Couverture de Danièle Lange, visible au restaurant de l'Esplanade à Saint Ambroix
.
LE SEXE, LE FOUTRE, L’INDÉCENCE DES DÉBALLAGES FORCÉS PAR LES TRIBUNAUX "ISLAMIQUES"
.
EXTRAIT... la situation des femmes en Iran est a priori celle de délinquantes ou de criminelles présumées, et à tout instant. Dans la vie quotidienne, être femme c’est être une prévenue au sens juridique du terme, prévenue pour un crime potentiel relié au seul fait d’être femme, un crime qui doit être examiné de la manière la plus tatillonne, la plus obsessionnelle qui soit, parfois jusqu’au comique. Une mise en examen inquiétante, suspecte, lourde et affouillante, qui concerne tout les gestes des suspectes, y compris ceux de leur vie personnelle la plus intime, livrée en pâture aux tribunaux dans tous ses états. C’est même très exactement cette vie intime qui est systématiquement désignée à l’examen, d’une manière indécente et hautement suspecte. Sous prétexte de «pudeur», de chasteté, de «pureté», dans ces tribunaux dits islamiques, on ne parle que de «ça». De sexe et presqu’exclusivement de cela ! Les histoires de ces femmes condamnées à mort sont significatives : leur point commun est le sexe, leur vie sexuelle, toujours. On éprouve presque de la gêne à plonger dans de tels récits. Amoureux ? Pas toujours, même pas. Parfois, peut-être, mais ils sont de toutes manières rendus sordides par cet étalage intempestif de détails triviaux… On a l’impression de regarder par le trou d’une serrure, une chambre à coucher. D’être des voyeurs. Car tout cela ne nous regarde pas, pas plus nous que les tribunaux. Il faut pourtant écouter, ne serait-ce que pour révoquer en doute les chefs d’inculpation souvent courtelinesques.
LE SEXE, LE FOUTRE, L’INDÉCENCE DES DÉBALLAGES FORCÉS PAR LES TRIBUNAUX "ISLAMIQUES"
.
EXTRAIT... la situation des femmes en Iran est a priori celle de délinquantes ou de criminelles présumées, et à tout instant. Dans la vie quotidienne, être femme c’est être une prévenue au sens juridique du terme, prévenue pour un crime potentiel relié au seul fait d’être femme, un crime qui doit être examiné de la manière la plus tatillonne, la plus obsessionnelle qui soit, parfois jusqu’au comique. Une mise en examen inquiétante, suspecte, lourde et affouillante, qui concerne tout les gestes des suspectes, y compris ceux de leur vie personnelle la plus intime, livrée en pâture aux tribunaux dans tous ses états. C’est même très exactement cette vie intime qui est systématiquement désignée à l’examen, d’une manière indécente et hautement suspecte. Sous prétexte de «pudeur», de chasteté, de «pureté», dans ces tribunaux dits islamiques, on ne parle que de «ça». De sexe et presqu’exclusivement de cela ! Les histoires de ces femmes condamnées à mort sont significatives : leur point commun est le sexe, leur vie sexuelle, toujours. On éprouve presque de la gêne à plonger dans de tels récits. Amoureux ? Pas toujours, même pas. Parfois, peut-être, mais ils sont de toutes manières rendus sordides par cet étalage intempestif de détails triviaux… On a l’impression de regarder par le trou d’une serrure, une chambre à coucher. D’être des voyeurs. Car tout cela ne nous regarde pas, pas plus nous que les tribunaux. Il faut pourtant écouter, ne serait-ce que pour révoquer en doute les chefs d’inculpation souvent courtelinesques.
En me relisant, je suis gênée. Je crois parcourir chez le dentiste
un magazine people peu inventif. Un tel était-il bien l’amant d’une
telle ? Pas sûr. Il était avec elle, mais… sa voiture était en panne (!)
Oui mais justement, le mari était en voyage. Et alors ? On se fait
avocate, certes d’une juste cause, mais aussi on se laisse
obligatoirement entraîner sur un terrain visqueux.
La pudeur, justement, parlons en ! le sens des convenances, la
discrétion, la simple politesse, appelons le comme on voudra… si on s’y
soumettait, mais là on ne le peut pas, devraient normalement nous
interdire de nous pencher sur de tels récits, strictement personnels.
Parfois dérisoires. On a honte pour ces femmes et pour nous : même au
cas où elles seront sauvées — et il faut penser qu’elles le seront —
comment vivront-elles ensuite cet étalage pérenne de leur
sexualité ? Tout y passe, et en public : leur défloration (ou non
défloration), leur consentement amoureux (ou leur viol), leur vie
conjugale, leurs frustrations sexuelles, leurs révoltes contre des
pratiques imposées par un homme, ou des hommes… et le détail de
celles-ci. Et il leur faut se dévoiler (quel symbole !) puisque cela
peut parfois les sauver. N’est-ce pas une forme de viol pourtant que de
leur imposer longuement, avec dirait-on parfois un certain sadisme
délectant, ces inquisitions, ces questions immondes ? Et puis, il y a
aussi les articles qui relatent, qui répercutent l’information,
et c’est tant mieux, mais… Tout le monde saura, et il le faut, que le
mari de… mettons X., lui imposait des pratiques sexuelles perverses et
dégradantes, et lesquelles… et encore, attention : il lui faut pouvoir
prouver qu’elle a été contrainte, sinon elle sera également condamnée
pour complicité… Même ceux qui les défendent doivent se plonger dans cet
étalage nauséabond, dans ces «viols par langage interposé», viols par
dévoilement. Surprenant : dans ces tribunaux dits islamiques -religieux-, la
délicatesse n’est pas de mise pour les attendus comme pour la défense.
Car c’est justement la dénonciation des funestes et pénibles exigences
de tel triste sire qui peut-être sauvera sa femme condamnée à mort.
Peut-être. Pas sûr. Mais dans l’espoir, on ne peut pas faire la fine
bouche, il faut y aller franco. Tant pis pour la pudeur de la
malheureuse. Je n’ai jamais autant employé les mots de sodomie,
fellation etc…. — supprimés à la relecture — que dans ce texte… et
j’écris beaucoup : du reste mon ordinateur, lui même surpris semble-t-il (!) se fondant sur mes textes précédents, me proposa Somalie, Samarie
et Fellagha ou Félin… avant de les enregistrer dans son dictionnaire..... Suite:http://galeriearchetype.blogspot.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire