mercredi 28 décembre 2011

N'oublions pas ! Remember !

Une histoire et une image emblématique, Banaz Mahmod
An emblematic drama and an iconic character, Banaz Mahmod.  





La femme policière, pas très au fait des coutumes kurdes, l'avait, lors de sa dernière plainte, la 4ième !! qui précéda sa mort de quelques jours seulement, renvoyée en la menaçant de la faire poursuivre pour dégradations d'objets ! [Banaz avait cassé la fenêtre de chez elle pour s'enfuir] et avait noté, malgré son état [elle était ensanglantée] : "manipulatrice, cherche à attirer l'attention sur elle".. ce qui en somme était bien le cas! Après avoir noté sur un cahier le nom de ceux qui voulaient la tuer, et du reste ils ne s'en cachaient nullement [dont son père et son oncle, son frère s'étant déjà "dégonflé" une première fois pour le meurtre d'une autre de ses sœurs qui, elle, a survécu, mais blessée.. -elle aussi a porté plainte, avec le résultat que nous voyons-]... Banaz a, comme elle le prévoyait, été massacrée sur ordre de son père et de son oncle par deux sbires -de surcroît idiots- et d'une manière particulièrement horrible -garrottée malhabilement, elle a agonisé longtemps- ainsi que l'a raconté un de ses bourreaux dans sa cellule, sans le moindre remords, en riant même de bon cœur, quoique furieux contre le commanditaire, "ce foutu bâtard" l'avait assuré qu'elle serait seule, ce qui n'était pas le cas, d'où un travail plus difficile à réaliser (lien avec le blog) et aussi ici (lien avec l'article du Figaro.)


Banaz, a young kurdish woman living in England, after being raped and forced into degrading acts, then awkwardly withered -garrotted- with a thin shoelace, died (her agony lasted for a very long time, as one of her murderers said to a co-prisoner, laughing to tears as if it was a very funny joke!) A murder "of honor" (I would rather say of dishonor) ordered by her father and her uncle because she fled a violent husband (she was forced to marry with a cousin when she was very young) and had fallen in love with an other one, out of the family. She unsuccessfully had lodged four complaints, reporting the constant and public death threats against her from her father and uncle, in vain ! Worse, a policewoman even threatened her to prosecution for damages because, running away from her house, she had broken a window!! Her sister was "condemned" to die too, but survived, spared in extremis by her brother who didn’t dare to kill her as his father commanded – but, even if he didn't gone further than shots, she was seriously wounded.- She complained too, with the same result than Banaz : zero. Policemen, not trained enough to know different cultures, had never measured  how serious was the risk for the two young women -almost a joke-... and one died. 

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