dimanche 27 juillet 2014

20 ieme jour sans eau ni électricité. Mal de dos (lié à une hyperlordose) solution, une image!

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ÉLOGE DE LA HAINE
La haine "mortelle" dis-tu que tu me voues,
Qui se renvoie, juste une heure sur 24 comptées!
On n'est pas sainte à temps complet,
(Et giflée, tendre, biblique, l'autre joue..
Mouvement perpétuel! n'est pas mon fait.)

Prince d'Aquitaine à la tour ébahi
Né d'une femme sans quenouille ni pain,
À la tyrannie implacable vendue, assaillie,
Grenouille devant des bœufs-frères sans frein

Fiers de gagner gagner et s'arrondir de ripailles
Gâteaux de deux mètres devant qui meurt de faim
Indécence ajoutée... à présent, mise à la table
Les jeux sont faits, la vie, si l'on peut dire, déraille..

Et reprend son cours, cruelle, ineffable,
Tu n'as jamais su te battre ni me défendre
Mais voulais baiser.… les morceaux restants,
Déchirés : ça te suffisait, à tout prendre,

Tu serais mort d'indigestion.. petit contenant
Petites mains, petite tête, petit ventre,
La seule chose en toi de grande
Est la prétention.. et, Cyrano, le nez,
Tu me hais? Tu as raison, c'est plus simple que d'aimer.
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La haine rassure :
C'est lafotalotre, folâtre, sonnez trompettes
Le discours qui sussure,
Moi, victime innocente, (pléonasme stupide)
D'une folle (ou d'un fou) dangereuse, une bête
Minautore torpide,

Semant dévastation et terreur partout..
Elle a voulu me tuer, savez-vous?
Je la taquinais, sans penser à mal,
Elle s'est précipitée de la cuisine.. un animal!
(Un économe, c'est tranchant malgré tout!)

On trouve Laing et Esterson* !! dans le texte original..
Quasiment. Oui, la haine, c'est bien, ça impressionne,
Cour et Klan ; on peut sans dégoût se regarder en face,
Et étouffer la voix insidieuse du passé qui coasse
Sans pitié: pleutre, traître, amant d'une goy, pauvre pomme..
Que sa femme régente... et de l'autre côté,
Impuissante grenouille au marigot enlisée..

Et, si la cible -la "folle"- qui menace,
Est bien élimée ou au dessus de la mêlée..
La haine est sans danger.. Que du bonheur!
Mais, philosophes angéliques à leurs leurres
Accrochés, stoïciens, c'est le vautour qui fond
Et qu'il faut bien tirer. 
Le quart d'heure du hérisson.

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* "L'équilibre mental, la folie, la famille", est le texte fondateur de l'anti psychiatrie dans lequel les auteurs, à partir de quelques cas, tous réels et tous féminins, montrent comment, dans un groupe social et/ou familial, on se débarrasse des inutiles en montant en mayonnaise des faits anodins pour induire le psy en erreur -mais parfois il ne cherche pas trop au delà de ce qui lui est relaté !- et emporter un diagnostic de schizophrénie incurable... qui fondera l'encombrante à être internée TOUTE SA VIE. Ils citent notamment le cas d'une adolescente vouée par sa famille (juive) aux taches domestiques.. tandis que ses frères font de brillantes études, moquée cruellement par ceux-ci dont elle est le souffre douleur, internée pour dangerosité depuis des années. Elle aurait tenté de poignqarder l'un d'eux. Dans la réalité, harcelée tandis qu'elle faisait la cuisine -les moqueries régulières de la famille visaient particulièrement son incapacité à trouver ou accepter un mari- elle s'était révoltée, brandissant le couteau qu'elle avait en mains, sans avoir eu l'intention de poignarder le fâcheux. Un fait anodin transformé par le clan en tentative de meurtre : elle dérangeait, naïve, non instruite ni tenue au courant des affaires familiales, elle avait en public fait état de malversations dont s'étaient rendus coupables les fils et le père, la mère étant complice passive. Son efficacité de ménagère ne compensant plus son moralisme candide dangereux, il importait de le faire estampiller folle et de la boucler. On trouve des cas analogues dans "Le syndrome de Stockholm" barre de droite "maltraitance intra familiale".


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