Voici ici in extenso un mail qui m'a été envoyé, sans vérification aujourd'hui.
"Je m’appelle Laila et je suis journaliste. J’ai
écrit un article sur une jeune femme victime d’un viol collectif perpétré par
les forces de l’ordre en Somalie. J’espérais que le courage dont elle a
fait preuve en racontant son histoire attirerait l’attention sur la véritable
épidémie de viols qui mine le pays. J’avais tort. Les pouvoirs publics ont
utilisé mon article pour jeter en prison une femme violée et un autre
journaliste. Leur crime? "Insulte aux institutions de l’État". Cette victime de viol et Abdiaziz Abdinur, le journaliste qui lui a parlé,
peuvent être condamnés à 1 an de prison. Les États donateurs détiennent la clé.
Changeons la Somalie pour toujours.
Subir un viol est abominable, mais quand les seules autorités vers lesquelles vous pouvez vous tourner sont vos agresseurs! Mais ensemble, nous pouvons redonner espoir aux femmes violées. C’est pour cela que j’ai lancé cette pétition. La Somalie est très dépendante de l’aide financière d’autres pays; la communauté internationale peut donc faire pression pour qu'elle cesse d’enterrer ces affaires et stoppe l’épidémie de viols perpétrés par les forces de l’ordre.
Subir un viol est abominable, mais quand les seules autorités vers lesquelles vous pouvez vous tourner sont vos agresseurs! Mais ensemble, nous pouvons redonner espoir aux femmes violées. C’est pour cela que j’ai lancé cette pétition. La Somalie est très dépendante de l’aide financière d’autres pays; la communauté internationale peut donc faire pression pour qu'elle cesse d’enterrer ces affaires et stoppe l’épidémie de viols perpétrés par les forces de l’ordre.
Aidez-nous en signant la pétition et en envoyant cet e-mail à vos amis. Montrons aux Somaliennes qu’elles ne sont pas seules et que personne n’a le droit de les violer: lien. La jeune femme emprisonnée avait été accusée par des hauts fonctionnaires d’avoir inventé de toutes pièces l’histoire de son viol, avant même d’avoir pu bénéficier d’un procès. Au tribunal, le juge a refusé d’entendre les témoins ou d’accepter les rapports médicaux prouvant le crime. Cette jeune femme n’est pas seule: trop de femmes qui vivent avec la peur au ventre, la peur d’être violée ou blessée par balle par ceux qui devraient les protéger.
Mais en à peine 18 mois, la Somalie a adopté une nouvelle constitution, élu un nouveau président et gagné la guerre contre les extrémistes. Le président Hassan Cheikh Mohamoud peut agir pour protéger les Somaliennes des forces de l’ordre si, ensemble, nous lui donnons une raison de réprimer ces exactions d’État.
Le viol mis en lumière en Somalie (IRIN)
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