Une analyse de "pervers dit narcissiques"... à discuter. Un peu sommaire
mais intéressante.
"Le pervers narcissique est une émanation de la société qui conditionne l'individu à un comportement standard basé sur le profil [et l'exploitation] du "faible".. Il se nourrit de la faiblesse d'autrui pour grandir certes, mais celui qui crie "au loup" le nourrit aussi sans s'en apercevoir. C'est un cercle vicieux : c'est leur comportement [je pondère, "c'est leur comportement aussi"] qui amène à la violence... Dans ce sens la victime est aussi un pervers narcissique au même titre que son bourreau..." [Non, pas au même titre : c'est son acceptation en effet qui renforce la violence psychique mais la plupart du temps, la victime semble accepter simplement parce qu'elle ne se rend pas compte de ce qui se passe sans pour autant être une imbécile... D'autre part, lorsqu'on est confronté/e à un comportement pervers, on peut aussi y répondre... et même on le doit, et souvent par un comportement également un peu pervers. En ce cas, on l'est -provisoirement-. Si bien qu'une telle théorie finalement est spécieuse : si la victime accepte, elle est responsable -d'aggraver son cas-, si elle répond, d'être elle aussi perverse.. telle une femme qui, violée sous la menace d'une arme qui se soumettrait : elle serait responsable -consentante- ou, si elle parvient à retourner l'arme contre le violeur, meurtrière. le pire est qu'en effet on n'a parfois pas le choix.]
"Le pervers narcissique est une émanation de la société qui conditionne l'individu à un comportement standard basé sur le profil [et l'exploitation] du "faible".. Il se nourrit de la faiblesse d'autrui pour grandir certes, mais celui qui crie "au loup" le nourrit aussi sans s'en apercevoir. C'est un cercle vicieux : c'est leur comportement [je pondère, "c'est leur comportement aussi"] qui amène à la violence... Dans ce sens la victime est aussi un pervers narcissique au même titre que son bourreau..." [Non, pas au même titre : c'est son acceptation en effet qui renforce la violence psychique mais la plupart du temps, la victime semble accepter simplement parce qu'elle ne se rend pas compte de ce qui se passe sans pour autant être une imbécile... D'autre part, lorsqu'on est confronté/e à un comportement pervers, on peut aussi y répondre... et même on le doit, et souvent par un comportement également un peu pervers. En ce cas, on l'est -provisoirement-. Si bien qu'une telle théorie finalement est spécieuse : si la victime accepte, elle est responsable -d'aggraver son cas-, si elle répond, d'être elle aussi perverse.. telle une femme qui, violée sous la menace d'une arme qui se soumettrait : elle serait responsable -consentante- ou, si elle parvient à retourner l'arme contre le violeur, meurtrière. le pire est qu'en effet on n'a parfois pas le choix.]
"On a conditionné l'homme à
rechercher un maître et c'est ce qu'il fait inconsciemment, c'est ainsi
qu'il a appris à vivre"... (Non : les femmes, oui, mais pas tellement l'homme, ou seulement dans certains milieux très défavorisés où la résignation règne en maître).
"Nous sommes tous le pervers narcissique de quelqu'un et inversement...
et les plus dangereux sont les plus fragiles, ceux qui ont une estime
d'eux la plus faible car ils se montreront encore plus impitoyables face
à encore plus faibles qu'eux...y compris envers celui qui les aide, -par
jalousie-..." (Oui : aider quelqu'un, c'est parfois dévoiler ses manques, l'humilier.. et s'en faire un ennemi.) "C'est donc un réflexe rassurant que de catégoriser
les gens en "pervers narcissiques" ou non... cela évite à la dite
victime la culpabilité et la dispense par la même occasion de se
confronter à sa propre impuissance..." [Non, au contraire ; cela la confronte à sa
propre impuissance, ce qui est honteux, mais il est vrai que parfois la révolte
contre le transgresseur n'est pas actée... et que par exemple sur certains fils de FB, il arrive que chacun/e semble vouloir -voire se "glorifier"- d'avoir
eu le "pire", ce qui est gênant. Mais à cela je répondrais que pour faire la révolution, -ou simplement se révolter efficacement- il ne faut pas être à plus de "2000 calories/jour"... mais pas non plus en dessous de 600. Or certaines femmes sur ces fils semblent y être. Lorsqu'on est totalement écrasée, c'est un cercle vicieux, et à moins d'un miracle, on ne peut pas s'en sortir.]
(Voir article précédent.)
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DISCUSSION SUR FB
Javicou :
C'est la stratégie du déni, en plus élaboré...on renvoie dos-à-dos agresseur et agressé, les victimes sont les coupables et réciproquement, tout le monde est à égalité et du coup, on escamote le problème bien réel.
[Ndlr, comme pour le viol.]
Hélène :
Pas tout à fait. Je parle pour moi. Il est vrai que parfois on est sidérées par la manière dont certaines se sont fait "avoir" (et je parle pour moi aussi!) telle celle qui a signé un document l'obligeant à participer à toutes "les dépenses extraordinaires" pour les enfants -sans précisions- et qui se voit assignée pour... 3000 E. Je me demande si la société ne nous a pas en effet conditionnées à non seulement accepter mais presque nous glorifier de notre déréliction. C'est là qu'il faut se battre !! C'est assez évident sur certains fils.
Javicou :
Bien sûr que les femmes sont conditionnées à accepter, sans quoi, ce système patriarcal ne pourrait fonctionner, car rien ou presque n'est acceptable.
Hélène :
Oui, là tu as raison ! il reste (mais je ne parle que pour moi) un écueil en buttée : comment une femme soi disant intelligente, battante, bosseuse.. (et le sachant) allez, disons le !! a-t-elle pu se comporter comme je l'ai fait ? Devant quelqu'un qui ne la valait pas, allez, je le dis aussi ? Là, je ne pige pas moi même. Et j'avoue que ça m'énerve. (J'ai changé certes mais ce qui est perdu l'est -du moins en partie-) .
Javicou :
C'est pareil pour moi : ce qui a été perdu l'est, le temps de la reconstruction est long, mais j'ai compris pourquoi ça arrive à des femmes telles que noues. D'abord, ils se nourrissent de l'énergie vitale de l'autre, donc cherchent des proies qui en ont à revendre. Ensuite, parce que bien souvent, (je parle en mon nom), nos dons se sont développés dans un contexte de dévalorisation de notre être, et bien souvent sur fond de violences ou négligences parentales et éducatives. Ces failles-là, bien que compensées par ailleurs servent à noues faire repérer et piéger par les PN. C'est un travail sur soi qui nous attend ensuite pour consolider et colmater toutes ces failles, afin de ne pas retomber dans le même schéma. Bon courage.
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Oui !!! C'est ce que je ressens aussi. Mes, non pas "dons", mais disons "particularités capacitaires d'endurance, de réflexion et de débrouillardise" ont été nécessaires dans mon enfance [et ont été cultivées ensuite pour tenir] non qu'elle fût dramatique, mais spéciale, simplement. [Je suis en quelque sorte un "dommage collatéral" de la guerre, ce n'est la faute de personne... mais de la guerre, simplement -je suis née en 48 d'une mère qui était par moments restée accrochée au plafond par ce qu'elle avait vécu, fût-ce indirectement, et d'un père-enfant pour qui seul comptait sa personne et éventuellement sa femme.] http://hebrah.blogspot.fr/2011/11/helene-brahic-larrive-lettres-lydie-ou.html
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DISCUSSION SUR FB
Javicou :
C'est la stratégie du déni, en plus élaboré...on renvoie dos-à-dos agresseur et agressé, les victimes sont les coupables et réciproquement, tout le monde est à égalité et du coup, on escamote le problème bien réel.
[Ndlr, comme pour le viol.]
Hélène :
Pas tout à fait. Je parle pour moi. Il est vrai que parfois on est sidérées par la manière dont certaines se sont fait "avoir" (et je parle pour moi aussi!) telle celle qui a signé un document l'obligeant à participer à toutes "les dépenses extraordinaires" pour les enfants -sans précisions- et qui se voit assignée pour... 3000 E. Je me demande si la société ne nous a pas en effet conditionnées à non seulement accepter mais presque nous glorifier de notre déréliction. C'est là qu'il faut se battre !! C'est assez évident sur certains fils.
Javicou :
Bien sûr que les femmes sont conditionnées à accepter, sans quoi, ce système patriarcal ne pourrait fonctionner, car rien ou presque n'est acceptable.
Hélène :
Oui, là tu as raison ! il reste (mais je ne parle que pour moi) un écueil en buttée : comment une femme soi disant intelligente, battante, bosseuse.. (et le sachant) allez, disons le !! a-t-elle pu se comporter comme je l'ai fait ? Devant quelqu'un qui ne la valait pas, allez, je le dis aussi ? Là, je ne pige pas moi même. Et j'avoue que ça m'énerve. (J'ai changé certes mais ce qui est perdu l'est -du moins en partie-) .
Javicou :
C'est pareil pour moi : ce qui a été perdu l'est, le temps de la reconstruction est long, mais j'ai compris pourquoi ça arrive à des femmes telles que noues. D'abord, ils se nourrissent de l'énergie vitale de l'autre, donc cherchent des proies qui en ont à revendre. Ensuite, parce que bien souvent, (je parle en mon nom), nos dons se sont développés dans un contexte de dévalorisation de notre être, et bien souvent sur fond de violences ou négligences parentales et éducatives. Ces failles-là, bien que compensées par ailleurs servent à noues faire repérer et piéger par les PN. C'est un travail sur soi qui nous attend ensuite pour consolider et colmater toutes ces failles, afin de ne pas retomber dans le même schéma. Bon courage.
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Oui !!! C'est ce que je ressens aussi. Mes, non pas "dons", mais disons "particularités capacitaires d'endurance, de réflexion et de débrouillardise" ont été nécessaires dans mon enfance [et ont été cultivées ensuite pour tenir] non qu'elle fût dramatique, mais spéciale, simplement. [Je suis en quelque sorte un "dommage collatéral" de la guerre, ce n'est la faute de personne... mais de la guerre, simplement -je suis née en 48 d'une mère qui était par moments restée accrochée au plafond par ce qu'elle avait vécu, fût-ce indirectement, et d'un père-enfant pour qui seul comptait sa personne et éventuellement sa femme.] http://hebrah.blogspot.fr/2011/11/helene-brahic-larrive-lettres-lydie-ou.html
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