samedi 22 mars 2014

Hitler et Mussolini, les couacs sexistes d'un excellent docu


Hier mes ami/es, un très bon documentaire, "Hitler et Mussolini''.. sauf qu'on entend à un moment comkidiré une fausse note, et de belle taille. Deux en fait, non, trois ! On voit la tête d'Éva Braun sur fond de montagne au Berghof, Hitler et Blondie derrière en bon pépère à chien chien et on entend (de mémoire) "et voici Éva Braun, la midinette en chef préposée au repos du guerrier qui ne quitte guère le repaire de l'aigle.." (!) joli, n'est ce pas? Super! ce n'est pas pour défendre cette cruche mal équilibrée (pour tomber amoureuse d'un tel olibrius, que pouvait elle être d'autre?) aux multiples tentatives de suicide, pas toutes du flan, laissée comme un comburant de réserve en jerrycan, isolée dans un décor dont elle faisait partie comme un rideau, qui entre deux essais de se zigouiller, passait son temps à se faire photographier à poil, une aubaine pour les docus... mais cette "midinette en chef" est tout de même allée à la mort, champagne aidant, avec une certaine classe, une mort qu'elle aurait pu éviter facilement (Hitler avait organisé sa fuite) tandis que plein de durs, de "pas-midinets", des "kondescouillocu" se carapatèrent sans état d'âme, souvent avec un confortable magot, comme rats quittant le navire, vers des pays éloignés de bonne répu où ils rendirent encore bien des sévices, pardon, services. Pas la "midinette'' du décor de "Sissi", restée jusqu'au bout. L'olibrius, culpabilisé (?) voulait qu'elle vive. Pas Blondie (sa bergère allemande) allez savoir. Il a d'abord tué l'une, puis l'autre qui attendait, heureuse, enfin mariée, enfin Madame, le coup de revolver dans la tempe, (pas de risque de ratage, c'était un pro) ou le cyanure. Dont acte.


Idem pour la Petacci, identiquement traitée de "repos du guerrier", autant dire viande à foutre, qui elle aussi devant la mort, se comporta avec infiniment plus de dignité que son bellâtre cogneur dit Duce, sale, dépenaillé, l'oeil terrorisé, pitoyable.. elle aussi tint à l'accompagner, le portant à bout de bras malgré les castagnes d'antan (les partisans lui avaient demandé de se tirer, mais elle demeura jusqu'à prendre la balle qui lui était destinée). Son gus, par contre, moins "élégant" ou moins organisé que l'olibrius, ne lui a jamais demandé de fuir, sans doute avait-il besoin d'elle, jeune et vigoureuse, comme cane, il pouvait à peine marcher.. Et elle et eut la fin que l'on sait, pendue par les pieds devant une foule lui crachant dessus. Sottes? Mode, bijoux et brushing? Oui. Repos du guerrier, non. Les stéréotypes, toujours, même dans le meilleur docu qui soit. Quand accepterons-nous de voir l'évidence, qu'une tortillante du cul faux cillée à la colle peut aussi être une "dure", on n'ose dire un "homme" car ce serait mal approprié, même après l'exemple, mais là, sublime, de Joséphine Baker?. Oyez! Les femmes en tant de guerre se comportent toujours "mieux", ou disons ici avec plus d'élégance et de courage, que les mecs. (Il faut dire que la Petacci, qui avait 23 ans de moins que Musso, à peu près la même différence d'âge qu'entre Hitler et Braun, -eux ausso les prenaient jeunettes et eux aussi, comme Mandela, comme Raoult ou comme mon ex, étaient bien dans les statistiques-.. bref, la Petacci avait mieux résisté à la fuite dans le froid et la neige, poursuivis par les partisans.) Même chez ces deux-là, certes ni des modèles ni des phares (Braun, dont on se moquait souvent, était à la limite de la plus franche débilité), il faut le noter.

Note : L'épisode sur la guerre de 14 est pire encore question sexisme  http://femmesavenir.blogspot.com/2014/03/les-couacs-sexistes-dun-bon-docu-sur-la.html



 

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