vendredi 24 octobre 2014

Machisme et pervers attitudes, cinglage (2)



La notion de cinglage



Que se passe-t-il ? Deviens-je parano? Je suis dans un "bled" certes un peu reculé mais bon.. dans un petit troquet où j'attends un pote. Je bosse sur un article... 1 je suis peut-être énervée car hier j'ai eu un accident -sans gravité au fond mais impressionnant-... et je commence à ne plus supporter le machisme ambiant. Encore ai-je de la chance d'être "dici" ce qui compte, ma famille est nickel etc.. donc on me respecte -du moins le crois-je - ... lorsque surgit littéralement en furie un gus, grosse baraque un peu marginal, qui hurle que ma voiture l'empêche de sortir ou de rentrer dans son garage -exact mais il m'avait dit ne pas s'en servir et que ça ne le dérangeait pas, il est vrai il y a quelque temps, mais n'a jamais démenti, il bosse peu donc se sert peu de sa bagnole- ; apparemment tout a changé sans que je n'en sache rien mais comme beaucoup qui s'imaginent être au centre du monde, il croit que tous doivent être au courant. "Ah vous, (hurlé) il y en a marre" il prend à témoins les gens sur la terrasse qui ne bronchent pas "elle fait toujours des leçons de morale (?) à tout le monde et elle se gare devant mon garage, c'est inadmissible, même le libraire en a marre parce qu'elle le dérange il ne peut pas sortir.." etc.. (Hurlé.) Furax, je rétorque qu'il m'avait dit etc... Là, sa mauvaise foi éclate : Jamais, Jamais je ne vous ai autorisée, qu'est ce que vous racontez.." (Hurlé).. Ca monte encore, il gesticule devant moi, énorme, ventru, en rage (!)... j'enlève ma voiture évidemment après lui avoir lancé que je ne faisais pas de leçons à quiconque mais pour ce qui le concerne question [...] quand on a un trou à son pantalon, on ne monte pas au mât de cocagne..." Ca le calme aussitôt. Si je n'étais pas une femme -et considérée comme plutôt gentille- cela se serait-il passé ? Non. Le problème des marginaux, toujours entre deux feux, deux risques, la peur sans doute, le stress, et le transfert d'une rage qu'ils ne peuvent assouvir autrement sur qui ne semble pas dangereux, si possible une femme évidemment ou un étranger. Chez le libraire où je vais ensuite pour autre chose, je demande avant de partir si ma voiture gêne. Réponse : non, pas du tout, ce n'est pas un garage mais un entrepôt. Donc re mensonge de la part du gus... qui se sentant "seul" a voulu recruter sans qu'ils n'en sachent rien une "victime" mienne qui stoïquement ne disait rien. [Plus...] voir "le brouillard sur les cibles" http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/10/pervers-attitude-le-brouillard-sur-les.html
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F : - Tu aurais vécu au XVIème siècle, il t'aurait fait brûler comme sorcière
H : - Ou violée dans ma cabane ou les deux. Mais tout comptes faits, on sent que pour certains, ça les démange. C'est la haine tout simplement comme d'habitude : rien ne nous est pardonné, un gus qui par exemple bosse au noir, vit d'alloc, crève de peur que Untel -un important à sa mesure- le regarde de travers, si ma voiture dépasse, se sent soudain poisser (euh, pousser) une vocation de Gardien du Civisme et de l'Ordre bourgeois et pique une crise démesurée à se rouler par terre, déversant ses griefs -sans rapport?- . En réalité, LA HAINE EST DÉJÀ, PREMIÈRE, ET LE RESTE N'EST QUE PRÉTEXTE A POUVOIR ENFIN L'EXPRIMER. Heureusement, j'ai quand même de bons potes.

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