vendredi 31 juillet 2015

Défense 2

Pédophilie, défense de Cohn Bendit*.

1 D'abord il n'y a pas de rapport entre ce qu'il écrit et ce qu'écrit par exemple Polack, ou Metzev**, proprement abjects, obscènes, abominables etc...
1 Ensuite : au nom d'une libération (pas toujours malavisée) de l'enfant, (créature angélique cul cul tsoin tsoin) c'est à dire en suivant Freud (par ailleurs un hon) on a enfin osé parler de sexualité en ce qui les concerne, et ça, c'était nouveau. Attention, je ne parle pas de pédophilie mais du fait que les bébés sont sexualisés, bandent, éprouvent du plaisir (dont j'ignore, comme tous ! de quelle nature il est.)

Et là, je ne vais pas me faire de potes, tant pis ! Quelle maman n'a pas éprouvé un grand plaisir à caresser son bébé? (Certes aucun rapport avec caresser un mec évidemment.) A le masser, l'étirer doucement? (Voir le best seller de l'époque "Shantala")? Quel bébé n'a pas manifesté de manière évidente (surtout les petits garçons) sa satisfaction voire son extase devant ces manipulations (mon fils, grand brailleur devant l’Éternel, s'arrêtait tout de suite de pleurer, sourire béat, détendu, le bonheur, lâchant parfois un petit pipi voire mieux si nécessité au passage).. Aucun rapport avec la pédophile évidemment, mais il demeure que c'est cela dont parlait Dany et non de la même "chose" que Pollack ou autres salopards tordus. Et que l'assimilation des deux est spécieuse.

Mieux, (je vais encore me faire des potes, tant pis!) : quelle maman, au moment de l'allaitement, n'a pas éprouvé un plaisir mais d'ordre sexuel cette fois, oui, j'ai bien dit sexuel (fort différent du plaisir éprouvé lors des massages et bains du bébé) ? De deux ordres si j'analyse : le premier n'est que le soulagement de voir ses seins se vider et enfin redevenir souples (la montée du lait lorsqu'elle est trop importante, peut être, non pas douloureuse quoique parfois si, mais gênante, on a l'impression de porter des sacs de sable tassés devant nous... et là, on s'allège d'un coup).

Mais le second ordre de plaisir est incontestablement sexuel : il y a "connexion" entre les seins et le sexe, cela se perçoit dès la première tétée qui est douloureuse : au moment où le bébé tire fortement le lait, (incroyable l'énergie de celui-ci pour sucer!) l'utérus se contracte, immédiatement ! et si vous n'êtes pas averties, vous vous dites que "ça" recommence, (merde alors, un second accouchement qui se prépare?) Non, mais le principe est le même : l'utérus reprend sa forme (il diminue jusqu'à devenir ce qu'on appelle une "balle de tennis", perceptible sous la peau si vous n'êtes pas trop corpulente) : c'est vital car les veines du placenta se clampent d'elles même, en principe juste après l'expulsion de celui-ci. Donc l'hémorragie s'arrête (s'il y en a eu une, ce qui n'est pas toujours le cas.) Mais si l'utérus est trop "mou", trop peu tonique, il continue à saigner (même après l'accouchement, des heures voire des jours après) et si la perte de sang est trop abondante (en caillots foncés) cela peut être mortel (cela arrive surtout aux multipares dont l'utérus est trop distendu et ne parvient pas à reprendre sa forme initiale, au point qu'autrefois on leur mettait un sac de sable sur le ventre pour l'y aider. Pas de panique, il y a à présent des médocs -peut-être pas sans danger- qui l'obligent à se contracter, ce qui est douloureux de la même manière, mais plus lent (que l'allaitement). Par parenthèse c'est un des arguments contre la GPA, qui empêche ce processus naturel au détriment de la mère.

Bref, allaiter procure un plaisir d'ordre sexuel* et c'est peut-être une des raisons pour laquelle les femmes, gênées, l'interrompent parfois.. ou le dénient. [Un exemple : lorsque j'allaitais mon fils, (j'avais du lait en abondance) un bébé dans mon entourage, du même âge, non allaité, se trouva gravement malade, ne supportant pas le biberon -provisoirement- . Malgré mon souci de l'aider lui et sa mère désespérée je ne pus me résoudre à l'allaiter, quelque chose en moi s'y refusait violemment, une sorte de dégoût irréfragable d'établir cette "relation" avec lui, alors que l'enfant ne me dégoûtait pas du tout en soi. Je m'étais dit que si le lendemain cela n'allait pas mieux, je m'y contraindrais mais ... chance ! sa fièvre était tombée, ouf***..] Un plaisir réciproque. Quel bébé n'a pas caressé les seins de sa mère au moment où il tétait et/ou appuyé de manière alternative pour accélérer ou susciter la venue du lait ? (Comme les chatons qui conservent ce mouvement ensuite et déchirent les coussins). Essayez de l'arracher au sein et vous verrez le résultat.
Note : contrairement à ce qui va être dit ou sous entendu dans le fil, je n'ai jamais parlé d'orgasme mais simplement de plaisir.

Qu'éprouve-t-il ? Mystère mais cela semble bien réciproquement un plaisir sexuel, alimentaire, tendresse, dévotion... tout mêlé. C'est de ce type de plaisir dont les pères sont frustrés.. et sans doute celui dont parlait Cohn Bendit. Cela n'a rien à voir avec la pédophilie (avec le viol d'enfants, les actes horribles, voir en fin d'article). Justement. Donc il ne faut pas associer pèle mêle les deux phénomènes. Mais d'abord, il ne faut pas cacher le premier, je parle du plaisir sexuel au cours de l'allaitement. Cela brouille les pistes et paradoxalement peut fait le jeu des pédophiles. Bon, c'est dit ! J'ai eu du mal mais je l'ai fait. Merci. Maintenant, j'attends le lynchage.
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Il est venu mais soft, et bizarrement de la part de certaines -en fait très peu- qui se sont montrée/s indignée/s, déniant (cela je ne l'attendais pas, du moins pas aussi fortement) tout plaisir (et a fortiori plaisir sexuel) lors de l'allaitement et me reprochant, peut-être à juste titre, en partie, de faire de mon cas un cas général et de parler au nom du bébé. (Mais j'ai allaité très longtemps et un peu participé à des associations de ferventes du truc donc je me sens à l'aise, relativement, sur la question.) Il est vrai que nous sommes différentes et pas égales devant le physiologique, ni du reste le métaphysique... et que certaines ont pu percevoir l'allaitement comme galère surtout la première fois, et si elles ont eu des problèmes de divers ordres -crevasses, trop peu de lait etc..- et je souscris en partie aux reproches qui m'ont été faits : j'ai eu de la chance sur ce coup en effet. Mais il me semble indéniable que j'ai ici soulevé une question dérangeante qui révulse certaines qui ne veulent pas pointer, j'allais écrire avouer, ce plaisir...  évoquant en effet inceste et pédophilie bien que cela ce soit tout à fait d'un autre ordre. Et par ailleurs, la notion de plaisir (en le cas pendant l'allaitement) va à contre courant de l'idéologie dominante doloriste : "maternité et la suite = douleur = don de soi = abnégation = instinct maternel = femmes admirables etc.. On casse un peu la baraque si on observe qu'allaiter est jouissif. Par ailleurs, le fil, qui a dérivé sur l'accouchement, la douleur, la maternité des Lilas -alternative- la parole des femmes -accordée ou non par les médecins- et les dérives d'institutions libertaires ayant choisi de méconnaître les risques -vitaux!- encourus par les parturientes en l'absence de médecin, au nom d'une idéologie (à laquelle je souscris mais en partie seulement) : nature, pas d'ingérence du corps médical au nom du respect des femmes (!) etc... idéologie qui poussée à l'extrême a parfois occasionné des drames -mort de femmes et de bébés-... ce fil donc est si riche que je ne puis le retranscrire et j'y renvoie simplement par un lien.
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*Liste non exhausitive des personnalités pédophiles qui associe deux phénomènes à mon sens fort différents.  http://fr.sott.net/article/8084-Elites-pedophiles-liste-non-exhaustive
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** Voir à titre d'exemple les propos de Gabriel Matzeff, un florilège absolument ... je n'ai pas de mots, vomitif est trop faible (sur wikipédia!)  http://pagetournee.blogspot.com/2015/07/httppagetournee.html

*** Ce dégoût ressemblait peut-être à ce qu'on doit éprouver si on se contraint à une intimité, voire à coucher avec quelqu'un qu'on ne désire pas, même s'il/elle ne nous dégoûte pas normalement : allaiter est bien un acte sexuel, incluant le plaisir sélectif de deux êtres -qui si on déplace l'un des protagonistes devient dégoût- et réciproque. (En fait, un bébé, lui, téterait n'importe qui voire n'importe quoi avec plaisir, mais l'inverse n'est pas vrai.)
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Dossier

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