Un peu de spleen le soir parfois, par à coups. Pas de télé pour faire écran entre soi et soi, ni le net.. pour ouvrir au monde. Juste un livre, certes intéressant, (La guerre du Péloponnèse.) On se sent nu face à soi même.. sans doute l'habitude de cette intruse permanente et sonnante qu'est la télé qui vous détache tout le temps de vous.. Puis vient la joie, immense. Comme ça. Les moindres choses sont magnifiées. Détail trivial, il faut toujours ranger les objets aux mêmes places. On n'y voit pas beaucoup avec la bougie et j'évite le gaz qui réchauffe. Je commence par regretter le confort et Clamart. Ici tout ferme à 8 heures ou presque, sauf Albert, le pizzaiole, toujours dans son camion sur la place. J'écris, à la main, sur un cahier, un article sous forme de poème que j'ai envie d'écrire depuis longtemps. Il faut croire que cette expérience m'a libérée.
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VIE SEXUELLE. MA FEMME S'ENNUIE AU LIT, MONSIEUR LE JUGE..COMPLAINTE D'UN HOMME DÉÇU.
DROIT DE RÉPONSE.
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CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES
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