La notion de pervers narcissique est ambiguë : le narcissique est en général plutôt un/e bon type., il/elle se trouve beau, sublime, veut l'être (ou le paraître) encore davantage, et davantage encore à l'infini et FAIT TOUT POUR (parfois en effet des performances). Son talon d'Achille est qu'il peut être jalous/e si d'aventure quelqu'un/e ose briguer la place qui lui revient de plain droit et là devenir pervers, mais un pervers "secondaire", qui en principe ne s'attaque qu'à UNE victime ou à un petit nombre. [Cependant il vieillit mal, ses rivaux/ales devenant tous les jours plus nombreuses et plus dangereuses.]
Le narcissique aime faire jouir, ne serait-ce que de lui-même et de son excellence... tandis que le pervers aime faire souffrir. Deux notions incompatibles donc. Peuvent-elles parfois se rejoindre?
Le pervers se complait dans la souffrance en elle-même et ses victimes peuvent être à la fois nombreuses et diversifiées : ce qu'il aime, c'est la zizanie qu'il met, la douleur ou l'humiliation qu'il inflige, peu importe à qui, même si par la suite ses proies vont se spécificier -animaux, enfants, femmes, SDF, hommes n'importe quel gibier mais si possible sans défense fait l'affaire.- C'est un être incapable d'aimer voire de VOIR l'autre, une sorte d'infirme affectif (ce que n'est pas le narcissique ou pas aussi totalement car s'il s'aime d'abord lui -ce qui n'est pas incompatible avec quelques complexes sur un certain plan, physique ou intellectuel- il peut aussi en aimer d'autres à condition qu'ils/elles ne soient pas des rivaux/ales, constituant autour de lui une sorte de Cour d'admirateurs -hypocrites-intéressés ou juste longanimes-, Cour à laquelle il peut être -relativement- dévoué/e.)
Si le narcissique se veut et se croit sublime, le pervers lui, n'est que "complexe" et il sait au fond de lui qu'il est il est handicapé -mais ne se l'avoue ni ne l'avoue jamais- : donc pour vivre, il a un besoin vital de l'autre, ou plus exactement d'UN/e autre qui le porte (le narcissique a besoin des autres, mais pour l'admirer). Tous nous avons besoin pour vivre des autres et vice versa, mais le pervers a besoin D'UN/E SEUL car il se défie des rapports humains intimes et les évite autant que possible, se mettant toujours à distance -son ironie souvent sarcastique et glaçante dès que le rapport se fait trop direct ou personnel est révélatrice-. Il met un sas de permafrost autour de lui : on n'a pas envie de l'aborder, seuls des êtres particulièrement chaleureux y parviennent -ce qui lui convient tout à fait-. Cet autre dont il a un besoin vital, il va alors le vampiriser et le détruire (en tant qu'être)*... mais comme il est son pilier, il va SE DÉTRUIRE EN MÊME TEMPS. Le pervers, souvent suicidaire (conduites à risques) rappelle l'histoire africaine du scorpion qui demande à l'éléphant de le porter sur son dos pour traverser une rivière, la pachyderme refuse d'abord -et si tu me piques?- et le scorpion répond judicieusement que ce serait se condamner lui aussi à la noyade... donc l'autre consent.. et au milieu de la traversée, le scorpion le pique tout de même.. L'éléphant s'exclame : mais pourquoi? Nous allons mourir tous les deux!" à quoi le scorpion lui rétorque "je sais mais ça m'a fait tellement plaisir." Le pervers est suicidaire... mais par personne interposée en quelque sorte, femme, enfant.. et il va jusqu'au bout.
Pire: ce "pilier" qui le soutient, il va faire mine, surtout en public -mais même en privé- qu'il n'est qu'un personnage secondaire sans importance pour lui, un infantile qu'il a en quelque sorte recueilli par pure bonté d'âme, inversant comme toujours les situations sans la moindre vergogne, (en ce sens il est hallucinant), y compris devant des évidences les plus criantes -à l'exemple de celle qui va me reprocher par écrit en un charabia incompréhensible, d'être confuse et embrouillée (!).. ceci sur un forum et de surcroît répliques après répliques (!) ; ou celui qui s'est fait renvoyer pour incompétence et paresse qui va clamer partout que "désormais il refuse absolument de travailler pour Mme X qui l'en supplie pourtant..."-
En général, inquiet -sachant, lui, le besoin qu'il a de sa caryatide- le pervers a prévu une parade, une "TR" (titulaire remplaçante), un pilier de secours. Là, s'il y a urgence, il ne se montre parfois pas trop regardant : il ne peut vivre seul, il ne tient pas debout, vite il lui faut une étaie. (A aucun moment il n'avait pu croire que sa compagne le quitterait, on ne le quitte pas, lui (!) et même averti, il en est stupéfait.) Car paradoxalement, le pervers, ce chef, autoritaire et omniscient s'adapte remarquablement à chacune de ses recrues, presque soumis : c'est ainsi que le militant gauchiste courageux et intègre va sans transition ni complexe se muer en bourgeois bobo arrogant et fier de l'être (en fonction de sa nouvelle..)
Un ectoplasme. Il n'a pas de "fixe" en fait de personnalité. Il peut d'ailleurs être les deux personnages à la fois successivement et cela aussi lui convient, gauchiste écolo avec l'ancienne -Cévennes et feu de bois- et bourgeois St Germain avec la nouvelle -résidence luxe et abonnement ciné-. C'est un enfant (égoïsme, illusion de toute puissance) qui n'a jamais mûri et le décalage entre son être réel (enfant ou handicapé d'une manière ou d'une autre) et les exigences qui lui sont imposées par la société ou son milieu social l'épuisent et le déchirent. Le pervers est un épuisé chronique, c'est ce qui le conduit à chercher un pilier.. mais en faisant mine d'en être un, lui.** C'est le complexe de Torvald ("Maison de poupée".) En ce sens, les femmes sont plus favorisées que les hommes car le personnage de femme-enfant n'est pas socialement dévalorisé voire plutôt considéré comme sexy tandis qu'un homme enfant est méprisé (lopette, tapette, ridicule.) Elle n'auront donc pas à avancer masquées.) Une ses raisons peut-être pour laquelle leur quantum est moins important.
*si bien que les plus organisés ont en arrière boutique des "rechanges" pour le moment où l'autre n'aura plus de jus, ce qui explique leurs infidélités.
** Mon ex mari qui pourtant avait l'air fort satisfait d'avoir trouvé un boulot assez top -ce dont je me foutais puisque je voulais comme lui (disait-il) vivre dans le midi, et simplement (1)- lorsque nous eûmes notre fille -je n'avais moi que ma bourse d'agrégative- ne cessait de clamer qu'il allait quitter son travail, qu'il n'en pouvait plus, qu'il ne voyait pas de raison etc... (et dans la même veine, il avait refusé que nous prenions un appartement jusqu'à la fin : nous avons aménagé -dans un taudis, par son fait, il ne voulait pas dépenser- à la veille de mon accouchement, nous étions jusqu'alors dans une chambre de cité U!!) Le pervers joue pour la galerie au caïd protecteur -et au début dans l'intimité également- puis, pris à son propre jeu, affolé, ou ayant prévu le coup (?) se défausse -en privé- : une famille, oui, mais l'assumer, jamais, il est LIBRE, lui -pas les autres qui eux sont contraint/es d'assumer doublement. Inquiétant. Tel celui qui, se prétendant alpiniste chevronné, vous demande de vous encorder et qui, au milieu de la falaise, coupe la corde car il veut être libre enfin. Certes il a raison mais... On apprend petit à petit à ne jamais lui faire confiance; s'engager avec lui... sans mesurer toutefois jusqu'à quel point il peut aller. (La mort.)
(1) Pendant 20 ans, je dis bien 20 ans, il me l'a promis... pour "d'ici peu", au début, deux ou trois mois, puis quelque temps, un an, ensuite, "dès que ma mère ira mieux" etc.. J'hésitais à m'intégrer à la ville : à quoi bon puisque... et finalement j'ai compris.. ce qui ne l'empêchait nullement de réitérer ses promesses auxquelles je ne croyais plus. Mais lorsque, à bout, -car en plus il n'était jamais à la maison -forcément, un tel taudis!- accaparé par sa "famille" comme il disait, c'est à dire sa mère et ses sœurs- je l'ai prévenu que j'allais en trouver un autre... et que j'ai en effet rencontré un collègue à la fois beau, brillant, séduisant dont je suis tombée amoureuse folle -et vice versa-, il s'est ÉTONNÉ (comment avais-je pu lui faire ça? moi?) et a maigri de 13 kg en un mois... alors que je pensais plutôt arranger ses affaires : à lui sa maman, ses frangines et ses affaires au L. et à moi la liberté et Didier. Et lui qui affirmait ne pas pouvoir trouver un travail équivalent à sa Suffisance dans le Midi, s'en est immédiatement trouvé un parfaitement à sa hauteur... à Tahiti. Bizarre, non? J'ai pourtant cédé, quitté Didier la mort au cœur et lui aussi, puis je suis partie seule avec mes enfants dans le midi.
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LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/racamier-la-perversion-narcissique.html
Si le narcissique se veut et se croit sublime, le pervers lui, n'est que "complexe" et il sait au fond de lui qu'il est il est handicapé -mais ne se l'avoue ni ne l'avoue jamais- : donc pour vivre, il a un besoin vital de l'autre, ou plus exactement d'UN/e autre qui le porte (le narcissique a besoin des autres, mais pour l'admirer). Tous nous avons besoin pour vivre des autres et vice versa, mais le pervers a besoin D'UN/E SEUL car il se défie des rapports humains intimes et les évite autant que possible, se mettant toujours à distance -son ironie souvent sarcastique et glaçante dès que le rapport se fait trop direct ou personnel est révélatrice-. Il met un sas de permafrost autour de lui : on n'a pas envie de l'aborder, seuls des êtres particulièrement chaleureux y parviennent -ce qui lui convient tout à fait-. Cet autre dont il a un besoin vital, il va alors le vampiriser et le détruire (en tant qu'être)*... mais comme il est son pilier, il va SE DÉTRUIRE EN MÊME TEMPS. Le pervers, souvent suicidaire (conduites à risques) rappelle l'histoire africaine du scorpion qui demande à l'éléphant de le porter sur son dos pour traverser une rivière, la pachyderme refuse d'abord -et si tu me piques?- et le scorpion répond judicieusement que ce serait se condamner lui aussi à la noyade... donc l'autre consent.. et au milieu de la traversée, le scorpion le pique tout de même.. L'éléphant s'exclame : mais pourquoi? Nous allons mourir tous les deux!" à quoi le scorpion lui rétorque "je sais mais ça m'a fait tellement plaisir." Le pervers est suicidaire... mais par personne interposée en quelque sorte, femme, enfant.. et il va jusqu'au bout.
Pire: ce "pilier" qui le soutient, il va faire mine, surtout en public -mais même en privé- qu'il n'est qu'un personnage secondaire sans importance pour lui, un infantile qu'il a en quelque sorte recueilli par pure bonté d'âme, inversant comme toujours les situations sans la moindre vergogne, (en ce sens il est hallucinant), y compris devant des évidences les plus criantes -à l'exemple de celle qui va me reprocher par écrit en un charabia incompréhensible, d'être confuse et embrouillée (!).. ceci sur un forum et de surcroît répliques après répliques (!) ; ou celui qui s'est fait renvoyer pour incompétence et paresse qui va clamer partout que "désormais il refuse absolument de travailler pour Mme X qui l'en supplie pourtant..."-
En général, inquiet -sachant, lui, le besoin qu'il a de sa caryatide- le pervers a prévu une parade, une "TR" (titulaire remplaçante), un pilier de secours. Là, s'il y a urgence, il ne se montre parfois pas trop regardant : il ne peut vivre seul, il ne tient pas debout, vite il lui faut une étaie. (A aucun moment il n'avait pu croire que sa compagne le quitterait, on ne le quitte pas, lui (!) et même averti, il en est stupéfait.) Car paradoxalement, le pervers, ce chef, autoritaire et omniscient s'adapte remarquablement à chacune de ses recrues, presque soumis : c'est ainsi que le militant gauchiste courageux et intègre va sans transition ni complexe se muer en bourgeois bobo arrogant et fier de l'être (en fonction de sa nouvelle..)
Un ectoplasme. Il n'a pas de "fixe" en fait de personnalité. Il peut d'ailleurs être les deux personnages à la fois successivement et cela aussi lui convient, gauchiste écolo avec l'ancienne -Cévennes et feu de bois- et bourgeois St Germain avec la nouvelle -résidence luxe et abonnement ciné-. C'est un enfant (égoïsme, illusion de toute puissance) qui n'a jamais mûri et le décalage entre son être réel (enfant ou handicapé d'une manière ou d'une autre) et les exigences qui lui sont imposées par la société ou son milieu social l'épuisent et le déchirent. Le pervers est un épuisé chronique, c'est ce qui le conduit à chercher un pilier.. mais en faisant mine d'en être un, lui.** C'est le complexe de Torvald ("Maison de poupée".) En ce sens, les femmes sont plus favorisées que les hommes car le personnage de femme-enfant n'est pas socialement dévalorisé voire plutôt considéré comme sexy tandis qu'un homme enfant est méprisé (lopette, tapette, ridicule.) Elle n'auront donc pas à avancer masquées.) Une ses raisons peut-être pour laquelle leur quantum est moins important.
*si bien que les plus organisés ont en arrière boutique des "rechanges" pour le moment où l'autre n'aura plus de jus, ce qui explique leurs infidélités.
** Mon ex mari qui pourtant avait l'air fort satisfait d'avoir trouvé un boulot assez top -ce dont je me foutais puisque je voulais comme lui (disait-il) vivre dans le midi, et simplement (1)- lorsque nous eûmes notre fille -je n'avais moi que ma bourse d'agrégative- ne cessait de clamer qu'il allait quitter son travail, qu'il n'en pouvait plus, qu'il ne voyait pas de raison etc... (et dans la même veine, il avait refusé que nous prenions un appartement jusqu'à la fin : nous avons aménagé -dans un taudis, par son fait, il ne voulait pas dépenser- à la veille de mon accouchement, nous étions jusqu'alors dans une chambre de cité U!!) Le pervers joue pour la galerie au caïd protecteur -et au début dans l'intimité également- puis, pris à son propre jeu, affolé, ou ayant prévu le coup (?) se défausse -en privé- : une famille, oui, mais l'assumer, jamais, il est LIBRE, lui -pas les autres qui eux sont contraint/es d'assumer doublement. Inquiétant. Tel celui qui, se prétendant alpiniste chevronné, vous demande de vous encorder et qui, au milieu de la falaise, coupe la corde car il veut être libre enfin. Certes il a raison mais... On apprend petit à petit à ne jamais lui faire confiance; s'engager avec lui... sans mesurer toutefois jusqu'à quel point il peut aller. (La mort.)
(1) Pendant 20 ans, je dis bien 20 ans, il me l'a promis... pour "d'ici peu", au début, deux ou trois mois, puis quelque temps, un an, ensuite, "dès que ma mère ira mieux" etc.. J'hésitais à m'intégrer à la ville : à quoi bon puisque... et finalement j'ai compris.. ce qui ne l'empêchait nullement de réitérer ses promesses auxquelles je ne croyais plus. Mais lorsque, à bout, -car en plus il n'était jamais à la maison -forcément, un tel taudis!- accaparé par sa "famille" comme il disait, c'est à dire sa mère et ses sœurs- je l'ai prévenu que j'allais en trouver un autre... et que j'ai en effet rencontré un collègue à la fois beau, brillant, séduisant dont je suis tombée amoureuse folle -et vice versa-, il s'est ÉTONNÉ (comment avais-je pu lui faire ça? moi?) et a maigri de 13 kg en un mois... alors que je pensais plutôt arranger ses affaires : à lui sa maman, ses frangines et ses affaires au L. et à moi la liberté et Didier. Et lui qui affirmait ne pas pouvoir trouver un travail équivalent à sa Suffisance dans le Midi, s'en est immédiatement trouvé un parfaitement à sa hauteur... à Tahiti. Bizarre, non? J'ai pourtant cédé, quitté Didier la mort au cœur et lui aussi, puis je suis partie seule avec mes enfants dans le midi.
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