dimanche 30 novembre 2014

Faena 6, ça se gâte.. incitation au suicide, effroyable





Rappel comme prévu vers 15 h 14
H - Allo. As-tu eu mon message?
- Oui. Mais on est Dimanche.. (!)
- Je sais. On l'était déjà tout à l'heure ! Mais de toutes manières, comme je te le dis sur les messages, dans la mesure où tu refuses de me donner les statuts des SCI que tu as fondées*, je ne suis pas sûre que le divorce sera amiable donc qu'il te répondra. Note que je peux les avoir puisque c'est public.. Ou les demander à tes sœurs tout simplement, aux enfants s'ils les ont pour ne pas payer le duplicata en Préfecture.
- Demande à qui tu veux mais je ne vois pas pourquoi tu les veux. Ça concerne les enfants, pas toi. (!!)
-Vraiment. Mes enfants donc ?
- Oui, tu n'as rien à y voir (!)
- Donc je prends note. Je n'ai rien à voir avec mes enfants (!) et ces statuts, tu ne me les donneras pas. OK, je m'en passerai. Pour le reste?
- Quel reste? (!!) Ça prend une tournure qui ne le plaît pas tu sais, ton attitude, je ne te reconnais pas. Tu es ma femme, on a vécu tant d'années ensemble et tu es en train de tout gâcher (sic!) par tes chantages et tout... de foutre la merde.. (Notons tout de même un progrès remarquable : il n'a pas raccroché.)
- Lorsqu'on est dans la merde, par exemple que l'on a faim, ce sont des choses qui arrivent en effet. Oui, si tu veux, je fous la merde c'est à dire que je la révèle. Alors?
- Alors quoi? (Note : idem, il tente de fatiguer la bête mais n'a toujours pas raccroché ! un progrès de plus en plus remarquable.)
- Je t'ai demandé de l'argent, tu t'en souviens peut-être ? tout à l'heure encore... et depuis environ 10 jours.. Et tu m'as dit tout à l'heure que tu allais m'en envoyer, enfin on pouvait le comprendre..
 - Je verrai. Mais quand je vois le tour que prend notre relation, tes chantages... je ne (inaudible, on peut entendre le mot "envie" peut-être?) Je veux bien mais (inaudible) à condition qu'il soit clair que je ne te le dois pas, je le fais parce que tu es ma femme (!) et que cela me déplait de voir (inaudible) le tour (inaudible) que ça prend mais"... 

Là on y est ! C'est la phrase historique qui caractérise pleinement le MPN : le pouvoir, un orgueil démesuré quasi pathologique -associé à une humilité tout aussi énorme en certains cas, lorsque son intérêt est en jeu, mais s'il peut, il va ensuite se venger-... qui exprime pleinement son béruf : écraser l'autre, le spolier, le voler, -le violer même s'il faut**-, le réduire à rien, le tuer symboliquement -ou réellement-) 
Il poursuit : "je t'en ai déjà envoyé du reste et.."
- Bon, alors? c'est oui ou c'est non?
- Je ne sais pas. Je verrai. Mais si tu persistes dans cette attitude..

- Très bien (elle raccroche.)
.
LA TENTATION
 
 Malaise. Le serrement habituel dans la poitrine, mais plus fort cette fois. La brève victoire de la dernière conversation est fortement obérée, un classique chez lui, -elle le sait mais cela la surprend tout de même-.. qui ni ne tient jamais ses promesses ni même semble s'en souvenir et les dénie.. parfois l'instant d'après! Angoisse. Sanglots, désespoir : c'était le but ; il a gagné, incontestablement. Anéantie, toute honte bue, elle le rappelle au bout de quelques minutes pour le supplier (!!), une erreur évidemment mais elle n'est plus en état car il jubile et en ces cas, augmente toujours la pression. C'est bien ce qui se passe. Il se montre méprisant -et là il n'a pas tort-. Il a gagné, elle s'est abaissée et ensuite se méprisera elle-même : qu'est-il arrivé pour qu'elle s'humilie à ce point, sachant à présent ce qu'il est et ce qu'il vaut? En sachant aussi que plus on s'abaisse, plus on cède et plus il envoie le bouchon plus loin, la faisant filer jusqu'au précipice.. A ses prières "tu ne peux pas me faire ça s'il te plaît, ce n'est pas possible, on a été mariés comme tu l'observes tout le temps, j'ai porté et élevé nos enfants, s'il te plait" il a répondu en coupant sèchement "POURQUOI FAIRE, TU PEUX ME DIRE?".. pour manger ?... "Et bien à condition que ça soit vraiment pour cela -parce qu'avec toi on ne sait jamais, tu es perverse- (!) je t'enverrai quelques centaines d'E.. mais qu'il soit clair que je ne te les dois pas, je ne veux pas que tu en profites pour ensuite exiger une pension alimentaire que de toutes manières tu n'auras jamais, c'est clair?"... pour le reste... "et bien tu n'as qu'à faire une emprunt, hypothéquer ou vendre, ce n'est pas mon problème et après tout les enfants s'en fichent de ta maison familiale.."


 Par moments, en une sorte de flash, elle ne parvient pas à croire en une telle cruauté, bien qu'elle la connaisse et que ce ne soit pas la première fois. Quelque chose en elle résiste à l'image terrifiante qu'il lui présente à présent qu'il a baissé le masque doucereux hypocrite et/ou amoureux. Et le pire est qu'elle s'est offerte elle même en holocauste. C'est donc de sa faute à elle aussi. Elle est vidée. Peut-être en effet est-elle aussi minable ? C'est certain. Lui a tout prévu, tout investi en son nom seul, il a même prévu une roue de secours -Colette, convenable ou du moins son appart l'est-il-, elle, rien, elle n'a rien prévu, tout investi dans une relation et une confiance absurde et absolue en lui... et l'impulsion de survie qui l'a poussée à fuir, sans rien exiger, sans rien, elle la prend à présent dans la figure. J'ai acheté ma liberté disait-elle. Une conne finie, une midinette. Minable ? oui. En tout cas, elle ne l'était pas mais le devient, l'est devenue. Épuisé par ces six faenas coup sur coup, le toro à présent est bon pour l'abattoir... suicide.. tout serait enfin fini. Elle regarde le plafond, ce serait si simple de... Mais il reste à faire encore avant le repos. Puis, par un réflexe de survie, elle appelle un pote pour qu'il l'aide. [Parallèlement, elle a aussi envie d'aller à Paris faire un esclandre mais n'en a plus le courage et surtout elle finit par avoir peur elle même de ses réactions -les siennes, pas celles de son futur ex. Tout se brouille, elle ne sait plus, plus RIEN, même plus si elle a raison, si cet argent est bien aussi à elle, certes la loi le dit, mais? si elle l'a mérité, si elle n'a pas été une mère abjecte, une épouse idoine etc...] Provisoirement il a gagné, incontestablement. Elle s'est abaissée. Elle ne se relèvera peut-être plus. (Voir image!)

* Après le départ de sa femme, à la suite d'une crise de violence effroyable -et peut-être même avant car il l'avait prévu, un départ sans rien-, il a investi tout (?) ou une grande partie de l'argent du couple dans l'immobilier au nom de plusieurs SCI dans lesquelles elle n'apparaît pas. Lui a des réserves importantes -l'argent du couple qu'il s'est attribué- et environ 4000 E de revenus par mois -sans doute plus- elle, 1200 et aucune réserves. Il a toujours refusé le divorce sous prétexte qu'il l'aimait et qu'elle était toujours sa femme à jamais (!!) plus vraisemblablement pour ne pas avoir à lui verser une indemnité compensatoire ni partager leurs biens et surtout leurs avoirs, importants.

** Lui demander (ou à présent lui laisser entendre) que "si elle revient, tout s'arrange" -ce qui d'ailleurs est faux- peut tout à fait s'interpréter comme une tentative de viol -ou en le cas, un deal rapports sexuels/argent, notons le, le sien ! - afin de jouir de son humiliation -car de toutes manières il ne lui donnera rien-?



LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/harcelement-et-maltraitance-economique.html

LES FAENAS PRÉCÉDENTES DANS L'ORDRE


http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-4.html
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-5.html

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