Note liminaire : bien que récusant le terme de pervers narcissique, je le laisse ici car il est employé par l'auteur.. Lien via FB avec le site de Marie Duboois, l'auteure, que je remercie ici https://www.facebook.com/photo.php?fbid=4289248767659&set=a.1558573702489.46956.1779688137&type=1&theater
D'après Marie Duboois via FB
"UNE LISTE DES SIGNES TEST DE LA PERVERSION NARCISSIQUE
Oui, je sais, il a été élaboré des tests très savants pour la détecter. Mais, même parfaits, ils sont pourtant la plupart du temps rejetés par les victimes qui, à force d'idéaliser "leur" pervers/es, bien qu'elles aient leurs dents dans les fesses -ce qu'elles ne veulent pas voir- se persuadent que l'odeur de rance et de méchant qui les étouffe est celle de la liberté et de l'espoir.. Je sais aussi que pour l'entourage, le doute est constant et qu'avant d'avoir la certitude qu'un de vos proches est victime, vous allez passer de longs moments pendant lesquels on va s'en vouloir de le soupçonner. J'ai donc essayé de faire ma petite liste à moi, bien au ras des choses.. pour essayer d'éclairer la moquette, on y voit mieux au ras des choses. Donc prenez un carnet, un stylo, écrivez vos réponses, et notez vos calculs, restez dans le concret et notez les changements. Peut être que, de cette manière un peu différente, certaines victimes vont ouvrir plus facilement leurs yeux.
1 Il est radin.
2 Il vous colle (à la belle époque). Il vous
faut tout lui dire, lui raconter, il demande, exige des précisions -même pour des détails sans intérêt*-. Tout le temps. Au début, aimablement et ça vous touche; après, de manière trop insistante, ça vous met mal à l'aise ; ensuite, inquisitoire hard jusqu'au harcèlement. Il vous déstabilise, vous avez toujours l'impression d'être en faute, de devoir lui rendre des comptes. La réciproque évidemment n'est pas vraie.
3 Il gâche les fêtes, les joies en général. Retards, désorganisation, réflexions, drames, exigences impossibles..
4 Avec lui, les débuts vont
très vite, et tout de suite la relation va loin -demande en mariage par exemple- sans possibilité de retour. Cela peut vous toucher.
5 Il a en général eu une
enfance malheureuse (parfois exact), cela vous a été expliqué. Vous lui devez donc un
bonheur que d'autres lui ont refusé, cela vous touche, vous êtes Jeanne d'Arc et allez le sauver... Mais parfois il conserve avec ces "autres" -par exemple sa famille- de bons rapports qu'il prétend formels mais qui vous gênent, et, lorsque vous vous accrochez avec eux -qui l'ont tant fait souffrir !- il se défausse ou même prend leur parti. Il vous utilise. Par la suite, lorsque votre relation ira mal, il n'est pas exclu qu'il agisse de même contre vous, les utilisant... Lorsqu'ils viendront à faire défaut, il prendra immédiatement en parallèle une autre compagne -qu'il a souvent déjà en réserve- vis à vis de laquelle il vous fera jouer leur rôle, celui de la folle dangereuse perverse effroyable contre laquelle il faut le protéger, ce que sa mère était pour vous.
6 Il ne tient pas ses
promesses. Il les oublie avec une ferveur constante et un front extraordinaire qui parfois vous fait presque douter. "Je ne t'ai jamais dit que..." Vous vous demandez si vous n'êtes pas folle. Il corrobore.
7 Il cache tout. Il est
libre, lui. Ne lui demandez pas "Tu es où?" il ne répondra pas ou vaguement.
Il ne décroche pas son téléphone, laisse sonner, vous laisserez un
message, il n'est pas à votre disposition, il ne va se laisser harceler. Par contre, si vous, vous ne répondez pas tout de suite, si vous êtes en retard même de quelques minutes, il va se fâcher, vous faites montre envers lui d'une désinvolture impensable, vous ne l'aimez pas. En retard, lui ? Jamais ! qu'allez-vous inventer pour le culpabiliser? Voir
ses relevés de compte? Niet. Connaitre son emploi du temps? Niet. Ses revenus, ses copains, son passé -réel-? idem. En règle générale, quand il s'agit de donner des
dates ou des précisions, niet ; ses intentions? niet ; ses voyages (où est/il
vraiment allé?) niet.** [Le principe est -à la question "où es-tu?"- de donner une réponse du type : "... dans la rue"... vous obligeant à en poser une autre et ainsi de suite.. "Oui mais à Paris ou à Dijon?".. (la chose est d'importance car Paris signifie chez Colette -sa nouvelle- donc la discussion sera courte et Dijon au contraire qu'il va prendre tout son temps, lui demander éventuellement de venir, elle lui manque trop etc.).. ou encore "j'ai des trucs à faire"... "Quels trucs?"... "O plein de trucs.. pour l'assoc.. C'est pénible, parfois j'en ai marre"... et de longuement disserter sur ses écrasantes mais vagues responsabilités -dont il jubile même s'il prétend les déplorer-... sans préciser quoique ce soit sur ces "trucs".. "Pourquoi puisque tu devais venir?"... "parce qu'il y a des trucs qui ne vont pas, je t'ai dit..".. "Où?".. (la chose est d'importance pour les mêmes raisons que précédemment.) "Excuse-moi il y a trop de bruit, je te rappelle". (Il ne le fait évidemment pas. Jamais.)]
8 Vous savez spontanément ce qu’il veut ou ne
veut pas et ne prenez même pas la peine de lui demander ce que vous savez
d'instinct qu'il/elle va refuser -avec une crise à la clef-.. et vous vous le refusez donc a priori sans aucun débat, sans même qu'il n'ait exprimé quoique ce soit ni élevé la voix. Par exemple s'il est hyper branché fric, lorsque vous partez -et même avant- même si vos économies et/ou vos revenus sont conséquents, vous ne lui demandez rien pour ne pas mettre de l'huile sur le feu, préférant parfois plus ou moins crever de faim. Lui avec votre argent voyagera, achètera des maisons, etc.. Sans que vous ne vous en rendiez compte et a fortiori sans que l'entourage ne le perçoive, IL VOUS FAIT PEUR JUSQU’À VOUS TERRORISER. D'un SEUL regard. D'un geste. Vous êtes devenu/e comme un chien qui attend pâtée ou raclée sans savoir.
9 Il est jaloux, ne
supporte pas que d'autres vous préfèrent à lui/elle, votre charisme -s'il vous en reste un peu et en général ils choisissent des complémentaires!-. Et s'il vous trompe
: "je suis bien obligé/e
d'aller respirer ailleurs". C'est votfot. Le principe est : "tu te mets trop en avant, toujours, ça gêne tout le monde, fais attention.. Machin est choqué.." Il vous bloque, utilise "Machin".. qui n'a jamais été consulté! ou sa famille, comme il vous a peut-être utilisé/e contre ceux-ci, qui vous haïssent et réciproquement. DIVISER POUR RÉGNER.
10 Quand il vous propose quelque
chose, il vous limite à des choix dont aucun ne vous convient mais
auxquels, par un miracle qui se reproduit sans cesse, vous êtes contraint/e. C'est tout ce qu'il a en boutique... Tout est organisé depuis longtemps à votre insu. Contre vous souvent. Ou du moins pour lui, sans souci de vous.
11 Avant de le/la connaitre, vous aimiez bien
ceux de votre famille, un peu lourds, mais chaleureux, et vos copains un peu bécassons parfois
mais c'étaient vos potes : maintenant vous ne les voyez plus ou presque plus, tout
a changé, vous avez "compris" combien ils vous tiraient vers le bas, leur nullité. Bref, de votre propre mouvement, vous les rejetez, ils vous énervent. Et puis ils posent trop de questions.
12 Il a des sautes d'humeur et
vous devez en être puni/e car cévotfot, c'est vous qui ne savez pas faire. Notez ce qu'il/elle vous reproche
quand il/elle est de mauvaise humeur -car il a des passades et ça peut varier du zéro à l'infini-. Il est libre
de changer à tout instant, lui. Il veut toujours avoir et faire ce qu'ont et font
les autres. Il est au fond un fragile qui a besoin de s'appuyer sur des cannes. Sur UN/E surtout : c'est vous.
13 Il jouit sans vergogne de ce qu'il peut saisir et seul.. ou, s'il partage, c'est par artefact : par exemple il veut voyager et que vous l'accompagniez -car il ne supporte pas d'être seul- : de fait, même si ce n'est pas du tout où vous voudriez aller, si vous devez subir des heures d'avion que vous détestez, vous allez "bénéficier" d'un certain confort -qu'il pourra vous reprocher ensuite sur le mode du "sans moi tu ne serais jamais allée à.." uniquement dû à ce que vous êtes avec lui : en réalité, il ne
partage pas et se sert sans hésiter. Sa rancune est
terrible, implacable. Ses méchancetés perfides et très bien ciblées. Il est
très efficace. Et servir ses envies et ses vengeances sans en avoir l'air.
14 Il vous fait des "compliments" qui
grincent et font mal sous prétexte d'humour ; il vous casse, souvent en public. Vous avez mal, mais vous ravalez votre chagrin pour faire
bonne figure. Après vus avoir dit des vacheries, il rajoute un clin d'œil. "Allez, je rigole, tu ne vas pas faire des histoires pour
ça..." Ou des cadeaux foireux, qui finalement vous causent plus d'ennuis que de plaisir.***
15 Il a le droit de changer d'avis, lui.
Ment sans cesse ou transforme. Oublie. "J'ai dit ça moi? Jamais.".. "J'ai fait ça
moi? Mais pas du tout, tu te trompes. Tu en fais des histoires, tu ne serais pas un peu parano?"
Vous n'avez pas rêvé, pourtant. Si souvent vous vous dites : "J'ai dû me
tromper, j'ai dû oublier" ou encore :
"Ce n'est pas possible, les yeux dans les
yeux, il/elle ne peut pas ainsi mentir", notez, gardez les écrits s'il y en a, les vôtres ou les siens -mais lui n'aime pas écrire, c'est gênant car cela reste-.
16 Il exprime souvent des démonstrations de
joie ou de tristesse exagérées. C'est trop, c'est
caricatural. Ses colères sont de véritables passages à tabac psychologiques, des orages terribles -même à froid- : il/elle ne recule devant
rien et laisse ses victimes pantois/es et abasourdi/es. Sonné/es. "Tu es une ratée, une minable, une parasite aigrie, je te voue une haine mortelle etc.." Peu après il/elle parlera
comme si de rien n'était... ou à l'opposé... et/ou s'étonnera que vous "fassiez la gueule". Vous êtes vraiment capricieuse! Il ne s'excuse jamais ou très rarement. Pourquoi? Il ne s'est rien passé.
18 Il a tous les culots, rien ne l'arrête,
rentre dans les pièces qui ne lui sont pas à priori ouvertes sans se gêner,
s'assied dans le fauteuil du maître de maison, en visite, pose souvent aux gens des questions indiscrètes, se mêle en public
de points très privés qui gênent, se moque souvent des autres.. [Note : pas de tous, de certains seulement, de femmes, de subalternes, de faibles qui n'osent pas protester] en leur
présence de manière à peine voilée.****
19 Il change de figure et d'humeur dans
les deux sens en une seconde. Et cela lui paraît tout à fait normal. On dirait
qu'il enlève et remet le masque d'un geste tellement rapide qu'on ne saurait le voir, tel
un prestidigitateur. Hop! Je ris, Hop! Je cogne...
20 Il vous fait changer d'avis. Il/elle
vous parle et vous repartez, persuadé/e que c'est noir qu'il faut penser. Donc si vous avez des doutes, notez dans un
carnet : je pense blanc. [Note : c'est ce que je fais, ici même!] Je veux partir mardi. Je veux -ou ne veux pas- aller à Paris. Je ne veux
pas faire ceci, je veux cela. Ceci est mal, il ne faut pas le faire, je ne le ferai pas. Je vais
peiner mon père. Et après avoir parlé avec lui/elle, re-notez ce que vous pensez, ce que vous voulez. Ensuite, comparez avant et après !!
21 Il ne supporte pas de vivre seul. (1) Il lui faut un exutoire. Une/des cannes.
21 Il ne supporte pas de vivre seul. (1) Il lui faut un exutoire. Une/des cannes.
22 Il vous fait perdre la tête. Vous
êtes triste, vous vous sentez perdu/e, vous n'avez plus de joie de vivre, ni
confiance en vous, vous vous sentez et ÊTES seul/e, votre santé n'est pas bonne, vous
doutez de tout, vous vous sentez oppressé/e, nul/le, angoissée. Vous remâchez ses insultes à l'infini, comme paralysée, même si sur ce coup elles n'ont pas semblé vous affecter car vous en avez l'habitude. (1)
22 Il se débrouille toujours pour que la
porte de sortie vous soit fermée. Si vous ne pouvez envisager la rupture ou le simple aveu de votre désir de le quitter ou chez lui d'une lacune grave et patente qu'il ne peut pas ignorer mais feint de ne pas connaître.. comme vous, par délicatesse (!) ce qui ne l'empêche pas d'être exigeant voire impitoyable envers les vôtres, à coté minimes ! .. si
vous ne vous sentez pas le courage de l'affronter, si vous avez peur de sa
colère ou de sa peine, si vous pensez que vous n'arriverez pas à supporter de le/la chagriner, que le/la regarder en lui disant "je te quitte" sera
insoutenable, si vous avez peur d'être immonde, si
vous vous dites que la seule manière peut-être serait le suicide ou de fuir, loin, sans
qu'il/elle ne vous retrouve jamais, si vous pensez que vous ne pourrez pas vous
débrouiller dans la vie si vous partez, que vous serez alors
face à un énorme vide impossible à affronter, que la fin normale de
cette relation anormale est pour vous inenvisageable, c'est que la porte est
fermée. "La
dépression est un retournement contre soi de la violence qu’engendrent paradoxe
et dévalorisation." (Racamier)
Or aucune relation humaine, aucune, ne doit être
une relation d'esclavage. Des gens se quittent tous les jours à chaque
seconde. Le temps de lire ce texte, combien ? C'est douloureux, triste, mais simple. On dit :
"Je ne veux plus rester, je pars". Et on n'a même pas à se justifier
ou à expliquer pourquoi (il vaut mieux, car en général on mentirait pour
éviter de peiner l'autre davantage!) D'une relation normale, on ne prévoit
certes pas la fin mais on sait que cela peut arriver, qu'il suffira de dire :
"C'est comme ça, je suis désolé/e, je sais que je te fais souffrir, j'en
suis navré/e, mais notre relation est finie, et je
vais ouvrir cette porte et partir".. et que l'autre devra l'accepter. Aimer quelqu'un c'est le choisir chaque jour. Or, avec lui/elle, ça n'est pas possible. L'avoir choisi, c'est avoir choisi de manière définitive de s'enterrer vif/ve avec une dalle au dessus. On est en prison. A vie.
Il s'agit ici de vérifier si on ne subit pas une
dépossession profonde de soi, si on ne vit pas une relation inacceptable. Le doute doit, dans l'intérêt de tout le monde, être levé. Et méfiez vous de vous-même: sous emprise, on laisse tout passer.
Comptez, notez, inscrivez, ne vous fiez plus à vos impressions, à vos
hésitations, elles sont conduites par vos peurs et par votre cerveau
manipulé.
Par exemple, si vous dites "oui" du premier coup à
un point [note, le test est fait sous forme de "points" de perversion] ne réfléchissez
pas. Ne changez pas : c'est OUI. Et agissez et tout de suite.
Ne laissez pas se refermer cette éclaircie
de votre conscience. Il faut que
vous vous rappeliez que les personnes sous emprise sont manipulées pour
justement ne pas pouvoir s'échapper et qu'un petit doute est souvent le révélateur d'un énorme iceberg bien installé. Et a contrario qu'un
doute non fondé qu'il a instillé en vous au sujet de vos proches peut générer des suspicions injustes et
destructrices pour eux comme pour vous. Il faut donc en avoir le cœur net. Si vous
craignez d'être victime, agissez sans tarder.
________________________________________
* Exemple.
H (ton badin) : Sais-tu, j'ai rencontré Claudie en bas et elle m'a bien fait rire parce que...
R (sourcils froncés, il coupe) : CLAU-DIE ? (air soupçonneux)
H (étonnée) : Oui.
R : Mais pourquoi ?
H (décontenancée) : Pourquoi quoi?
R (agacé) : Tu n'as pas pu la rencontrer, elle est en Italie ! (Ton péremptoire).
H : C'est vrai au fait, mais elle a dû revenir... Mais la question n'est pas là.. Elle m'a dit que..
R (il coupe encore) : Revenir !! pingre comme elle est ! alors qu'elle avait payé pour.. etc...
Notons que l'affaire ne comportant aucun enjeu se voulait le rapport d'une simple anecdote marrante, mais il questionne, interrompt, exige des précisions (pourquoi n'est-elle pas en Italie?).. parfois jusqu'au comique involontaire "à d'autres!" comme si H voulait lui vendre du poisson pas frais en lui jurant qu'elle vient de le pêcher. Prise dans des explications absurdes et sans intérêt ("ça je ne sais pas, elle a dû revenir"..) H oublie le fil et finalement, gênée [elle a l'impression d'être soupçonnée, mais de quoi? que Claudie soit ou non en Italie n'a rien de valorisant pour elle et l'anecdote ne promet en aucun cas de bénéfices secondaires à sa narratrice !]... elle s'arrête de parler, toute joie anéantie, mal à l'aise..
** Exemple : je n'ai jamais su -en 30 ans- exactement le montant du salaire de mon mari ni celui de sa retraite.
*** Un autoradio super ("c'est le plus 'haut de gamme' qui soit") mais qu'il ne parvient pas à brancher et qui, une fois qu'il croit l'avoir installé, bousille la batterie.. de sorte que le lendemain, désespérée, elle ne peut se rendre à son travail... et que est contrainte de racheter une autre batterie en catastrophe, à prix d'or. (Puis de le faire installer par un pro : coût? sans doute plus que l'auto radio.) Ou une "invitation" à une fête chic au Hilton -qui est censée l'honorer, en fait ça l'emmerde énormément- mais il lui faut une robe du soir, et pas n'importe laquelle, des escarpins vernis etc.. coût? 800 E ou davantage.. et, attention délicate, participer aux cadeaux d'anniversaire dont le prix est affiché dans le hall avec le nom des donateurs.. (!) Comme c'est au Hilton, forcément, on ne peut faire moins que.. Il ne lui propose pas du tout de s'acquitter ne serait-ce que d'une partie de ces "frais" imprévus qu'il lui occasionne indirectement -sauf le "cadeau"- et au contraire critique ce qu'elle a choisi, pas assez classe et/ou tape à l’œil -relié à ses goûts et à la faiblesse de ses moyens-, une inacceptable désinvolture vis à vis de sa famille, quasiment une insulte. A elle ensuite de : 1 boucler vaille que vaille son budget déséquilibré ; 2 s'amuser malgré tout ou faire semblant, et 3 remercier de cette soirée inoubliable -elle le fut-.
**** Il ramène du marché, pour une famille qui l'a invité -et dont la femme déteste cuisiner- un énorme poisson non vidé (!) qu'il s'attend à ce que la maîtresse de maison prépare (!!) -Elle le renverra sèchement, il se montrera blessé, sa gentillesse a été bien mal appréciée, il n'achètera désormais plus rien.- Ou il annonce gentiment à un couple de vieux paysans -pas très riches voire même pauvres et qu'il ne connait pas- invités à un mariage bourgeois -et laissés un peu de coté, visiblement mal à l'aise-... qu'il était dans leur région il y a peu et que la prochaine fois, promis, il viendra chez eux (!)... sans souci de l'air soudain décomposé de la femme à l'idée de le/s voir débarquer dans sa chaumière au sol de terre battue (!) Lorsque H lui en fera le reproche, il s'étonnera : "Mais c'était pour leur faire plaisir que je l'ai dit, par pure politesse !".. Il est un cadeau, qu'on se le dise.
(1) Muriel Salmona explique que, lors d'un traumatisme gravissime : viol, "passage à tabac psychologique", terreurs infligée -parfois à peine perçues mais sur UN LONG TERME-, pour résister, le cerveau se met en stand bye, coupant toute émotion : l'individu est comme auto anesthésié jusqu'à même se sentir curieusement "bien" -les endorphines?-... ce qui sur le coup le protège du risque vital par arrêt cardiaque ou cérébral mais a l'inconvénient de rejeter, de "piéger" l'épisode dans un endroit précis du cerveau qui ne pourra pas le traiter de manière normale -relativisation, raison, catharsis, parades astucieuse- de sorte qu'il ne pourra ni être "digéré", surmonté, ni oublié et, paralysant, reviendra ensuite de manière récurrente chez la victime lors de tout aléa évocateur, empêchant ses réactions de défense naturelles -et générant même longtemps après dépressions, auto dépréciations, addictions, suicides..-
LE MINI DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/racamier-la-perversion-narcissique.html
**** Il ramène du marché, pour une famille qui l'a invité -et dont la femme déteste cuisiner- un énorme poisson non vidé (!) qu'il s'attend à ce que la maîtresse de maison prépare (!!) -Elle le renverra sèchement, il se montrera blessé, sa gentillesse a été bien mal appréciée, il n'achètera désormais plus rien.- Ou il annonce gentiment à un couple de vieux paysans -pas très riches voire même pauvres et qu'il ne connait pas- invités à un mariage bourgeois -et laissés un peu de coté, visiblement mal à l'aise-... qu'il était dans leur région il y a peu et que la prochaine fois, promis, il viendra chez eux (!)... sans souci de l'air soudain décomposé de la femme à l'idée de le/s voir débarquer dans sa chaumière au sol de terre battue (!) Lorsque H lui en fera le reproche, il s'étonnera : "Mais c'était pour leur faire plaisir que je l'ai dit, par pure politesse !".. Il est un cadeau, qu'on se le dise.
(1) Muriel Salmona explique que, lors d'un traumatisme gravissime : viol, "passage à tabac psychologique", terreurs infligée -parfois à peine perçues mais sur UN LONG TERME-, pour résister, le cerveau se met en stand bye, coupant toute émotion : l'individu est comme auto anesthésié jusqu'à même se sentir curieusement "bien" -les endorphines?-... ce qui sur le coup le protège du risque vital par arrêt cardiaque ou cérébral mais a l'inconvénient de rejeter, de "piéger" l'épisode dans un endroit précis du cerveau qui ne pourra pas le traiter de manière normale -relativisation, raison, catharsis, parades astucieuse- de sorte qu'il ne pourra ni être "digéré", surmonté, ni oublié et, paralysant, reviendra ensuite de manière récurrente chez la victime lors de tout aléa évocateur, empêchant ses réactions de défense naturelles -et générant même longtemps après dépressions, auto dépréciations, addictions, suicides..-
LE MINI DOSSIER
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