!!"


Le dossier

http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/racamier-la-perversion-narcissique.html

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