AFFAIRE SCHEMBRI ou le complexe de
Stockholm d’une des deux filles –qui a peut-être intérêt à se ranger du côté du
bourreau-. "JE NE VEUX PAS LE SAVOIR." dit-elle lorsqu'on lui parle des actes de barbarie subies par sa mère Colette.
Rappel des faits [sommairement car ils
sont si atroces que je ne puis me résoudre à les détailler : les coups sur
sa mère portés par son père ont provoqué la paralysie d’une de ses cordes
vocales, entraîné la disparition d’une lèvre buccale… il a aussi cousu son sexe
à vif, l’a percé pour y insérer un trombone, y a versé de l’alcool à brûler et
l’a enflammé etc..]
Et celle-ci est venue soutenir son père !
"Un homme aimant, qui lui avait appris à dessiner, à cuisiner et nourrissait les
tourterelles..." Le président lui faisant remarquer que ses propos n’indiquent
en rien qu’il était innocent et que sa mère mentait, elle a répondu : "je ne veux pas le savoir", affirmant qu’elle-même n’aurait
jamais "accepté" qu’on la traite ainsi et s’inquiétant avant tout de
l’absence de son père à son futur mariage (!) On retrouve ici les
principes basiques des Syndromes de Stockholm, celui d'Adèle...
: une quasi obsession pour la respectabilité –et l’ascension sociale-; la soumission au chef ; à un ordre établi et souvent l’intérêt bien compris qui fait fi de toute considération morale. Par le moyen particulièrement misérable de inversion des causes et des effets : elle, elle n’aurait pas accepté, sa mère, si. Donc c’est sa mère la coupable… ou plus exactement -car elle est devant un tribunal- elle "s’abstient de juger"… c'est-à-dire se place du côté du plus fort, du bourreau.
: une quasi obsession pour la respectabilité –et l’ascension sociale-; la soumission au chef ; à un ordre établi et souvent l’intérêt bien compris qui fait fi de toute considération morale. Par le moyen particulièrement misérable de inversion des causes et des effets : elle, elle n’aurait pas accepté, sa mère, si. Donc c’est sa mère la coupable… ou plus exactement -car elle est devant un tribunal- elle "s’abstient de juger"… c'est-à-dire se place du côté du plus fort, du bourreau.
Mais heureusement, la fille ainée,
violentée et violée par leur père, honnête, elle, n’a pas soutenu la position
odieuse de la cadette. (Imaginons seulement que ce soit le cas :
Colette aurait été dans une position plus que délicate..) Son
témoignage est d’une authenticité, d’une délicatesse et d’une intelligence
infinies. (Note : dans les cas de pervers, il se peut qu’un enfant
seulement ait été soumis à des violences et des actes de barbarie, le bourreau recrutant
alors un autre comme paravent… souvent, mais pas toujours ! en l’achetant
d’une manière ou d‘une autre, cf le cas Adèle.)
Toutes les expertises sont allées dans
le sens de l’accusation… sauf une de l’experte psychologue Mme Irlandes
Blanchemain, venue soutenir à la barre que René Schembri n’avait pu être ce
tortionnaire que parce que Colette avait "convoqué en lui"
ce qu’il avait de plus pervers et parce qu’elle n’avait pas "posé de
limites au comportement de son mari". Celle-ci a honteusement
qualifié certaines tortures de "préliminaires" ou "préludes
à l’acte sexuel". Encore une fois, la coupable, c’est la victime qui
a "suscité" les violences, comme autrefois les victimes de viol,
suspectées d’avoir "provoqué" le violeur, même lorsqu’elles avaient
10 ans ou moins. Hideux.
Après avoir farouchement nié pendant
toute l’instruction (un excellent comédien, ce petit pépère à l’air d’un gentil
instituteur de campagne) et au début de l’audience, avoir commis la moindre
violence à l’encontre de Colette, après l’avoir traitée de menteuse et l’avoir
accusée d’en vouloir à son argent, (toujours le même argument, les femmes, toutes
des putes, des menteuses vénales âpres au profit) … Schembri a exprimé des
regrets de circonstance sous la forme de pseudo-aveux, (toujours le discours en "oui non peut-être je suis désolé… mais ne me faites pas dire ce que je n’ai
pas dit, les manipulations, j’en suis victime de la part de ma femme"..) avant
de faire volte-face dans une confusion totale, en se déclarant finalement
non-coupable des crimes reprochés. ("Oui.. c'est à dire non, je n’ai pas dit que.. mais tout de
même c’est elle qui a voulu… et d’ailleurs sinon je n’aurais rien fait.. mais
de toutes façons je n’ai rien fait, enfin presque rien"..) Schembri ira même
jusqu’à accuser Colette de complicité dans la barbarie. Tout en
affirmant : "Mme R. comme par hasard concentre les faits les
plus graves sur les années non prescrites alors qu’il y a eu des violences
pendant toute la durée du mariage". (Une manipulatrice, je vous dit, qui 'ne veut qu'à "mon" argent, je suis bien
malheureux d’avoir subi cette femme si longtemps..) Il est dans la posture du gars qui a
emprunté une cafetière et à qui on reproche de ne pas l’avoirs rendue et qui se
récrie en observant : 1 qu’il ne l’a jamais empruntée.. 2 que de toutes
manières elle ne marchait pas.. 3 qu’il l’a bien rendue en bon état.. Vertiges..
La condamnation de Schembri par la
Cour d’assises des Bouches-du-Rhône, son départ menotté vers la prison des
Beaumettes est un résultat judiciaire de taille mais ces 10 années semblent dérisoires : par le jeu des remises de peines automatiques […] Schembri
pourra demander une libération conditionnelle dans ... deux ans ! 2 ans pour
avoir porté des coups sur une femme tels qu’ils ont provoqué la paralysie d’une
de ses cordes vocales, entraîné la disparition d’une lèvre buccale, pour avoir cousu son
sexe à vif, l’avoir percé pour y insérer un trombone, y avoir versé de l’alcool
à brûler avant de l’enflammer.. etc. C’est ainsi que l’on prend la liberté et
la sécurité des femmes en considération.
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html
LE DOSSIER
http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire