Salomé, psy
(elle est/fut experte auprès des tribunaux !)
Léna, une amie
proche (philosophe).
Salomé : Bonjour, Comme tu vois, la Connexion Internet m’a été rétablie……( moyennant 80 euros) [Note : elle avait piqué une crise lors de leur dernière conversation téléphonique, maudissant le net, l'informaticien etc.. parce qu'elle n'avait plus la wifi sans doute à la suite d'une mauvaise manip du gus incompétent.. ou profiteur.. et Léna avait tenté de lui expliquer comment s'en sortir, en vain, la crise était trop violente et elle n'écoutait pas.] Finalement, pas d’"épisode Cévenol" sérieux ? [Touchante, elle avait contacté son amie alors qu'elles s'étaient totalement perdues de vue lors de l'alerte rouge dans le Gard, inquiète qu'elle y soit; et c'était le cas, Léna en avait été bouleversée.] Quel est le message accompagnant ton labrador ? …troublant !... [Léna lui a envoyé au hasard des photos dont une d'elle -Salomé, mal voyante, lit difficilement-.] Question sérieuse : (j’entends d’ici ton ricanement, vieux de 40 ans….) Toi qui sais tout : dans le domaine de la zoophilie, est-ce vrai ce qu’on dit que les pénis des chiens peuvent rester collés dans un vagin féminin ?
[Et là, le ton change soudain, après l'alerte que représente sa
réflexion obscène, ahurissante et déplacée]
Inutile de me joindre par tel ; je ne
m’exposerai jamais plus au risque de t’entendre me rire au nez,
(parce que j’ai oublié la Cèze [Note : la rivière qui risquait d'inonder
la région de Léna, dont cependant Salomé est originaire elle aussi] ou ne
connais pas le REIKI !... [note, Léna lui en a parlé parce qu'une amie proche également mal voyante, Michèle, l'a pratiqué et s'en est trouvé bien]... ou pour toute autre raison !
A bon entendeur…. !!! Salomé.
__________________________
Léna : Décidément,
tu as le don du chaud et du froid. Après avoir réussi le tour de force de me
joindre juste à un moment où en effet je courais -et j'avais déjà couru dix
jours auparavant- un certain danger, ce qui m'a bouleversée, (ça c'est une
vraie amie !) voici un mail qui m'a aussi bouleversée mais dans l'autre sens.
1 Je n'ai mis aucun message dans mes photos, je t'ai seulement envoyé
celles que je venais de prendre, de ma "réussite" (de Yok qui
depuis que je l'ai récupéré, a pris 13 kg et va bien -c'était un
squelette ambulant et il était malade il y a quelques mois-.) J'ignore tout de la zoophilie et en
règle générale sauf exception remarquable ne suis pas très branchée sexe donc
ne puis te renseigner sur ce sujet qui semble te préoccuper et n'ai pas le
temps -je n'ai le net que 2 ou 3 h/jour chez Momo, le bistrot de St A..
d'interroger google car mieux à faire-. Je ne me suis jamais moquée de toi et si
je t'ai parlé entre autre du reiki (dont j'ignore presque tout, et même dont je
souriais jusqu'à ce que, un an après, j'ai revu Michèle qui n'y voyait même plus
pour se conduire.... conduire carrément sa voiture) c'est évidement parce que j'ai
aussitôt pensé à toi -même avant ton coup de fil, mais pas moyen de
te trouver.- [Salomé voyage au gré de ses expertises et de ses caprices et même déménage beaucoup]. Quant au... je ne sais pas le mot, disons peut être
"complexe" ? je ne sais pas... ? que tu sembles éprouver en général
pour je ne sais quelles raisons -mais je sais qu'elles ne sont pas valides-
peut-être envers moi ? je te précise : que je suis quasi complètement édentée,
-et ce qui me reste me fait assez mal- ; que je vis avec [...] E/mois et
quelques DA -et une location de [...] - et que je suis épuisée de fatigue par
moments -à d'autres, euphorique aussi d'y arriver, presque!- car je fais faire
et je fais aussi moi même des travaux à ma maison du [...] afin de louer le
premier étage -elle me tirerait d'affaire car elle est grande et vaut cher- Je
résiste, j'ai de bons copains aussi... mais il m'arrive de craquer -assez
souvent- [...] Je ne vois plus ma fille
depuis ? 15 ans je crois, et elle ne me manque pas -elle est [...] ce qui ne
l'a pas empêché de faire des études de philo et de l'enseigner, et elle vit
avec [...] une vie de bourgeoise; par contre j'ai un assez bon rapport avec mon
fils, également [...] mais sympa, lui [...] Je ne crois pas qu'il y ait là
matière à envier quoique ce soit et je suis contente pour toi que ta vie soit
moins compliquée et surtout apparemment plus confortable, mis à part quelques ennuis
avec le net mais ça c'est tout le monde. Puisque tu me demandes de ne plus
t'appeler, je ne le ferai évidemment pas mais te demande également d'en faire
autant, n'ayant pas pour habitude de répondre à qui me l'interdit... ni à qui
m'interdit quoique ce soit d'ailleurs, avantage de la pauvreté, crever -un peu-
de faim, oui, mais ne rien devoir à personne -du moins à ceux qui vous rejettent- et rester debout quand même -à
dire vrai, c'est un peu le contraire, on me doit beaucoup d'argent mais ça...-
O oui, les gens m'aiment, ça c'est sûr, mais personne ne mesure ce qu'il m'en
coûte parfois de me tenir droite. Ils aiment en moi une autre
personne que je ne suis pas -ou à demi seulement- mais qui s'efforce de l'être
ou de le devenir pour ne pas décevoir. (A d'autres moments, j'en suis un peu
fière tout de même.) Par ailleurs, dois-je te rappeler que c'est toi qui m'a
appelée la première, ce dont je me suis sentie si heureuse.. et que, si c'est
moi qui t'ai en effet rappelée ensuite, c'est seulement parce que j'ai un forfait qui me
permet de communiquer sans limites et, comme tu me l'as dit et répété, toi pas.
Sans quoi, comme la politesse l'exige, j'aurais attendu que tu me rappelles. Salut et fraternité. Je te blackliste donc définitivement. (Car je
crois que je ne te fais pas de bien, involontairement, et d'autant moins que je
cherche à t'en faire... tu dois faire partie de ces gens qui haïssent ceux qui
les aident -ou le tentent, fût-ce minimement et maladroitement- peut-être parce
que cela les humilie croient-ils, à tort, et apprécient ceux qui les coulent ou
les exploitent. Moi aussi j'avais l'habitude d'aider et non de l'être,
toujours, d'être "la chef de clan" m'a dit un gus hier... mais il se
trouve qu'un drame m'a conduite il y a 4 ans à devenir autre... c'est à dire à
DEMANDER, MOI, de l'aide... et alors, ô miracle, j'ai découvert des gens qui
sont devenus des amis... par contre j'en ai perdu d'autres, habitués à
l'inverse et ne supportant pas que cela ait changé. Une bonne chose! Car cela a assaini mes
relations avec les gens. Peut-être n'as-tu pas eu la chance -relative!- de vivre
ça.. Salut et fraternité. L
__________________________________________________
Salomé : Ton mail n’appelle pas de réponse, et
par là tu voudrais bien avoir le dernier mot.
Léna : ALORS
POURQUOI RÉPONDRE?
Salomé : Alors avant de stopper les échanges, je
te dois quelques commentaires et explications : je vais te préciser, au nom de notre ancienne
amitié, que je t’ai contactée pour avoir de tes nouvelles, et
éventuellement échanger des commentaires sur l’actualité.
Léna : C'EST CE
QUE TU PEUX FAIRE MÊME SANS ME CONTACTER PAR MES ARTICLES ET ÉVENTUELLEMENT MES LIVRES ET QUE J'AURAIS BIEN VOULU FAIRE EN DIRECT AVEC PLAISIR.
Salomé : Mais je t’ai retrouvée avec toutes tes
problématiques (inconscientes) intactes, ton manque de limites, tes conceptions
fantasmées de l’autre, tes dénis et négations, ton dialogue avec toi-même
et ton imaginaire. ( Je te rappelle que tu avais reconnu que j’étais ton
souffre douleur.)
Léna : JE NE
SAIS PAS : JE T'AURAIS PEUT-ÊTRE DIT LA MÊME CHOSE DU RESTE. CA N'A AUCUNE
IMPORTANCE : AIMER, C'EST ACCEPTER L'AUTRE DANS SES "DÉFAUTS" CAR POUR
SES "QUALITÉS", TOUT LE MONDE L'ACCEPTE ET CE N'EST PAS VRAIMENT DE L'AMOUR.
Salomé : Deux exemples : - je
t’envierais ? où tu es allée pêcher ça ? Et le simple fait de vouloir
m’aider à partir de ta copine Michelle, sans savoir où j’en étais est
signe que tu ne tiens pas compte de la réalité des autres. Est-ce qu’on
aide les gens qui ne l’ont pas demandé ? le simple fait de vouloir
aider tout le monde te met en position de supériorité, et tu t’étonnes de
n’être pas suivie !!
Léna : EXACT:
J'AI EU MALGRÉ TOUT PLUS DE CHANCE QUE TOI. [Note : une allusion discrète aux problèmes de santé -et notamment de fertilité- de Salomé] AIDER QUI NE VOUS L'A PAS DEMANDÉ ?
OUI, ÉVIDEMMENT, C'EST CE QU'ON FAIT TOUJOURS POUR SES AMIS : ON N'ATTEND PAS QU'ILS DEMANDENT, ON SAIT, DEVINE, FLAIRE LEUR BESOIN D'AIDE. A UN CERTAIN MOMENT DONT JE TE PARLAIS, JE N'AI PAS DEMANDÉ D'AIDE ET JE SAIS UN GRÉ INFINI A
CEUX QUI ME L'ONT ACCORDÉE JUSTEMENT SANS QUE JE NE RÉCLAME RIEN. TU CORROBORES
ICI CE QUE JE TE DISAIS : TU SUPPORTES MAL QU'ON T'AIDE CAR CELA, CROIS-TU, T'HUMILIE.
MAIS SI PAR EXEMPLE LORSQUE J'AI VU MICHELE RECOUVRER EN PARTIE LA VUE, JE
N'AVAIS PAS PENSÉ A TOI, J'AURAIS ÉTÉ UNE SALOPE. TU PLACES DONC LES GENS DANS UNE
SITUATION INTENABLE DE DOUBLE CONTRADICTION... DANS LAQUELLE DE TOUTES MANIÈRES ILS SERONT
EN TORT GRAVE ENVERS TOI. ET D'AUTRE PART, PIQUER UNE CRISE COMME TU L'AS FAIT AU TÉLÉPHONE
DEVANT MOI AU SUJET DE TA WIFI QUI NE FONCTIONNAIT PLUS REVENAIT IMPLICITEMENT A REQUÉRIR DE L'AIDE, SANS PEUT ÊTRE QUE TU NE T'EN RENDES
COMPTE. AUTREMENT DIT, TU REPROCHES AUX GENS - EN TOUT CAS A MOI- DE FAIRE CE QUE TU LEUR AS IMPLICITEMENT DEMANDÉ DE FAIRE.
Salomé : tu te surévalues et te prends même pour
une psy en posant des diagnostics sans appel sur tes propres
enfants ! quelle outrecuidance ! va dire ça à quelque psy que ce
soit, et tu auras la réaction !!!.....
Léna : JE NE
SAIS PAS : PEUT-ÊTRE... SANS DOUTE MON STATUT DE PHILOSOPHE ET/OU D'AUTEURE... (CONSIDÉRÉE COMME ANALYSTE DE LA PSYCHIATRIE !) OU
ENCORE MON ENFANCE : ON Y EST PRESQU'OBLIGÉ. MAIS NOBLESSE OBLIGE. On m'a
toujours dit ou laissé entendre dès 3 ans "il te faut donner l'exemple et
aider, servir le peuple etc..." Lourd mais je ne regrette pas d'être ainsi
même si cela laisse de lourdes séquelles -qui jouent surtout contre moi.-
Salomé : C’est bien là ton problème de
toujours : la toute-puissance narcissique, dont tu n’as pas pu sortir ,
vu que tu as toujours refusé les psy ; et le drame de ta vie est de
n’avoir pas pu avoir l’humilité, alors que tu reconnaissais ne pas être équilibrée,
à faire comme toute notre génération : aller chercher une écoute
tierce et professionnelle. C’est pas en posant des diagnostics sur toi -
même et les autres que tu résoudras quoi que ce soit. Je suis certaine que tu
n’as pas fait un travail psychanalytique sérieux.
Léna : JE NE
CROIS PAS A LA PSY (ET CES PROPOS DE BATELEUSE AGRESSIVE ME CONFORTERAIENT PLUTÔT DANS MA POSITION) CONSIDÉRANT QU'ELLE MÉCONNAIT SOUVENT LE CONTEXTE,
NOTAMMENT SOCIO ÉCONOMIQUE, SEXUEL.. ET PAR CONSÉQUENT PARFOIS TRANSFORME LES
VICTIMES EN COUPABLES OU EN RESPONSABLES -JE SIMPLIFIE-. JE NE "POSE" PAS DE DIAGNOSTIC
-MAIS DES PSY, OUI, J'EN AI VU POUR MES ENFANTS- MAIS
J'ANALYSE PHÉNOMÉNOLOGIQUEMENT, CE QUI N'EST PAS DU TOUT LA MÊME CHOSE ET N'AUTORISE PAS LES PSY OU QUICONQUE A INTERDIRE QUELQUE DOMAINE QUE CE SOIT
QUI LEUR SERAIT RÉSERVÉ ("rien de ce qui est humain etc..) JE NE COMPRENDS MÊME PAS QU'ON OSE LE TENTER
TANT C'EST ÉNORME, C'EST COMME SI JE TE DISAIS QUE TU N'AS PAS
LE DROIT DE PENSER -OU DE PENSER CONTRE MOI- PARCE QUE TU N'AS PAS FAIT PHILO..
Salomé : Ce disant, je sais que tu vas invalider
mes propos, ne m’accordant aucune considération, et faisant semblant.. C’est ton
fonctionnement de toujours. Moi je ne veux pas régresser dans une relation
sado-maso, et je n’ai ni la disponibilité ni la santé pour polémiquer avec une
sourde !
Léna : JE
N'INVALIDE RIEN DU TOUT MAIS JE POINTE JUSTE, PARMI BEAUCOUP D'AUTRES, UNE
CONTRADICTION : "JE NE VEUX PAS RÉPONDRE CAR CA N'EN VAUT PAS LA
PEINE" DIS-TU ET... TU RÉPONDS TOUT DE MÊME LONGUEMENT... OU "JE NE T'AI PAS DEMANDÉ D'AIDE" APRÈS TA CRISE AU TÉLÉPHONE CONTRE GOOGLE, LE NET, TON INFORMATICIEN, TON CONCIERGE ETC.. QUI REVENAIT A DIRE "AU SECOURS" ! - CE QUE JE COMPRENDS PARFAITEMENT.-
.
Salomé : Une seule chose que je voudrais
savoir : pourquoi ce refus des psy quand tu aurais dû aller
consulter ? Juste un conseil de psychothérapeute : laisse
tomber la psychose, et va voir du côté des problématiques narcissiques ;
par exemple autour de ce qui se dit sur le film ‘Respire’ par exemple.
Non bien sûr, tu as mieux à faire……
Léna : ENCORE UNE
FOIS, TU FAIS EXACTEMENT ICI CE QUE TU ME REPROCHES -A TORT- DE FAIRE, ET
AVEC UNE CERTAINE MECHANCETÉ : IMPLICITEMENT ME DEMANDER, NON, EXIGER DE MOI, ARGUANT DE TON "STATUT", QUE JE CONSULTE, COMME SI
CE QUI ALLAIT MAL EN MOI N’ÉTAIT RÉSOLVABLE QUE PAR DES PRO COMME TOI (!) .. OR, CE
QUI M'A AIDÉE, C'EST LA PHILO, LES LIVRES, ÉCRITS ET LUS, DES LECTEURS/TRICES, LES AUTRES EN GÉNÉRAL, AMIS ETC... Y COMPRIS DE LES AIDER, MOI -C'EST LE SEUL
POINT SUR LE QUEL JE SUIS D'ACCORD AVEC TOI : AIDER L'AUTRE, C'EST S'AIDER SOI
MÊME. MAIS LA QUESTION EST QUE PARFOIS CEUX QUI ONT CHOISI CETTE "PROFESSION" FINISSENT PAR EN FAIRE UN "MONOPOLE" QU'ILS DÉFENDENT ÂPREMENT CONTRE TOUT ET TOUS (Y COMPRIS DANS LEUR EXISTENCE AFFECTIVE) ISOLANT DE FACTO LEURS "PATIENTS" OU MÊME DANS TON CAS DES AMIS... AFIN DE CONSERVER LES PRÉROGATIVES QU'ILS SE SONT EUX MÊMES OCTROYÉES... ISOLANT DONC CEUX QU'ILS PRÉTENDENT AIDER TELS DES CHIENS DE GARDE QUI RASSEMBLERAIT LES MOUTONS EN LIBERTÉ DANS LA MONTAGNE POUR LES ENCLORE AVEC LES AUTRES -VOIRE LES CONDUIRE A L'ABATTOIR-.
PS Le net dessine
les choses -et parfois, si le mot a un sens, les pathologies- de manière à la fois précise et pérenne : le mail par exemple dans lequel tu me demandes
si le pénis d'un chien etc... et quel symbole j'ai voulu te donner etc...
marque clairement, à travers l'incongruité et l'obscénité de ce questionnement ... que oui, un truc ne va pas en toi, qui m'a infiniment
choquée. Si je t'ai ensuite parlé de moi -je veux dire de mes soucis, ce que je n'avais pas fait au
départ- ce n'était pas pour geindre mais au
contraire -comme je suppose, non, je sais, que tu as de moi une image assez
bizarre et falsifiée, magnifiée malgré moi -semble-t-il- dont tu m'accuses à tort de l'avoir ciselée pour la frime ou pour t'écraser-... bref, c'était donc
pour te montrer que je ne suis pas si "bien" que ça voire pire, et
que je n'ai pas à me vanter de (de quoi ? passons !) Mais dans un tel cas, tout ce
qu'on fait se retourne contre soi : vouloir t'aider -ou aider quiconque- est une offense car ça veut
dire qu'on est supérieur à toi (!).. d'où mon "narcissime" (?) et se décrire dans sa réalité -un peu dure,
précaire, voire même par moments désespérée...- afin de remettre les pendules à l'heure [pour te libérer de cette foutue image de moi -que d'autres partagent hélas-]
revient à se plaindre, à se regarder le nombril bref, à raser quand il serait si simple de consulter (!) Il n'y a pas de
solution. Narcissique ou névrosée dépressive refusant la perche que Freud et toi nous tendent aimablement -mais pas gratuitement-, on a le choix -si l'on peut dire- : cela semble une déformation professionnelle inquiétante qui accable l'autre de toutes manières.. et qui, pour le coup, tant pis je le dis, flirte avec la paranoïa.
________________________________
ANALYSE
Observation liminaire : il s'agit ici d'un cas -rare? je
l'ignore- de colère voire de fureur à "froid"
c'est à dire après coup, car la conversation de la veille durant laquelle Léna, durant une heure, avait tenté
d'expliquer à Salomé comment se passer de la wifi en soulignant qu'elle
aussi avait parfois piqué des crises devant cet objet étrange qu'est un
ordinateur, le net, etc.. s'était bien terminé : par un vague merci de politesse ou
l'équivalent, cordialement. C'est probablement le soir même ou le
lendemain (?) que Salomé a remué, réorganisé, ruminé voire sollicité en elle des
événements traumatiques inexistants -ou du moins traumatiques pour elle- du passé, remâchés avec des
analyses (personnelles, d'autant plus aisées qu'elle est psy et experte dans l'art de manier les trucages, les symboles).. des humiliations lointaines -imaginaires ou fortement interprétées- qui ont
alors éclatés en ce mail étonnant, obscène et déplacé... et cette accusation, Léna l'aurait humiliée en tentant de lui expliquer comment brancher le câble qui relie directement la box à l'ordi -par exemple- et cette exigence qu'elle ne lui téléphone plus, comme si celle-ci l'avait harcelée.
Grave ? oui car elle a eu -et a peut-être encore- à soigner, à juger de l'état d'équilibre des gens qu'on lui
envoie et que l'on va juger, interner, médicamenter, inclure ou exclure selon ses dictats : or, c'est précisément ici de son statut qu'elle se sert pour
accabler Léna, lui "interdire" de "parler de..." (tu te
prends pour une psy), comme si elle pratiquait envers elle une sorte d'expertise sans appel et pour poser elle même mine de
rien, tout en le déniant, des diagnostics funestes ("conseil de psy: vas voir du côté des problématiques narcissiques" etc..) afin de prendre sur elle le pouvoir
qu'elle redoute que son amie n'exerce sur elle. Salomé manifeste une fermeture hermétique à tout et à tous ceux qui ne sont pas dans son umwelt, qu'elle soupçonne de lui voler la préséance, de brouter sur son pré carré, ou qu'elle rejette a priori : un jour, Léna lui racontant un voyage de Paris à Genève aux côtés d'une femme qui, tout ce temps, avait feuilleté une partition de
musique, l'air extasié, reprenant parfois des passages, approbative etc.. -elle s'était sentie
devant elle comme une analphabète- Salomé lui rétorqua sèchement qu'il devait s'agir d'un
cas de psychose comme une de ses patientes qui etc.. "Mais non, elle était juste musicienne!" (il fut impossible de lui faire admettre ce "détail", hors de ses catégories. Si elle avait "eu" cette femme comme patiente.. on craint le pire...) Sa méconnaissance radicale -et revendiquée- de la musique avait donc généré en elle l'idée absurde -voire effarante- que
quelqu'un/e capable de jouir à la lecture de notes sur une portée était
nécessairement un/e fou/lle ou assimilé/e à soigner voire à médicamenter. C'est Mozart qu'on assassine.
De même, lors d'une sortie à la piscine avec Claudie [une amie de Léna venue en tiers, Salomé ne la connaissant pas et n'appréciant guère cette "intrusion"] celle-ci, au retour, seule à seule avec Léna, lui "exposa" un scénario loufoque -et totalement imaginaire- qu'elle avait ciselé contre la "fâcheuse" : elle aurait tenté de séduire un gus qui lui plaisait... avec quelques observations à la clef, à la fois exactes mais mal interprétées. Par chance, Claudie, lesbienne exclusive (!) ne s'intéressait absolument pas aux hommes.. et la "lecture" d'un magazine que Salomé avait supposé être un prétexte pour aborder le gus (en fait, Claudie nage mal et voulait surtout bronzer)... était bien en effet un prétexte (!) mais pas dans le sens que Salomé l'entendait : en fait, elle contemplait avec ravissement la photo de son amie Piera glissée entre les pages, n'osant la sortir ouvertement.. Piera qui allait venir le soir même d'Italie et à laquelle toutes ses pensées allaient passionnément -il est certain qu'elle n'avait, comme Léna du reste, même pas vu le gus censé être l'objet de sa convoitise!- Malgré cette "chance" -le saphisme de Claudie- qui prouvait de façon indiscutable l'absurdité du scénar de Salomé, Léna dut batailler pied à pied des heures pour la convaincre.. et encore n'est-il pas certain qu'elle y eût réussi, les "arguments" s'enchaînant, modifiant légèrement la romance.. ("D'accord, elle ne voulait pas de ce gus, c'était juste pour m'emmerder, d'ailleurs, tu as remarqué? Évidemment, toi tu ne remarques jamais rien, tout le monde il est gentil ! mais moi j'ai bien vu : elle s'est assise dans la voiture à TES COTES, j'ai dû passer derrière, alors que la moindre des politesse était de... un sans gêne effarant cette fille, pour qui elle se prend?"... mélangeant le vrai -Claudie est en effet un peu sans gêne- et le fantasme -il est certain qu'elle n'avait même pas fait attention à Salomé, toute à l'idée que quelques heures seulement la séparaient encore de Piera..)
Redite : il est préoccupant que des quidams -parfois- manifestant de telles idées -limite délirantes- aient pour profession de juger de la santé mentale de patients ou de ceux que les tribunaux leur envoient -Salomé est très demandée-. Certes on peut admettre qu'un médecin n'a pas besoin d'être en bonne santé pour diagnostiquer et soigner mais il en va différemment pour un psy : comment quelqu'un/e qui juge "malade psychique" une musicienne éblouie devant une partition, quelqu'un/e qui voit un sous entendu sexuel dans la photo d'un chien... peut-il juger de la santé de quiconque ? VOILA ENTRE LES MAINS DE QUI NOUS SOMMES -PARFOIS-.
_________________________
De même, lors d'une sortie à la piscine avec Claudie [une amie de Léna venue en tiers, Salomé ne la connaissant pas et n'appréciant guère cette "intrusion"] celle-ci, au retour, seule à seule avec Léna, lui "exposa" un scénario loufoque -et totalement imaginaire- qu'elle avait ciselé contre la "fâcheuse" : elle aurait tenté de séduire un gus qui lui plaisait... avec quelques observations à la clef, à la fois exactes mais mal interprétées. Par chance, Claudie, lesbienne exclusive (!) ne s'intéressait absolument pas aux hommes.. et la "lecture" d'un magazine que Salomé avait supposé être un prétexte pour aborder le gus (en fait, Claudie nage mal et voulait surtout bronzer)... était bien en effet un prétexte (!) mais pas dans le sens que Salomé l'entendait : en fait, elle contemplait avec ravissement la photo de son amie Piera glissée entre les pages, n'osant la sortir ouvertement.. Piera qui allait venir le soir même d'Italie et à laquelle toutes ses pensées allaient passionnément -il est certain qu'elle n'avait, comme Léna du reste, même pas vu le gus censé être l'objet de sa convoitise!- Malgré cette "chance" -le saphisme de Claudie- qui prouvait de façon indiscutable l'absurdité du scénar de Salomé, Léna dut batailler pied à pied des heures pour la convaincre.. et encore n'est-il pas certain qu'elle y eût réussi, les "arguments" s'enchaînant, modifiant légèrement la romance.. ("D'accord, elle ne voulait pas de ce gus, c'était juste pour m'emmerder, d'ailleurs, tu as remarqué? Évidemment, toi tu ne remarques jamais rien, tout le monde il est gentil ! mais moi j'ai bien vu : elle s'est assise dans la voiture à TES COTES, j'ai dû passer derrière, alors que la moindre des politesse était de... un sans gêne effarant cette fille, pour qui elle se prend?"... mélangeant le vrai -Claudie est en effet un peu sans gêne- et le fantasme -il est certain qu'elle n'avait même pas fait attention à Salomé, toute à l'idée que quelques heures seulement la séparaient encore de Piera..)
Redite : il est préoccupant que des quidams -parfois- manifestant de telles idées -limite délirantes- aient pour profession de juger de la santé mentale de patients ou de ceux que les tribunaux leur envoient -Salomé est très demandée-. Certes on peut admettre qu'un médecin n'a pas besoin d'être en bonne santé pour diagnostiquer et soigner mais il en va différemment pour un psy : comment quelqu'un/e qui juge "malade psychique" une musicienne éblouie devant une partition, quelqu'un/e qui voit un sous entendu sexuel dans la photo d'un chien... peut-il juger de la santé de quiconque ? VOILA ENTRE LES MAINS DE QUI NOUS SOMMES -PARFOIS-.
_________________________
On comprend peut-être mieux ainsi des diagnostics
parfois ahurissants des psy, y compris lorsque l'enjeu est majeur (un crime, un viol, un
procès, la prison, l'internement, le dédommagement de la victime..) et pourquoi ce sont
généralement les plus défavorisés, les femmes souvent qui en font les frais,
que l'on boucle (voir "Les femmes et la folie" de Phyllis Chestler), que l'on refuse d'écouter.
Qu'il s'agisse ici d'une femme est encore plus inquiétant.
En images
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/la-psy-doit-etre-faite-et-defaite-par.html
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/dialogue-avec-une-psy-image.html
En images
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/la-psy-doit-etre-faite-et-defaite-par.html
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/dialogue-avec-une-psy-image.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire