A partir de l’article de Bernard Veriter
Le voile existe depuis 4000 ans avant la
naissance de Mahomet. Les chrétiens représentent Marie la mère de Jésus avec un
voile -mais non complet, le visage et le devant de son corps étant visibles et parfois même assez sexy-. Il sert essentiellement à cacher les cheveux.. qui évoqueraient dans les pays d’Orient, notamment en
Mésopotamie.. la
toison pubienne ! XVII siècles avant
Mahomet, au XIIe siècle AVANT J.-C. le roi d’Assyrie, -Irak- Teglat Phalazar 1er, (http://fr.wikipedia.org/wiki/Teglath-Phalasar_Ier) l’impose mais en exempte les prostituées. De même la tradition juive considère
qu’une femme doit se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les
hommes. Mais c’est le christianisme (Paul dit "saint" le premier) qui en fera une
obligation théologique dans certains cas dans l’épître aux Corinthiens "Toute femme qui prie ou
parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête commet une faute..
L’homme ne doit pas se voiler la tête, il est l’image et la gloire de Dieu mais
la femme est la gloire de l’homme car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la
femme, mais la femme de l’homme et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais
la femme pour l’homme. Voilà pourquoi la femme doit porter la marque de sa dépendance... ou dit-il plus loin, se tondre les cheveux." Il
marque donc clairement l’infériorité des femmes et l’islam dix siècles plus
tard (le Coran) y fera une unique et vague référence ambigüe sans l’imposer. (Tout dépend de la traduction d'un mot : rideau ou voile.. étant précisé qu'il s'agit de la poitrine et non de la tête -les bédouines sans doute avaient pour habotude d'aller seins nus comme les africaines.)
C’est la révolution iranienne de 1979 qui a entraîné sa généralisation, on en voyait très peu en France avant cette date. Selon Chahdortt Djavann, l’auteure de "Bas les voiles", la construction de l’identité masculine chez les musulmans est tributaire de la pudeur et de la honte de la femme. L’honneur de l’homme musulman, sans lequel il n’est rien est à la merci du voile des femmes. Tout contact, toute tentative de rapprochement entre les deux sexes le déshonore. "Le Conseil d’État a commis une erreur en estimant que c’est d’ordre religieux" – La CEDH il y a quelques années avait débouté les étudiantes turques qui attaquaient l’interdiction du voile dans les universités turques. Qu’est-ce donc que cet homme arabe qui considère le corps des femmes comme cause de trouble social qu’il faut enterrer sous des voiles de deuil, avouant en cela son impuissance à maîtriser ses pulsions ? Les islamistes et les intégristes juifs et chrétiens considèrent que le diable se cache dans le corps des femmes, qu’ils perçoivent seulement comme proies livrées à la concupiscence comme le gibier offert au chasseur. Les religions monothéistes ont un point commun, la haine des femmes. De nombreux passages de la Bible les discriminent, voir à ce sujet Michel ONFRAY – Traité d’Athéologie –. Le port du voile constitue bien plus qu’un simple engagement personnel, comme semblent le penser celles qui croient avoir choisi de le porter. Par ce geste, les femmes font allégeance, elles perdent leur statut de citoyennes à part entière pour devenir des citoyennes de seconde zone avec à la clé, pour tous, l’instauration d’un dogme qui ne supporte aucune discussion ni controverse, l’intrusion dans le champ de la pensée d’une rigidité destructive de liberté.
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