Il téléphone à son ex femme d'un lieu, mettons Fontainebleau, en gare. Il attend le train et a "un peu de temps".
-Un peu de temps?" Elle marque l'ironie : lorsqu'il l'appelle, elle répond, lui, rarement, il rappelle parfois.. cela dépend s'il sait ou sent une situation grave -si oui, il ne rappelle JAMAIS, si non, parfois, voire toujours : il n'est pas l'homme des situations extrêmes mais celui "canapé coussin croquettes" comme un caniche de luxe ou une plante de serre purement décorative et qui requiert de nombreux soins.-
A sa voix seulement plus qu'à ses propos, elle sait. Elle sait quoi ? Tout. Ce qu'il va lui dire, ce qu'il va lui proposer... (mais pas forcément la suite.. qui ici va être un coup de théâtre).. et au bout d'un temps assez long -car il commence toujours par des banalités : les travaux qu'il fait effectuer dans la maison qu'il a achetée, ses démêlées avec les maçons, le voisin, la Mairie du bled etc.. auxquelles elle fait écho sans trop de ferveur, -elle continue parfois à faire autre chose, discrètement.-
-Oui? Le maçon ? Vraiment? Il exagère tout de même.. tu devrais en changer pour la terrasse"... etc.
Car il n'ose pas d'emblée lui "parler".. Il a peur à juste titre de sa réaction. et se cache derrière des avis qu'il fait semblant de lui demander -et que de toutes manières il ne suit jamais.-
Enfin, après bien des détours, arrive le vrai objet de l'appel, prévu . Il "languit" -d'elle-. Et elle ? Pour lui faire plaisir, elle bitte -botte!- en touche.
-J'ai tellement de boulot tu sais que je n'ai pas le temps de penser à moi etc.." Ça roule comme ça un moment.. Sa voix est de plus en plus "NC"... (celle du "Nathan-couché"-.) Puis ça coupe. Normal, son téléphone dysfonctionne un peu (?) Ou ça vient de lui. Mais pour lui, ça vient forcément d'elle. Il rappelle. Ça coupe à nouveau au bout d'un instant, juste après qu'il lui ait longuement parlé de ses inquiétudes sur sa santé, (il oublie tout, il perd tout, craint une cataracte, mais par contre n'a plus de tension... il se demande si...) Elle le rassure :
-Moi aussi, je perds tout, c'est le stress."
Puis elle plaisante :
-Tu es amoureux?" Il rit :
-Oui, de toi".. Et il enchaîne, la voix de plus en plus aimable. Mais inquiet tout de même, sa tension, ses reins, son cœur... (Ndlr, il n'a rien mais devient hypocondriaque, et sa compagne a 10 -?- ans de moins que lui.)
Ça dure, dure... Elle lui parle de ses propres oublis, ce qu'elle ne fait jamais -pour le rassurer-. Puis ça coupe encore. Elle attend un peu et le rappelle enfin -elle a oublié dans l'histoire de lui dire la seule chose qui lui importait à savoir si elle n'a pas laissé un sac chez leur fils.-
Stupeur : ce n'est plus du tout LA MÊME VOIX !! Plus le même ton, EN FAIT, PLUS LA MÊME PERSONNE ! Sur le coup, elle ne comprend pas. (Et pourtant ce n'est pas la première fois que ça arrive -mais pas aussi rapidement ni radicalement-.)
-Ah c'est toi.. (!!?) Qu'est-ce que tu veux?" (Agacé-exaspéré.)
-? Oh, qu'est-ce que je veux !! ça ne va pas? Tu m'appelles et bla bla.. puis tu fais comme si.. Pourquoi ce ton? on a simplement été coupés.
- Non, c'est toi qui a raccroché ! Comme d'habitude !
-Pas du tout ! Tu sais bien qu'en ce moment ça coupe tout le temps. C'est toi ?
- Marre de tes questions inquisitoires. Je ne veux pas te parler.
- Je répète : pourquoi ce ton et cette attitude soudain ? Tu as avalé ta langue et t'es empoisonné?
- Un ton... n'importe quoi ! je parle avec ma voix habituelle.
- Absolument pas et tu le sais très bien. Tu as coupé ? Pourquoi ?
-Un peu de temps?" Elle marque l'ironie : lorsqu'il l'appelle, elle répond, lui, rarement, il rappelle parfois.. cela dépend s'il sait ou sent une situation grave -si oui, il ne rappelle JAMAIS, si non, parfois, voire toujours : il n'est pas l'homme des situations extrêmes mais celui "canapé coussin croquettes" comme un caniche de luxe ou une plante de serre purement décorative et qui requiert de nombreux soins.-
A sa voix seulement plus qu'à ses propos, elle sait. Elle sait quoi ? Tout. Ce qu'il va lui dire, ce qu'il va lui proposer... (mais pas forcément la suite.. qui ici va être un coup de théâtre).. et au bout d'un temps assez long -car il commence toujours par des banalités : les travaux qu'il fait effectuer dans la maison qu'il a achetée, ses démêlées avec les maçons, le voisin, la Mairie du bled etc.. auxquelles elle fait écho sans trop de ferveur, -elle continue parfois à faire autre chose, discrètement.-
-Oui? Le maçon ? Vraiment? Il exagère tout de même.. tu devrais en changer pour la terrasse"... etc.
Car il n'ose pas d'emblée lui "parler".. Il a peur à juste titre de sa réaction. et se cache derrière des avis qu'il fait semblant de lui demander -et que de toutes manières il ne suit jamais.-
Enfin, après bien des détours, arrive le vrai objet de l'appel, prévu . Il "languit" -d'elle-. Et elle ? Pour lui faire plaisir, elle bitte -botte!- en touche.
-J'ai tellement de boulot tu sais que je n'ai pas le temps de penser à moi etc.." Ça roule comme ça un moment.. Sa voix est de plus en plus "NC"... (celle du "Nathan-couché"-.) Puis ça coupe. Normal, son téléphone dysfonctionne un peu (?) Ou ça vient de lui. Mais pour lui, ça vient forcément d'elle. Il rappelle. Ça coupe à nouveau au bout d'un instant, juste après qu'il lui ait longuement parlé de ses inquiétudes sur sa santé, (il oublie tout, il perd tout, craint une cataracte, mais par contre n'a plus de tension... il se demande si...) Elle le rassure :
-Moi aussi, je perds tout, c'est le stress."
Puis elle plaisante :
-Tu es amoureux?" Il rit :
-Oui, de toi".. Et il enchaîne, la voix de plus en plus aimable. Mais inquiet tout de même, sa tension, ses reins, son cœur... (Ndlr, il n'a rien mais devient hypocondriaque, et sa compagne a 10 -?- ans de moins que lui.)
Ça dure, dure... Elle lui parle de ses propres oublis, ce qu'elle ne fait jamais -pour le rassurer-. Puis ça coupe encore. Elle attend un peu et le rappelle enfin -elle a oublié dans l'histoire de lui dire la seule chose qui lui importait à savoir si elle n'a pas laissé un sac chez leur fils.-
Stupeur : ce n'est plus du tout LA MÊME VOIX !! Plus le même ton, EN FAIT, PLUS LA MÊME PERSONNE ! Sur le coup, elle ne comprend pas. (Et pourtant ce n'est pas la première fois que ça arrive -mais pas aussi rapidement ni radicalement-.)
-Ah c'est toi.. (!!?) Qu'est-ce que tu veux?" (Agacé-exaspéré.)
-? Oh, qu'est-ce que je veux !! ça ne va pas? Tu m'appelles et bla bla.. puis tu fais comme si.. Pourquoi ce ton? on a simplement été coupés.
- Non, c'est toi qui a raccroché ! Comme d'habitude !
-Pas du tout ! Tu sais bien qu'en ce moment ça coupe tout le temps. C'est toi ?
- Marre de tes questions inquisitoires. Je ne veux pas te parler.
- Je répète : pourquoi ce ton et cette attitude soudain ? Tu as avalé ta langue et t'es empoisonné?
- Un ton... n'importe quoi ! je parle avec ma voix habituelle.
- Absolument pas et tu le sais très bien. Tu as coupé ? Pourquoi ?
- Parce que la conversation était finie.. (Il avoue donc !)
- Tu te fous de ma gueule?
- Bon, on n'allait pas gloser à l'infini sur tes clés de voiture, ton certificat d'assurance... enfin tout ce que tu perds tout le temps, tout de même.. "
- Tu te fous de ma gueule?
- Bon, on n'allait pas gloser à l'infini sur tes clés de voiture, ton certificat d'assurance... enfin tout ce que tu perds tout le temps, tout de même.. "
- Par contre, sur ta cataracte -que tu n'as pas-; ta tension -que tu n'as plus- ; tes oublis, là, on peut! Tu te fous de moi?
- Enfin je ne peux pas te parler c'est clair. Je te rappellerai ! (Sur le ton d'un patron qui refuse une aumône à une indigente.)
- Mais tu es où? (Elle commence enfin à comprendre -mais ne savait pas le trajet si court-).
-Je suis arrivé.
- Ah! c'est donc ça. J'ai compris ! C'est pour ça que tu as raccroché ?
-Non... enfin.. bon, je ne peux pas te parler c'est tout et que je sache, je n'ai pas de justifications à te fournir! (Ton toujours agacé-exaspéré mais ça monte encore d'un cran.)
- Dis donc, c'est toi qui m'a appelée, qui m'a parlé de tes trucs, et bla bla je te manque... ensuite..
- Oui, mais la conversation était terminée, je te le répète. Et puis je n'ai plus envie de parler. Point. C'est mon droit, non? TU PEUX LE COMPRENDRE OUI OU NON ? CESSE A LA FIN ! J’ÉTAIS JUSTEMENT A TABLE." (Rapide !)
- Plouf coucouche panier ! Tu attends, tu t'ennuie en gare, un petit coup de sentimentalisme, de poésie, et tu es arrivé, hop, fermé tiroir et une armoire devant. Sans même me le dire, de sorte que je rappelle évidemment comme tu me rappelais aussi dans le train lorsque ça n'arrêtait pas de couper. En prétendant que c'était mon téléphone. Merde, tu ne me traites pas comme ça, comme un chien, en fait comme je ne traite pas mes chiens..
- JE TE DIS QUE JE SUIS OCCUPÉ ET QUE JE NE VEUX PAS TE PARLER A PRÉSENT. Je vais raccrocher, pour le coup ce sera vrai. Salut.
- Je m'en fous, je rappellerai sur le fixe, tu ne me traites pas comme ça, ni personne". (Il a horreur de ça car c'est le téléphone de sa compagne, qui doit assez peu apprécier. A-t-il peur d'elle? Elle semble pourtant totalement soumise, du moins sur un certain plan.. mais peut-être moins sur d'autres; d'autre part, il vit chez elle -à sa demande insistante assure-t-il, mais ce n'est pas forcément exact, donc de fait dépend plus ou moins d'elle..)
Devant la menace, il se rembrunit et baisse d'un cran. Ça devient gênant.
- Bon, dis moi ce que tu as à me dire, je t'écoute et qu'on en finisse enfin..
-J'ai oublié, tellement tu es engageant..
- En ce cas je raccroche.
-Merde.
_________________________
Question : a-t-il fait exprès de l'appeler -et de faire dériver la conversation de manière romantique et plaisante- puis de couper juste avant son arrivée chez "lui" -c'est à dire chez sa compagne- sans rien lui en dire afin qu'elle rappelle DEVANT CELLE-CI, qui apparemment devait l'attendre -et avoir préparé le repas du soir-? Se sert-il d'elle pour poser au gus harcelé par une folle amoureuse et cependant assez "valorisante" d'une certaine manière? Le fait qu'elle l'appelle renforce-t-il son sex apeal un peu déficient (?) pour une femme beaucoup plus jeune dont de surcroît il dépend en partie? Est-ce un hasard? Elle ne sait pas. Sans doute, mais rien n'est certain. C'est là le problème.
- Mais tu es où? (Elle commence enfin à comprendre -mais ne savait pas le trajet si court-).
-Je suis arrivé.
- Ah! c'est donc ça. J'ai compris ! C'est pour ça que tu as raccroché ?
-Non... enfin.. bon, je ne peux pas te parler c'est tout et que je sache, je n'ai pas de justifications à te fournir! (Ton toujours agacé-exaspéré mais ça monte encore d'un cran.)
- Dis donc, c'est toi qui m'a appelée, qui m'a parlé de tes trucs, et bla bla je te manque... ensuite..
- Oui, mais la conversation était terminée, je te le répète. Et puis je n'ai plus envie de parler. Point. C'est mon droit, non? TU PEUX LE COMPRENDRE OUI OU NON ? CESSE A LA FIN ! J’ÉTAIS JUSTEMENT A TABLE." (Rapide !)
- Plouf coucouche panier ! Tu attends, tu t'ennuie en gare, un petit coup de sentimentalisme, de poésie, et tu es arrivé, hop, fermé tiroir et une armoire devant. Sans même me le dire, de sorte que je rappelle évidemment comme tu me rappelais aussi dans le train lorsque ça n'arrêtait pas de couper. En prétendant que c'était mon téléphone. Merde, tu ne me traites pas comme ça, comme un chien, en fait comme je ne traite pas mes chiens..
- JE TE DIS QUE JE SUIS OCCUPÉ ET QUE JE NE VEUX PAS TE PARLER A PRÉSENT. Je vais raccrocher, pour le coup ce sera vrai. Salut.
- Je m'en fous, je rappellerai sur le fixe, tu ne me traites pas comme ça, ni personne". (Il a horreur de ça car c'est le téléphone de sa compagne, qui doit assez peu apprécier. A-t-il peur d'elle? Elle semble pourtant totalement soumise, du moins sur un certain plan.. mais peut-être moins sur d'autres; d'autre part, il vit chez elle -à sa demande insistante assure-t-il, mais ce n'est pas forcément exact, donc de fait dépend plus ou moins d'elle..)
Devant la menace, il se rembrunit et baisse d'un cran. Ça devient gênant.
- Bon, dis moi ce que tu as à me dire, je t'écoute et qu'on en finisse enfin..
-J'ai oublié, tellement tu es engageant..
- En ce cas je raccroche.
-Merde.
_________________________
Question : a-t-il fait exprès de l'appeler -et de faire dériver la conversation de manière romantique et plaisante- puis de couper juste avant son arrivée chez "lui" -c'est à dire chez sa compagne- sans rien lui en dire afin qu'elle rappelle DEVANT CELLE-CI, qui apparemment devait l'attendre -et avoir préparé le repas du soir-? Se sert-il d'elle pour poser au gus harcelé par une folle amoureuse et cependant assez "valorisante" d'une certaine manière? Le fait qu'elle l'appelle renforce-t-il son sex apeal un peu déficient (?) pour une femme beaucoup plus jeune dont de surcroît il dépend en partie? Est-ce un hasard? Elle ne sait pas. Sans doute, mais rien n'est certain. C'est là le problème.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire