D'après Dominique Philippe, modifié par HL.
Une femme enseigne la gestion du stress à un auditoire très attentif. Elle prend un verre d’eau dans ses mains. Tout le monde s’attend à ce qu’elle parle du verre à moitié vide ou à moitié plein. Mais au lieu de cela, elle demande :
- Combien pèse ce verre d’eau ?
Les dizaines de réponses varient du simple au double.
La réponse de la femme :
- Le poids absolu n’a pas d’importance. Cela dépend combien de temps je le tiens. Si je le tiens pendant une minute, il est très léger, je le sens à peine. Si je le tiens pendant une heure, j’aurai une douleur dans le bras. Si je le tiens pendant une journée, mon bras sera engourdi et paralysé. Le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, plus il devient lourd.
Les violences psychologiques sont comme ce verre d’eau. Une seule, rien ne se passe. Un peu plus, cela commence gêner. Encore un cran, cette fois, cela fait mal. Un autre, de plus en plus etc...
Et si vous les vivez régulièrement, pendant des années, vous serez si marqué/es que par la suite, même une minime "violence", (une plaisanterie douteuse, maladroite) appelant en vous l'enchaînement de toutes les autres tapies dans votre être intime vous atteindra autant que si en un instant vous les aviez reçues ensemble – paralysée, incapable de faire quoi que ce soit, ou au contraire aux prises d'une fureur clastique parfois inappropriée."
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/02/les-dossiers-violences-psychologiques.html
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