jeudi 19 février 2015

Les femmes et les juges, à propos de la femme à moitié assassinée par son ex en prison à laquelle on demande de lui donner des nouvelles de leurs jumeaux!



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Son avocat a juste demandé des DI? Pige pas : IL FAUT QU'IL RETOURNE A L'ENVOYEUR, merde ! Classique hélas, ça me rappelle des trucs : lorsque j'ai porté plainte, d’abord pour harcèlement -contre un ex qui ne comprenait pas le sens du mot "fin", par ailleurs ancien guérilléro (!) d'où le danger MAJEUR- .. Rien ! Puis il y a eu les coups qui ne m'étaient pas destinés mais à mon ex mari, -je m'étais interposée et c'est moi qui avais pris-, re plainte.. cette fois c'est plus sérieux mais... rien ne suit -"ça prend du temps" me dit-on-. 

Mais "ça" se calme, ouf, merveille, plus d'état de siège toute la nuit, lui posté devant chez moi -armé? sans doute-, de tentatives de fracturer ma porte, de faire exploser la chaudière etc.. je revis.. sauf que 6 mois après, j'ai une convocation au tribunal pour le procès. Je n'y croyais plus. 

O stupeur !! Il est déjà en prison mais pas pour moi, pour harcèlement et coups -sur une autre- ce qui correspond d'ailleurs exactement au moment où il m'a enfin foutu la paix!! J'arrive -après une nuit blanche- à 9 heures pétantes comme il m'a été demandé. Et là, j'attends... TOUTE LA MATINÉE, il n'a pas d'avocat il lui en faut un/e, on la lui trouve et elle est du genre sérieux, elle veut "étudier le dossier" avec lui. Moi je ne sais rien, on ne me dit rien, je n'en peux plus, l'avoir revu -enchaîné- m'a bouleversée. Ses regards se tournent vers moi tout le temps. Vers midi (!) ça y est enfin, l'avocate est prête. Je suis appelée à la barre et dois m'installer.. à ses cotés, on dirait un procès en divorce (!!) je tremble de tous mes membres...  

On lui demande -fort gentiment- de s'expliquer. Moi je n'ai pratiquement pas le droit de dire quoi que ce soit.. et pas d'avocat, je n'ai pas pensé qu'il m'en fallait un, erreur. Il se défend fort bien, usant de son charme -réel- sur le thème de la passion amoureuse, son avocate appuie à fond, c'est un jeune homme amoureux fou qui s'y est cru et a été rejeté -comme une serpillière? Ce n'est pas dit mais largement sous entendu- lorsque le mari est revenu... bla bla.. (faux, archi faux évidemment, la rupture avec le cogneur datait d'avant et je n'avais plus de relations avec mon ex depuis longtemps) : qu'importe, une femme fatale je suis devenue. Je sors écœurée -j'avais voulu intervenir, indignée par ce roman rose totalement inventé, le juge m'avait plus ou moins tancée, et écouter encore était au dessus de mes forces-. Je reviens lorsqu'elle a fini. Résultat : 6 mois fermes.. Bien, c'est correct... mais.. CONFONDUS avec sa "première peine" jugée en flag... DONC RIEN. Il n'est même pas considéré comme récidiviste CAR IL EST ENCORE DANS LE DÉLAI DE L'APPEL pour sa première condamnation. 

Je me permets tout de même de signaler aux juges que s'ils avaient tenu compte de mes dires sur son extrême dangerosité, s'ils l'avaient immédiatement jugé pour les faits commis à mon/notre encontre, il n'y aurait jamais eu de seconde affaire, apparemment plus grave.. -j'en ignore le détail sauf que les coups cette fois ont été portés sur la femme et devant son enfant-. (On m'envoie plus ou moins sur les roses.) 

Ouf ! me voilà tranquille tout de même à présent pour.. disons un certain temps, crois-je. Erreur. NON , pas du tout! ! Je reçois depuis la prison une lettre sur la même veine que les habituelles : menaces vis à vis de moi, de mon ex et surtout de mes enfants.. ET IL EST EN TAULE JUSTEMENT POUR HARCÈLEMENT !! Un gag. J'appelle aussitôt le tribunal : "ne quittez pas".. et j'obtiens enfin la bonne personne qui me certifie que "ça ne se reproduira plus". Dans la foulée, je lui demande, je la supplie plutôt ! de me prévenir lorsqu'il sortira -car il risque d'être libéré à mi peine. "Bien sûr, n'ayez crainte, ça va de soi.."-

Et peu après, en rentrant chez moi un soir, JE LE VOIS DEVANT MA PORTE, M'ATTENDANT!! par chance, souriant, d'humeur charmante, tout content d'être dehors... Il a finalement "renoncé à me tuer" m'annonce-t-il gentiment (et entre nous ça peut peut-être reprendre -note, c'est moi qui l'ai quitté !- car il "m'a pardonné" -sic!!- "j'ai surement été téléguidée par mon salaud d'ex" etc... etc...) Burlesque, si l’on veut. Donc il avait changé d'avis -sinon je ne serais pas là!- La justice? Une question : que vaut la peau d'une femme?

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