R -Allo? Tu m'as appelé? (ton cordial).. (Note : elle l'a appelé en effet, 3 fois, en vain, depuis 4 jours -elle suppose qu'il l'a blacklistée après leur dernière conversation, sans certitude voir articles précédents )
H -Oui. Tu as eu mes messages? (Note : dans le dernier, datant du matin, elle lui disait -lui répétait- avoir besoin d'argent et surtout des statuts des deux SCI qu'il a fondées -avec leur argent-... SCI où ELLE N'APPARAIT PAS, et urgemment... et le menaçait indirectement, s'il ne lui répondait pas de venir régler l'affaire à Paris elle même. C'est à la suite de ce dernier message, comme par hasard ! qu'il a enfin appelé.)
- Euh...
- Tu es où? (Important car s'il est chez '"lui" -c'est à dire chez sa nouvelle compagne dont, sans le moindre complexe, il s'est attribué l'appartement- la conversation sera brève -souvent il sort sur la terrasse ou carrément dans le jardin de la résidence, fort joli- alors que s'il est à Dijon, le débat risque d'être plus long.)
- Chez moi.
- Chez Colette? (Car chez "lui" peut aussi signifier dans "leur" maison à tous les deux, il est chez lui partout en somme.)
- Oui.
- Bon. (Il faut donc aller vite mais de toutes manières elle n'avait pas l'intention de s'attarder.) J'ai besoin des statuts des SCI que tu as fondées. Et d'argent comme tu ne l'ignores pas je suppose puisque cela fait... ? 15 jours que je te le demande.
- Les statuts, je ne vois pas pourquoi, c'est le enfants, ce n'est pas moi... Ça ne regarde que les enfants (!!) (Note : le ton change légèrement, il devient soudain beaucoup moins cordial. Il se sert des enfants contre elle : ce n'est pas lui "kivepa" "célezenfants". Il veut les protéger. Il tente de les recruter contre elle évidemment, un grand classique. Cela ne marche pas.)
- Et l'argent?
- Euh.. c'est à voir. Tu ne me dis même pas combien..
- Environ 3000 pour boucler les travaux. Je crève de faim, ce que tu n'ignores pas davantage.
- C'est à voir ... il faut que je regarde (inaudible)... si je peux.. (inaudible)
- C'est simple, tu peux le virer directement sur mon compte de la BICX, c'est juste à coté de la maison. OK?
- (inaudible)
- Tu acceptes ou tu refuses.. c'est à toi de voir, je ne vais pas te supplier. Alors? (Le ton a changé. Il le sent, la voit soudain plus forte, plus déterminée... et va vaciller un peu.. Mais il va se reprendre; avec lui, c'est presque sûr.)
- Je vais voir (inaudible).. (inaudible assez long !! Mais il ne dit pas cette fois qu'il n'a plus de charge de portable ou qu'il passe sous un tunnel, qu'il rappellera : progrès notable!)
- Bien. Vois vite. Et pour les SCI?
- Je te répète que je ne vois pas pourquoi tu veux leurs statuts.. (Note : le ton devient soudain plus agressif.)
- Ne vois pas et envoie moi les. A ce propos, combien y en a-t-il ? (Idem. Son ton est net, presque tranchant. Inhabituel.))
- Mais une seule, que vas-tu encore imaginer? (Note : on observe qu'en réponse, le ton du mec se module souplement et parfaitement sur le tempo de celui de la femme comme en une partition bien orchestrée : si elle est déterminée, froide, il devient amical -tentant ainsi de la concilier dans un but précis, non pas l'amour comme il l'assure mais plus platement l'intérêt : il veut tirer son épingle du jeu, lui faire oublier sa question, sa requête, ses exigences-... tandis que si elle est amicale, et presque le supplie, il se montre tranchant, carrément abject, il faut le savoir, c'est typique des MPN style : "Non, inutile d'y compter, je ne te dois rien, tu n'es qu'une minable ratée jalouse envieuse qui n'a jamais rien foutu, à toi d'assumer à présent, excuse moi je dois raccrocher j'ai une expo à voir.."" etc etc.. Là, comme par hasard, il redevient amical, presqu'amoureux, preuve qu'il doit avoir une sacrée frousse!)
- UNE ? Et celle de Deauville...? (Elle rit presque.)
- Celle-là n'a rien à voir, c'est une SCI familiale (!) "Idde". (Note : c'est exactement son nom !!!!!)
- C'est ton nom si je ne m'abuse? (Elle rit carrément.)
- Oui mais ça n'a rien à voir (!)
- Donc il y en a deux, une pour les enfants, l'autre "familiale Idde".. (!)
- Mais celle-ci n'a rien à voir..
- Je sais, tu viens de me le répéter trois fois. Résumons : il y en a deux -dont une "n'a rien à voir"- et dont et tu ne veux pas me donner les statuts de toutes manières, ni de celle kiaavoir ni de celle kiapaavoir.
- Mais je ne vois pas pourquoi..
- L'avocat me les demande.
- Donne moi son nom, je m'arrangerai avec lui
- Tout à l'heure, je ne suis pas chez moi.. (Note : elle n'a pas l'intention de prendre l'avocate à laquelle elle a parlé au téléphone, gentille mais particulièrement nulle et pas davantage de lu indiquer celui qui l'a renseignée mais qui ne peut prendre l'affaire.)
- Et tu as fait évaluer Attuargues? (Une maison leur.)
- Non. Je te l'ai dit et tu le sais, je suis à St A. et je fais faire des travaux pour pouvoir louer le premier. Et toi, pour Clamart? (Leur maison familiale.)
- Oui. Je t'enverrai le document. (Note: il le prétend mais lorsqu'elle lui a demandé combien et le rapport, il s'est défaussé... c'est leur fils qui s'en est occupé, lui ne sait pas etc... il est probable qu'en réalité il n'a rien fait... Mais de toutes manières, cela n'a aucune importance, ce ne sont que des manœuvres dilatoire pour gagner du temps et reculer le divorce qu'il aimerait éviter -à cause de l'argent qu'il sait lui devoir.. et devoir ensuite lui verser.-)
- Et bien voilà, nous sommes d'accord. As-tu des nouvelles de ton avocat?
-Non, j'attends, il devait me recontacter et ne l'a pas fait. (Note : Il est probable qu'il n'a pas trop insisté.)
- Relance le. Je répète : il serait peut-être préférable d'en prendre un seul à condition de nous entendre. Sinon tant pis on en prendra deux. Double frais et plus de lenteur. Mais si je n'ai pas le choix..
- Depuis le temps que tu devais faire évaluer Attuargues tout de même! (Il tente de la culpabiliser pour justifier qu'il traîne les pieds depuis plusieurs mois mais le coeur n'y est pas..)
- Bon, on arrête là, je suis occupée. Depuis le temps que tu devais faire évaluer Clamart etc..
- Dis donc, moi aussi je suis occupé ! moi aussi je fais des travaux. Et je t'appelle néanmoins.
- OK. Merci.
Elle raccroche.
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ANALYSE
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ANALYSE
Une nette amélioration : la prise de contact d'H avec un avocat a bien arrangé les choses. Plus de ton méprisant, docte, componctueux, insultant... et même... ô joie ! une gêne palpable au sujet de ces statuts -qui doivent valoir leur pesant de foin-... juste une minime tentative de la culpabiliser avec Attuargues, mais plus d'insultes... même lorsqu'il s'est agi d'argent !! remarquable : l'argent est la pierre angulaire, le chiffon rouge qui rend le toro furieux... et génère des catilinaires -de véritables passages à tabac psychologiques- du type: "tu es une ratée minable parasite qui ne sait pas te débrouiller (ça oui) et gérer l'argent je ne vois pas pourquoi etc.. " etc.. CA VA MIEUX!!
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/harcelement-et-maltraitance-economique.html
LES FAENAS PRÉCÉDENTES DANS L'ORDRE
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http://femmesavenir.blogspot.com/2014/11/faena-5.html
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